Avallon, Vézelay, Morvan

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communauté de communes de l’Yonne, associant 48 communes et 19 200 hab. sur 72 140 ha. Le siège est à Avallon, seule commune de plus de 2 000 hab.

Magny (890 Magnycois, 3 075 ha dont 1 038 de bois) est à 8 km ESE d’Avallon. Le village est frôlé au nord par la D606 (ex N6), flanqué au NO par la zone d’activités et le circuit d’automobiles de Bonjuan; fabrique de matériel agricole Mazeron (30 sal.), traitements de surfaces Galvanisation de Bourgogne (15 sal.). L’A6 passe tout au nord (accès n°22 proche), avec la voie ferrée. Au centre s’encaisse la vallée du Cousin, qu’une route traverse au Moulin de Cadoux (1758), site protégé. En aval, le beau site de gorge du Crot de la Foudre n’est accessible que par des sentiers, avec une passerelle sur la rivière. Au sud sur le plateau, un autre groupe d’habitat réunit les hameaux de Marrault et du Pavillon, ornés du château (avec parc) et des deux étangs de Marrault (30 et 16 ha, au sein d’un ensemble protégé de 195 ha. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999

Cussy-les-Forges (350 Casséens, 1 362 ha dont 462 de bois), 11 km ESE d’Avallon, est sur la N6 (D606), munie d’un contournement. Le Cousin s’encaisse au sud; site nautique au moulin de Grandjean et forêt de Villiers; +40 hab. depuis 1999.

Sainte-Magnance (480 hab., 1 937 ha dont 572 de bois), 16 km ESE d’Avallon, est aussi sur la D606. Le finage traverse la Romanée au SO, sous le hameau de Villeneuve; carrières au SE. Au NE, une extension du finage atteint les méandres encaissés du Serein, incluant les hameaux jumeaux de Touchebœuf et Champ Morlin. La commune est limitrophe de la Côte-d’Or. Sa population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (un tiers).

Bussières (130 Buxenois, 1 162 ha dont 391 de bois), 19 km ESE d’Avallon, est traversée par le Cousin (un étang à l’est) et, au sud, son sous-affluent le Creusant (deux étangs successifs). La commune est sans village, son habitat dispersé en plusieurs petits hameaux; la mairie est à celui des Chaumes Mathey, au-dessus des deux étangs du Creusant. À l’est, la commune est limitrophe de la Côte-d’Or.

Beauvilliers (80 hab., 621 ha), 21 km ESE d’Avallon, a deux hameaux, Beauvilliers le long de la D63 avec le château de Grésigny (17e, inscrit), Sully au NO. Le finage est borné au SO par la vallée encaissée du Trinquelin, au NE par celle du Creusant.

Saint-Léger-Vauban (370 Léodégariens, 3 381 ha dont 1 659 de bois), a un village-rue, lieu natal du maréchal architecte (1633-1707), et lui a emprunté de quoi compléter son nom en 1867; la Maison Vauban est une branche de l’écomusée du Morvan. Le finage s’étend loin au sud dans la forêt de Saint-Léger, entre la vallée du Trinquelin à l’ouest et la limite départementale à l’est. Le Creusant a sa source au sud-est et alimente trois étangs. Dans la vallée du Trinquelin au sud, l’abbaye de la Pierre-qui-vire a été fondée en 1850 en forêt; fabriquant des fromages (proches du saint-florentin), admettant retraites, stages, visites et quasi-pèlerinages, elle reçoit près de 40 000 visiteurs par an. La commune est limitrophe à la fois de la Côte-d’Or et de la Nièvre. La population a baissé de 80 hab. depuis 1999.

Quarré-les-Tombes (660 Quarréens, 4 605 ha dont 2 142 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 20 km au SSE d’Avallon, à 460 m sur le plateau du Morvan. Elle descend de l’ancienne Careacum; son nom a été complété dès avant 1790 en raison des 112 sarcophages qui y ont été trouvés, et dont l’origine reste obscure. Dans la forêt domaniale du Duc (1 230 ha) au sud du village, on visite des rochers granitiques, dont la Roche des Fées, et un parc à daims; en forêt, étang du Griottier Blanc (10 ha) avec base de loisirs. Au nord, hameaux-rues de Villiers les Potots et Velars le Comte. La commune est limitrophe de la Nièvre. Elle avait plus de 2 000 hab. en 1900, 1 200 en 1950; elle a encore perdu 80 hab. après 1999.

Saint-Brancher (300 hab., 2 202 ha dont 529 de bois) est à15 km SE d’Avallon, sur le plateau ancien dans lequel s’enfonce à l’est le Trinquelin; hameaux de Saint-Aubin au sud, Villers Nonains au nord, Auxon à l’ouest.

Saint-Germain-des-Champs (370 Campigermanois, 3 592 ha dont 1 345 de bois), 12 km au sud d’Avallon sur le plateau ancien, est limitrophe de la Nièvre au sud. À la limite SO a été édifié en 1932 sur la Cure le barrage du Crescent dont le plan d’eau de 165 ha (14Mm3) est partagé avec Chastellux à l’ouest et surtout Marigny-l’Église (Nièvre) au sud. Ce barrage-poids rectiligne, long de 330 m et haut de 31 m, sert à régulariser les débits et à aplatir les crues de l’Yonne et donc de la Seine à Paris.

Chastellux-sur-Cure (140 hab., 1 055 ha dont 236 de bois), 15 km au sud d’Avallon a un château du 13e s. avec parc, restauré au 19e, auprès d’un village minuscule dans un finage d’habitat dispersé. Le barrage du Crescent est à la limite NE du finage. Celui-ci s’enfonce en coin dans le département de la Nièvre qui le borde sur trois côtés. La D944 le traverse. La commune n’a ainsi que Saint-Germain-des-Champs comme voisine dans l’Yonne. La mention sur-Cure a été ajoutée en 1892.

ouest

Island (190 hab., 2 064 ha dont 905 de bois) est à 6 km OSO d’Avallon dans le Parc du Morvan. Son finage jouxte celui d’Avallon au SO; la D957 le traverse au NO. Le petit village a un château renaissance (hôtellerie); au SO, ferme du Saulce avec chapelle des Templiers (12e). Le curieux nom de la commune reste d’origine inconnue; il a jadis été écrit Islent et Ilan.

Tharoiseau (63 hab., 343 ha) est à 12 km OSO d’Avallon sur le flanc d’une avancée de la côte viticole; la D987 passe à la limite nord du petit finage.

Menades (57 hab., 570 ha dont 178 de bois) est à 10 km SO d’Avallon au pied de la Côte.

Domecy-sur-Cure (400 hab., 2 057 ha dont 971 de bois), 14 km SO d’Avallon, a un finage complexe. Il est traversé par la vallée encaissée et sinueuse de la Cure. Sur un promontoire de méandre se perche le hameau de Cure, tout en longueur et où est la mairie. Le village de Donnecy est en arrière au SO, avec un château. À l’est, la centrale hydroélectrique du Bois de Cure est sur la rivière, mais alimentée par une longue conduite souterraine venant du barrage du Crescent, munie à 100 m au-dessus de la centrale d’un bassin perché allongé (4 ha pour 900 m de long sur 40 à 50 m de large). Vers l’aval dans la vallée, barrage de Malassis avec sports nautiques. Au nord sur le plateau campe le village d’Usy, flanqué à l’est par le Bois d’Usy. Au sud de la Cure, le relief est accidenté et, outre Donnecy, inclut les hameaux de Culêtre et Villars-le-Bas. La limite départementale borde le finage à l’est et au sud. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999.

Pierre-Perthuis (120 Perthuisiens, 734 ha dont 182 de bois), 12 km SO d’Avallon à 5 km SE de Vézelay, a son petit village juché sur un promontoire de confluence à un étroit de la vallée encaissée de la Cure, avec pont; ruines féodales, site de la Roche Percée un peu en aval, et en amont site d’escalade au Moulin de Gingon. Au nord sur le plateau se tient le hameau de Précy le Moult; au sud, Bois de l’Épenay. La D958 passe au bout du village.

Fontenay-près-Vézelay (140 Fontanéens, 1 548 ha dont 403 de bois), 16 km SO d’Avallon et 7 km au sud de Vézelay, a trois habitats dans les collines: Fontenay à l’ouest, Pouilly au sud, Sœuvres au NE; la mairie est isolée dans un vallon entre les trois. Quelques bois sont à l’ouest, où le finage lance une queue vers le NO atteignant les sites archéologiques du Crot du Port au-delà du bois de la Provenche. Le finage est limitrophe de la Nièvre au sud et à l’ouest.

Foissy-lès-Vézelay (130 Fusciacusiens, 553 ha) est à 5 km au sud de Vézelay, juste à l’ouest de Pierre-Perthuis dans un vallon qui débouche sur la Cure au hameau de Seigland. La commune a été créée en 1837 à partir de Saint-Père.

Saint-Père (310 Saint-Pérais, 1 528 ha dont 231 de bois) a son village au pied de Vézelay, côté SE, sur la rive gauche de la Cure; restes gallo-romains (fouilles des Fontaines salées au bord de la Cure en amont) et un musée archéologique dont la fréquentation (16 000 visites/an) ne profite que légèrement de la proximité de la basilique; hôtellerie du domaine de l’Espérance (60 sal.), où officiait jusqu’en 2015 le célèbre restaurateur Marc Meneau; camping, nautisme. Le finage s’étend largement à l’est en montant sur le plateau jurassique où il atteint 359 m au Gros Mont. Le hameau de Fontette se perche sur un promontoire du plateau, au passage de la D957 d’Avallon à Vézelay. Saint-Père a perdu en 1837 le territoire de Foissy. La population a baissé de 80 hab. depuis 1999.

Vézelay (430 Vézeliens, 2 183 ha dont 1 401 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 16 km OSO d’Avallon. Le village est perché sur une butte détachée du plateau jurassique, qui domine la vallée de la Cure à l’est et que desservent la D957 et la D951. Vézelay est d’abord un haut lieu de l’art religieux, grâce à sa basilique romane (quelque peu rénovée par Violet-le-Duc), classée au Patrimoine mondial de l’humanité et que fréquenteraient 800 000 visiteurs par an, ce qui en ferait le plus visité des hauts lieux bourguignons. Loin des situations discrètes de nombreuses abbayes, elle trône sur une butte de la côte qui fait face au plateau du Morvan septentrional, et offre ainsi un vaste panorama. Le village a portes et remparts, et trois musées: d’art contemporain Zervos dans l’ancienne maison de Romain Rolland, Maison Jules Roy (écrivain, 1907-2000), Maison du Visiteur (basilique, lapidaire, archéologie). Il figure parmi les «plus beaux villages de France» et possède une cave coopérative. La commune avait 1 300 hab. au début du 19e siècle et sa population n’a guère cessé de diminuer depuis (-80 hab. depuis 1999).

La commune s’étend très largement vers le sud-ouest sur le plateau boisé (forêt domaniale du Vézelien) où elle atteint la limite de la Nièvre; au nord-ouest, hameau-rue des Bois de la Madeleine, au sud-est, camping et auberge de jeunesse à l’Ermitage, hameaux de l’Étang et la Maladrerie. Une AOC viticole bourgogne-vézelay (85% en chardonnay) porte sur 373 ha (120 en production) des communes de Saint-Père (125 ha), Asquins (74 ha), Vézelay (73 ha) et Tharoiseau (61 ha).

Chamoux (100 Chamoutins, 693 ha dont 329 de bois), 8 km à l’ouest de Vézelay, a un petit village dans un vallon encaissé, doublé en aval, au NO, par le hameau de Crai. En amont du village, un original a dessiné un parc préhistorique imaginaire qu’il a baptisé, de son nom, Cardo-Land, parc de loisirs. La commune est limitrophe de la Nièvre.

Asnières-sous-Bois (130 Asniérois, 1 795 ha dont 1 259 de bois), 9 km NNO de Vézelay, a son village sur le versant gauche du vallon de Chamoux et en fond de val au passage de la D36. Le finage est largement boisé, surtout par la forêt de Champornot. Il atteint la limite de la Nièvre au sud. La mention sous-Bois a été ajoutée en 1918.

Lichères-sur-Yonne (51 Lichérois, 1 431 ha dont 1 004 de bois), 16 km ONO de Vézelay, 32 km à l’ouest d’Avallon, a quelques maisons dans un vallon affluent de l’Yonne. Au nord, le château de Faulin, féodal et renaissance, est au pied du versant gauche de la vallée de l’Yonne; la rivière, qui longe le canal du Nivernais, limite le finage au nord. La commune est boisée au sud, et limitrophe de la Nièvre.

Châtel-Censoir (660 Castelcensoriens 2 462 ha dont 1 098 de bois), 28 km ONO d’Avallon a son village sur la rive gauche de l’Yonne au confluent de la vallée encaissée de Chamoux; collégiale des 11e-12e s. et un village de vacances VVF. Il est réputé «station verte de vacances» et «village de caractère» et sert de village-centre équipé. Le finage boisé s’étend vers l’est et le sud; il est limité au NO par le cours de l’Yonne et inclut de ce fait un long secteur du canal du Nivernais et une voie ferrée; base nautique, hameau de la Place au NO. Au sud, la vallée de Chamoux contient quatre étangs. Au NE, le quartier de Vaulabelle est marqué par les méandres encaissés du ru de Brosses.

Merry-sur-Yonne (200 Médériciens, 2 366 ha dont 547 de bois), 26 km ONO d’Avallon, a son petit village au centre d’un grand méandre très encaissé de l’Yonne. Juste au nord, les Rochers du Saussois sont un site célèbre de l’escarpement de la concavité du méandre, avec site d’escalade. Le finage contient à l’ouest le hameau des Maisons à l’orée de la forêt domaniale de Frétoy, au sud le hameau de Magny au bas du versant droit de l’Yonne, à l’extrême sud devant Châtel-Censoir le château Saint-Marc sur le site d’une nécropole mérovingienne (réceptions). Le finage s’étend aussi à l’est de l’Yonne, où sont le hameau du Bois du Fourneau et les grottes de Ravereau et de la Roche à l’Ermite. Tout au nord, il atteint le pied des Rochers du Parc; transports Saint-Marc à Merry (85 sal.).

Brosses (310 Brossards, 1 997 ha dont 1 124 de bois), 22 km ONO d’Avallon, est au milieu du bas plateau entre Cure et Yonne. Le village domine le vallon du ru de Brosses, et il est dominé à l’est par des buttes boisées du Jurassique supérieur. Dans le vallon, il est complété par le hameau du Moulinot. En aval, hameau de Chevroche; en amont, hameau de Fontenille et, plus loin au sud, château de la Cour. Le hameau de la Perrière est au nord-est, celui de Farges à l’est. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Bois-d’Arcy (26 hab., 348 ha dont 217 de bois), 17 km ONO d’Avallon, est une petite commune au sein des buttes boisées.

Montillot (280 Montillotois, 2 245 ha dont 1 372 de bois), 18 km ONO d’Avallon, est au centre d’une large clairière de 450 ha entourée de bois; hameaux de Vaudonjon au SE.

Asquins (310 Asquinois, 2 160 ha dont 940 de bois), 18 km OSO d’Avallon, a son village sur la rive gauche de la Cure juste au nord de Vézelay, et son finage de part et d’autre dans les collines; camping, nautisme.

Domecy-sur-le-Vault (90 Domecycois, 621 ha dont 269 de bois), 11 km à l’ouest d’Avallon, a son village dans un vallon affluent du Cousin, au milieu des collines entre Cure et Cousin.

Vault-de-Lugny (300 Valuciens, 1 520 ha dont 287 de bois), 6 km ONO d’Avallon, a son village des deux côtés du Cousin, avec deux châteaux, dont un classé (13e au 16e) auquel des bras du Cousin servent de douves, et devenu hôtellerie de luxe; l’autre est une maison Louis XIII (Clos Jordan). En aval sont les hameaux de Vermoiron sur la rive gauche, de Valloux sur la rive droite où passent la N6 (D606) et la voie ferrée. La butte de Montmarte, au NO (354 m) a donné des vestiges archéologiques (temple romain). Le nom de la commune était Le Vault avant 1859.

Pontaubert (400 Pontaubertois, 391 ha), 5 km à l’ouest d’Avallon, est à la sortie de la gorge du Cousin et étire ses maisons le long de la D957, surtout à l’ouest du Cousin. Au NE, la commune partage avec Avallon le hameau de Champien.

nord

Annéot (140 Annéotiens, 613 ha) a un petit village à 5 km NO d’Avallon; château (inscrit) du 18e.

Étaule (380 hab., 889 ha), 5 km au nord d’Avallon, a son village au pied du plateau sédimentaire face au sud. Il est complété à l’ouest par un quartier de la gare, et au nord par le village de Vassy, sur un replat du relief et au pied de la butte ronde du Bois des Vassy, avec un château, la mairie et l’école. Vassy n’était qu’un hameau avant la création d’une cimenterie (1835-1885), qui fit croître sa population, provoquant le déplacement de la mairie d’Étaule et l’apparition de l’école. Tout au sud, la zone d’activités du Champ Ravier est partagée avec Avallon. La commune accueille une grosse installation du distributeur avallonnais Schiever, notamment pour les produits frais (290 sal.). La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Sauvigny-le-Bois (730 Salviniens, 1 534 ha dont 176 de bois) est à 4 km au NE d’Avallon; ancien prieuré au sud, négoce alimentaire Schiever (40 sal.) à la limite d’Avallon au SO. Au NO, le finage englobe le hameau d’Étaule le Haut, qui jouxte Étaule dans un ample vallon. Au SE de Sauvigny, hameaux de Bierry, près de la voie ferrée, et de la Cerce au bord de la N6; hôtel du Relais Fleuri (20 sal.). Au NE, château du 18e s. et hameau de Montjalin sur le relief, avec musée des automobiles de chefs d’État. Tout à l’est, un échangeur (n°22) de l’autoroute du Soleil, avec péage, petite zone d’activités et centre d’enfouissement (Suez RV, 25 sal.).

Athie (140 hab., 490 ha), 9 km NE d’Avallon, est un petit village. L’A6 traverse le finage au sud-ouest.

Provency (250 hab., 1 188 ha), 8 km NNE d’Avallon, a quatre habitats: le village sur la D86; hameaux de Genouilly à l’est près de l’A6 (ancienne cimenterie); de Marcilly à l’ouest, qui eut une abbaye de femmes et conserve un château orné d’un parc; de Tour de Pré au nord, perché sur le rebord du plateau, avec un reste du donjon des sires de Prey.

Thory (100 hab., 825 ha dont 234 de bois), 9 km au nord d’Avallon, est au pied de la côte jurassique; au nord, le plateau est en partie boisé par la forêt domaniale de la Nef. La commune s’est détachée de Lucy-le-Bois en 1869; elle avait alors 340 hab.

Lucy-le-Bois (310 Sylviluciens, 1 059 ha dont 270 de bois), 8 km NNO d’Avallon, est au pied de la côte jurassique, sur la rive et le versant gauches du ru du Moulin, affluent de la Cure, et sur la D944. La commune a perdu 80 hab. depuis 1999.

Annay-la-Côte (360 Annéens, 1 292 ha dont 598 de bois), 7 km NO d’Avallon, perche son village sur une avancée de la Côte jurassique; le finage s’étire vers le NO sur le plateau boisé, où s’encaisse le ru du Moulin.

Tharot (100 hab., 235 ha), 8 km NO d’Avallon, a son village sur le revers de la Côte; son petit finage descend à peine dans la plaine.

Girolles (180 hab., 1 635 ha dont 907 de bois), 9 km ONO d’Avallon, est au creux d’un vallon du plateau jurassique, sur un versant formant arrière-côte. Le finage atteint au nord la vallée encaissée du ru du Moulin.

Givry (180 Givryats, 8,43 ha dont 371 de bois), 10 km ONO d’Avallon, est dans la vallée du Cousin, rive gauche. Le finage atteint au NO le confluent de la Cure et du Cousin, que traverse la D951. La D606 (N6) et la voie ferrée longent le Cousin sur la rive droite; carrières au NE sur le plateau calcaire.

Blannay (120 hab., 726 ha dont 307 de bois), 11 km ONO d’Avallon, est au pied du versant gauche de la Cure, à la hauteur du confluent avec le Cousin et au passage de la D951; château des Roches juste au nord. Le finage s’étend un peu vers le NO sur le plateau.

Sermizelles (260 Sermizellois, 701 ha dont 367 de bois) est à 12 km ONO d’Avallon sur la rive droite de la Cure; N6 et voie ferrée passent au pied du versant, que domine l’ancienne tour Malakoff, avec chapelle; nautisme, gare au sud. Le finage mord un peu sur le versant gauche de la Cure mais s’étend surtout sur le plateau boisé à l’est.

Voutenay-sur-Cure (220 Voutenaysiens, 1 004 ha dont 604 de bois), 15 km NO d’Avallon, est en aval de Sermazelles sur la rive droite de la Cure au confluent du ru du Moulin et au passage de la N6 et de la voie ferrée. Le finage s’étend à peu près également de part et d’autre de la Cure. La mention de la Cure dans le nom est de 1912.

Saint-Moré (180 Morillons, 1 198 ha dont 770 de bois),17 km NO d’Avallon, bénéficie d’un site remarquable formé par trois méandres successifs de la Cure. Ils font suite à un promontoire de rive gauche en forme d’oppidum, où a été fouillé le site archéologique du camp défensif de Cora-Villaucerre. Le premier méandre, juste en aval, a été abandonné par la rivière et forme un cirque où le village a pris ses aises; château, camping. La D606 ex-N6 suit la Cure rive droite, passant un peu en aval au hameau de Nailly. Le deuxième n’est guère habité, mais son versant septentrional est truffé de grottes et la voie ferrée comme la N6 s’y engouffrent en tunnel. Le troisième a un promontoire vigoureux et étroit où sont les cinq grottes, et une petite plaine de rive droite. Le versant raide de rive gauche, fort pittoresque, appartient à la commune d’Arcy.

Arcy-sur-Cure (500 Arcyats, 2 633 ha dont 1 119 de bois), 21 km NO d’Avallon est un «village de caractère» et une station touristique réputée pour ses grottes ornées (environ 25 000 ans), son château de Chastenay (14e et 16e s.) et un château du 18e s.; musée municipal. Le vieux centre et la mairie sont sur la rive gauche surélevée, mais l’habitat s’est étoffé dans la plaine de rive droite en rejoignant route et voie ferrée; camping à l’aval. Les grottes sont au sud, sur le versant raide de rive gauche d’un méandre de la Cure, où est également le site de la Roche Taillée; elles reçoivent 50 000 visiteurs par an. La N6 et la voie ferrée traversent deux fois la Cure et rejoignent la rive droite au nord. Le finage a une longue extension vers le sud-ouest, où il englobe le hameau du Lac Sauvin. Il est plus étendu au nord-est de la Cure, où il inclut le hameau du Beugnon, au fond d’un vallon encaissé. La commune a eu plus de 1 600 hab. au 19e s., et sa population n’a cessé de diminuer jusqu’en 1999; elle a repris 40 hab. ensuite. La mention de la Cure dans le nom est ancienne.