Astarac (Cœur d’) en Gascogne (communauté de communes du)

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groupement intercommunal du Gers réunissant 19 communes des environs de Mirande, Miélan et Montesquiou; 8 500 hab., 23 800 ha. Elle siège à Mirande, seule commune de plus de 2 000 hab.

Quatre communes sont au nord de Mirande dans le bassin de la Grande Baïse.

Estipouy (220 Estipouyais, 1 169 ha dont 199 de bois), sur les collines entre Baïse et Lizet à 6 km NO de Mirande et 7 km au SE de Montesquiou, accueille un négoce de biscuiterie (Sedis, 25 sal.); au nord, parc résidentiel de Clarens avec camping et étang; au NO. Le finage touche à l’amont du grand lac du Lizet.

Mouchès (80 Mouchésiens, 307 ha), 6 km au nord de Mirande dans la vallée de la Baïse, traversée par la D939, a une entreprise de travaux agricoles (Libaros, 40 sal.).

Lamazère (130 Lamazériens, 747 ha), 8 km NE de Mirande, est traversée par la Baïse; motte féodale et église du 11e s. Le finage s’élève un peu à l’ouest sur le versant doux, mais s’étend davantage à l’est dans les collines; au nord, lac collinaire de Lassalle (11 ha) et restes d’une pile gallo-romaine à la Touraque d’Ortolas.

L’Isle-de-Noé (550 Lislois, 2 566 ha dont 374 de bois), 9 km au nord de Mirande juste au confluent des deux Baïses, a une grosse coopérative agricole et un château du 18e s. avec parc, plus une église du 13e; transports Stéphane (30 sal.); fronton, camping. Le finage s’étend assez largement sur les collines de part et d’autre des Baïses; il a été agrandi en 1821 par l’intégration des communes de Carrolle au sud et Soubaignan au NO. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999.

Au centre de l’intercommunalité, l’Osse sert d’axe.

Montesquiou (600 Montesquivais, 4 680 ha dont 653 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement de Mirande, 28 km OSO d’Auch, 12 km au NO de Mirande. Le village est perché sur un promontoire du versant raide de l’Osse, au pied duquel passe la D943. C’est un ancien castelnau, qui conserve une porte du 13e siècle et des maisons à colombage, et apparaît ainsi comme un «village de charme». Mais sa population n’a cessé de diminuer depuis les 2 000 hab. des années 1840. Le grand finage atteint à l’ouest le cours de la Baradée, pourvue d’un grand lac à l’angle NO, partagé avec Bassoues. Il dépasse à l’est le cours du Lizet, et contient la quasi-totalité du grand lac du Lizet (67 ha); il atteint au NE le confluent de l’Osse et du Lizet. Un camping est au SO, un autre au sud au château du Haget, voisin du château de la Plagne.

Castelnau-d’Anglès (100 Castelnausiens, 1 194 ha dont 152 de bois), dans les collines juste au NO de Montesquiou, a pour centre un vieux castelnau qui a conservé une part de ses fortifications, mais pas de vrai village. La commune eut plus de 400 hab. en 1830. La Baradée limite à l’ouest le finage, qui comprend une petite partie du lac de la Baradée au SO.

Pouylebon (140 Pouylebonnais, 1 438 ha dont 319 de bois) est aussi sur la pouge qui domine la vallée de la Baradée, mais à 5 km SO de Montesquiou, 10 km ONO de Mirande; château du 13e s. Un camping à l’est, où le finage s’arrête un peu à l’ouest du Lizet.

Monclar-sur-Losse (110 Monclarais, 1 047 ha dont 312 de bois), est à 7 km ONO de Mirande et 6 km au sud de Montesquiou. L’Osse traverse le finage, au pied d’un versant raide découpé et boisé; église et château au pied du coteau rive droite, mairie isolée dans la vallée rive gauche. Le Lizet borde le finage à l’est. La mention «sur Losse» est de 1958, faute d’orthographe comprise.

Bars (140 Barsais, 1 061 ha dont 166 de bois), 9 km au SSO de Montesquiou, 13 km à l’ouest de Mirande, a un tout petit village de crête dans les collines à l’ouest de l’Osse. Au SE dans la vallée de l’Osse, le beau château de Marignan (17e-18e s.), à pigeonnier classé, est flanqué d’un bois et de deux lacs collinaires. Tout près au Cantau dans la vallée de l’Osse, la famille Darré a ouvert et agrandi la Ganadería de l’Astarac, élevage de taureaux de combat de 300 têtes, disposant de 130 ha.

Marseillan (100 Marseillanois, 434 ha), 11 km OSO de Mirande, 7 km au nord de Miélan, est sur le versant doux de l’Osse, dont le cours limite le finage à l’est.

Saint-Maur (150 Saint-Mauriens, 1 384 ha dont 397 de bois) est au contraire à l’est de l’Osse, à 7 km de Mirande comme de Miélan. La N21 traverse le finage du NE au SO; deux lacs collinaires de11 à 12 ha chacun, sans aménagement; château de Loran à l’est.

Laas (300 Laassois, 1 094 ha dont 202 de bois), 11 km au SO de Mirande et 5 km au nord de Miélan, s’orne d’un château du 18e siècle. Le finage va du Bouès à l’ouest, dominé par un haut coteau découpé et boisé, jusqu’à l’Osse à l’est, l’habitat se dispersant sur le versant doux de l’Osse. Laas a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Miélan (1 170 Miélanais, 2 188 ha dont 367 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gers, 14 km au SO de Mirande sur la crête entre les vallées du Bouès à l’ouest et de l’Osse à l’est. Un grand lac de barrage sur l’Osse (70 ha) est assorti d’un village de vacances et d’une base de loisirs. Le village est une bastide perchée de 1284, créée en paréage entre le seigneur local et le sénéchal de Toulouse Eustache de Beaumarchés. Il s’orne d’une place à couverts, nommés ici ambans; collège public, marché du jeudi; entreprise de bâtiment Sud-Ouest Habitat (60 sal.). Miélan a une population stable depuis les années 1930, assez loin de celle des années 1840 et 1850 (2 000 hab.); elle a perdu 160 hab. depuis 1999.

Enfin cinq communes au nord-ouest s’insinuent entre les communautés de Marciac et de Vic-Fezensac.

Bassoues (330 Bassouais, 3 229 ha dont 658 de bois), 6 km à l’ouest de Montesquiou, 18 km NO de Mirande, «village de charme», est une bastide de crête, fondée en 1279 près d’un monastère bénédictin du 11e s. De plan régulier et d’axe est-ouest, elle réunit des restes d’enceinte avec tour, un donjon de 43 m de haut sur 5 niveaux, un château des archevêques d’Auch (16e-17e s.), une église des 15e et 19e s. de style toulousain, une place à couverts. Le donjon abrite un musée-exposition sur les sauvetés, castelnaus et bastides. Le finage est limité à l’est par le cours de la Baradée, traversé au centre par celui de la Guiroue, et s’appuie à l’ouest sur celui de l’Auzoue, dont les sources sont dans la commune et qui s’orne du lac collinaire de Saint-Laurent (42 ha), partagé avec Peyrusse-Grande. Au NE de la commune, le lac de barrage de la Baradée (58 ha) est partagé avec Castelnau-d’Anglès et Montesquiou. Au pied du village à l’est, petit lac de Saint-Fris sur l’Osse, avec base de loisirs et camping près de la basilique isolée de Saint-Fris. La commune a perdu 50 hab. depuis 1999.

Armous-et-Cau (90 Arcausiens, 933 ha dont 154 de bois) est 5 km à l’ouest de Bassoues sur la D946, et à la source du Midour. Le finage atteint le Lys au sud. Aucun lieu-dit ne rappelle les deux noms composant celui de la commune depuis 1794.

Louslitges (74 Louslitgeois, 1 203 ha dont 195 de bois) est à 10 km ONO de Bassoues, avec pour axe la haute vallée du Midour.

Mascaras (60 Mascarassais, 595 ha) est à 6 km SSO de Bassoues, avec un habitat tout épars dans les collines; le finage est bordé au sud par le vallon du Lys.

Saint-Christaud (66 Saint-Christophins, 1 100 ha dont 194 de bois), 6 km au sud de Bassoues, 14 km à l’ouest de Mirande, est une commune sans village sur les collines au nord du Bouès et à la source de la Guiroue. Au centre, une grande église de briques du 13e s. de style toulousain sur un ancien chemin de Compostelle dit chemin d’Arles; panorama étendu; château de Garac un peu au nord.