Bastides en Haut-Agenais Périgord

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communauté de communes au nord-est du Lot-et-Garonne, associant 43 communes, 16 900 hab., 66 000 ha. Le siège est à Monflanquin, seule commune de plus de 2 000 hab. Le paysage est accidenté de serres étroites et de buttes mais les altitudes restent modérées; vergers de prunes d’ente.

Castelnaud-de-Gratecambe (510 Castelnaudais, 1 723 ha dont 235 de bois), 11 km OSO de Monflanquin et 7 km SE de Cancon sur la N21, est une ancienne bastide des années 1260, perchée sur une étroite serre, parcourue par la N21; viandes Christ (20 sal.); au SE, golf de Villeneuve-sur-Lot à la Menuisière; restes d’un ancien village de Cailladelles au NE. Le nom était seulement Castelnaud jusqu’en 1919. Gratecambe a le sens de Rochecourbe, décrivant le site du village.

Pailloles (340 Paillolais, 916 ha dont 200 de bois), 17 km SO de Monflanquin, éparpille ses maisons sur une échine; à l’est, la vallée de l’Aygue a un étang de barrage de 18 ha; +50 hab. depuis 1999.

La Sauvetat-sur-Lède (670 hab., 1 414 ha), 10 km SSO de Monflanquin juste au nord de Villeneuve-sur-Lot, a son village au SE du finage, au-dessus de la vallée de la Lède dont le cours fixe la limite orientale de la commune; château de Saint-Sulpice (17e) à l’angle SO; vergers. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999 (46%). La commune a été créée en 1852 à partir de Monflanquin, avec 650 hab.; elle était descendue à 350 vers 1970.

Savignac-sur-Leyze (320 hab., 1 138 ha), 7 km SSE de Monflanquin, est un petit village des basses collines; église romane du 12e s. La Leyze, affluent de la Lède, traverse le finage au un peu au nord; +40 hab. depuis 1999. Le nom était Savignac jusqu’en 1921.

Saint-Aubin (440 hab., 1 851 ha dont 170 de bois) est à 11 km SE de Monflanquin; le finage est borné au nord par le cours de la Leyze, accidenté tout au sud par la serre du Pech de Rouet.

Monségur (410 hab., 1 099 ha), 13 km SE de Monflanquin, se perche sur une butte. Le finage est borné au nord par la Leyze et s’achève au SE au-dessus du Lot sans l’atteindre; +40 hab. depuis 1999

Lacaussade (220 Caussadencs, 1 028 ha dont 150 de bois), 6 km SE de Monflanquin, a un très petit village. La Leyze borde le finage au sud; restes de l’ancien château (16e s.) de Cannabasès à l’ouest; +50 hab. depuis 1999.

Montagnac-sur-Lède (270 hab., 1 955 ha dont 530 de bois), 7 km ENE de Monflanquin, a son village sur une basse colline longée au nord par la Lède; église du 12e s. Au nord de la rivière, le finage est boisé; il est plus étendu et découvert au sud; musée «du grain au pain» au Moulin du Cros sur la Lède.

Salles (300 Sallois, 2 158 ha dont 653 de bois), 10 km ENE de Monflanquin, a son village sur la rive droite de la Lède. Son finage s’étend surtout au sud, dans les basses collines, et y atteint le cours de la Leyze; tout au SE, hameau de Vauris. La population n’a pas cessé de décliner des 740 hab. de 1836 à 1999; elle a repris 40 hab. depuis.

Gavaudun (290 Gavaudunois, 2 133 ha dont 1 164 de bois), 13 km ENE de Monflanquin, est traversée par la Lède en un cours sinueux, encaissé dans le plateau calcaire. Le village est sur un promontoire de rive gauche, avec un donjon de 25 m de haut (13e s.), une église classée du 12e, l’ancien prieuré de Laurenque (15e), un musée de préhistoire et une base de loisirs. La population baisse depuis les 1 100 hab. de 1836. Au nord, le finage touche à la limite départementale; il est boisé, surtout vers l’est.

Paulhiac (320 Paulhiacais, 2 189 ha dont 800 de bois), 7 km NE de Monflanquin, a son village au pied d’une butte ronde. Le finage est borné au sud par le cours de la Lède et atteint au nord la limite de la Dordogne; restes d’anciens villages avec église à Bonnenouvelle (16e s.) au NE, Souliès au SO (13e s.). La commune a gagné 90 hab. depuis 1999 (+39%).

Laussou (310 hab., 1 715 ha dont 254 de bois), 8 km NNE de Monflanquin, est une commune sans village: le lieu-dit Laussou, au NE, au bord du Laussou, n’a plus qu’une église (du 12e s.). La mairie est au hameau de Laurès, au SE, également proche du Loussou, qui conflue juste au sud avec la Lède; +70 hab. depuis 1999 (+29%).

Dévillac (140 hab., 925 ha dont 140 de bois), 12 km NNE de Monflanquin, bordée à l’est par le Laussou, a un très petit village sur une échine; camping au NE, où le finage atteint la limite de la Dordogne.

Villeréal (1 320 Villeréalais, 1 392 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 30 km au nord de Villeneuve-sur-Lot sur la rive gauche du Dropt, 13 km NNO de Monflanquin. Comme son nom l’indique, c’est une ancienne bastide royale (1269). Elle conserve un beau plan quadrillé régulier inscrit dans un losange. Elle reste un marché local avec halles (16e s.), église classée du 13e s., maisons anciennes, écomusée du milieu naturel; hippodrome et haras; Intermarché (65 sal.), entreprise Pierra (pierre reconstituée, 85 sal.). Villeréal figure parmi les «villages de charme» et les «stations vertes de vacances». Son finage est entièrement sur la rive gauche du Dropt, et dessine un arc vers le nord-est, incluant l’ancien village de Parisot, absorbé en 1839 avec 250 hab. Sa population se maintient à peu près depuis les années 1920; une fusion avec la commune voisine Rives (220 hab., 1 279 ha) n’a duré que de 1972 à 1981. Villeréal a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Étienne-de-Villeréal (310 hab., 1 462 ha dont 170 de bois) est à 3 km SE de Villeréal; un golf, un camping, +40 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-de-Villeréal (110 hab., 822 ha), 7 km ENE de Villeréal, est bordée au nord par le cours du Dropt et atteint la limite départementale à l’est; transports Mitrans (100 sal.). La commune avait absorbé Saint-Sibournet (90 hab.) en 1829; il en reste un hameau au NO au bord du Dropt.

Parranquet (120 Parranquais, 962 ha), 8 km ENE de Villeréal est de l’autre côté du Dropt, au nord, et également limitrophe de la Dordogne à l’est. Le finage est limité au nord par le cours du Brayssou, affluent de droite du Dropt, doté d’un vaste lac de barrage dit du Brayssou (61 ha) partagé avec Tourliac. La commune n’a pas de centre, la mairie-école est isolée dans la vallée du Dropt, sous le hameau de Roucal qui est sur la première colline; camping au bord du Dropt.

Tourliac (140 hab., 983 ha) 10 km NE de Villeréal, est une commune sans village, limitrophe de la Dordogne sur plus de la moitié de son périmètre, au nord et à l’est. Outre le lac du Brayssou, elle partage à l’ouest le lac de la Ganne (35 ha, 1,5 Mm3) avec Rayet. Elle a gagné 40 hab. depuis 1999.

Rayet (180 hab., 1 002 ha), 4 km NE de Villeréal, limitrophe de la Dordogne au nord, est traversée par le Brayssou. Le minuscule village est tout au sud sur le coteau de droite du Dropt, assorti un peu à l’ouest d’un château à larges douves. Au nord, le hameau de Bariats, plus peuplé, est près du lac de la Ganne.

Rives (240 hab., 1 279 ha dont 140 de bois) est juste au nord de Villeréal sur la rive droite du Dropt, mais n’a pas de centre; village de vacances au bord du Dropt et du lac du Pesquié, au ras de l’hippodrome de Villeréal; ensemble campings avec parc et château à Fonrives au nord. Le finage atteint la limite départementale en pointe.

Mazières-Naresse (130 hab., 893 ha), 4 km NO de Villeréal, a un étroit finage en S qui atteint au nord la limite départementale, et que borde au sud et au sud-ouest le cours du Dropt. Naresse au nord et Mazières au sud ne sont que de très maigres hameaux; la mairie est à Loys au centre, qui n’a pas plus d’habitants. Une fusion de 1826 entre Naresse et Mazières a pris le nom de Naresse, puis en 1889 son nom actuel.

Doudrac (90 Doudracais, 861 ha), 6 km NO de Villeréal, se tient également entre Dropt au sud et limite départementale au nord; l’habitat est dispersé; hippodrome au nord.

Bournel (250 Bournelois, 1 470 ha dont 400 de bois), 6 km OSO de Villeréal, est bordée au nord par le Dropt. Au sud, église (11e-12e) et mairie sont un peu seules, au pied d’une serre contournée qui relève de Montaut.

Montaut (250 Montautais, 1 419 ha), 7 km SO de Villeréal, a un finage en ailes de papillon. Au centre, le village se serre sur une butte; église classée du 15e s. Une serre en Y sépare Montaut de Bournel et porte à l’ouest les restes du prieuré du Mesnil Saint-Martin, au NE le hameau perché de Montaut-le-Jeune; quelques vergers.

Ferrensac (220 Ferrensacois, 1 232 ha), 10 km à l’ouest de Villeréal, 4 km à l’est de Castillonnès, est bordée au nord par le Dropt; dans sa vallée, haras et hippodrome de Lasplaces et château de la Mespoule. Le minuscule village est à l’ouest; au sud, château de Lamothe et vergers; +50 hab. depuis 1999 (+35%).

Castillonnès (1 460 Castillonnésiens, 1 940 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 33 km NO de Villeneuve-sur-Lot, 22 km NO de Monflanquin. C’est une bastide de 1259, en paréage avec l’abbaye de Cadouin, perchée sur une serre, dotée d’une belle place à arcades et de maisons anciennes, dont un hôtel de 1770 (Cours de Thomazeau); «station verte de vacances» avec deux campings, hippodromes et haras, collège public, conserverie de fruits Vergne (60 sal.). Au sud, châteaux de Serrelaure et du Balet, petit hameau de Pompiac avec une ancienne église. La population se maintient avec quelques oscillations, et vient de gagner 110 hab. depuis 1999; elle fut supérieure à 2 000 hab. dans les années 1880. Le finage est très étiré vers le sud; il est flanqué par deux rivières de même nom, la Douyne, qui confluent avec le Dropt aux angles NE et NO. La N21 grimpe sur la serre et a attiré l’habitat tout au long vers le sud.

Cavarc (160 Cavarcois, 1 199 ha), 7 km NE de Castillonnès, a un finage étiré du sud au nord, qui avance dans le département de la Dordogne où il atteint le lac de barrage de la Nette (28 ha) partagé avec Monmarvès; aux environs, château de Canterane et aérodrome de Castillonnès-Cavarc (LF4722), avec aéroclub et ULM, de l’autre côté du Dropt, piste en herbe de 600 m. Le finage est étranglé en son milieu au passage de la Boumègue, qui conflue avec le Dropt au SO. Le Dropt borde le territoire au sud. Cavarc, dans la partie nord, n’est qu’un minuscule hameau, moins peuplé que celui de Saint-Dizier, tout au sud au bord du Dropt, qui vient d’une commune absorbée en 1841 avec 250 hab. (Cavarc en avait alors 330).

Saint-Quentin-du-Dropt (200 Saint-Quentinois, 1 190 ha), 4 km au nord de Castillonnès, est à la limite de la Dordogne et bordée au sud par le Dropt; château Labastide à l’angle SE au bord de la rivière; conserverie de fruits Maître Prunille (pruneaux, 60 sal.), pierre et bétons Orsol (50 sal.).

Cahuzac (310 hab., 804 ha), 3 km ONO de Castillonnès, est bordée au nord par le Dropt, qui fixe ici la limite départementale. Le village est juché sur une serre au dessin très contourné; la N21 écorne le finage au NE.

Lalandusse (220 hab., 937 ha), 5 km à l’ouest de Castillonnès, est sur la même serre que Cahuzac un peu à l’ouest. Le finage est bordé au nord par le Dropt que suit la limite départementale, à l’ouest pas son affluent de gauche le Lacalège.

Douzains (270 hab., 1 266 ha), 6 km OSO de Castillonnès, est bordée à l’est par la Douyne. L’habitat est dispersé, avec un semblant de village sur le relief.

Sérignac-Péboudou (180 hab., 1 212 ha) est à 8 km SO de Castillonnès; le Péboudou est une assez grosse butte au sud du petit village. Au SO, le lac des Graoussettes (40 ha) dessine trois branches derrière un barrage sur la Dourdène; il est partagé avec Saint-Colomb-de-Lauzun et Ségalas. La commune a été créée en 1867, à partir de Ségalas qui est juste au sud, sous le nom de Sérignac; elle l’a complété en 1919. Péboudou est une butte au sud, avec une ferme.

Montauriol (180 hab., 992 ha), 4 km au sud de Castillonnès, a un petit village au bord de la Douyne, avec camping. La limite orientale du finage est longée par la N21.

Lougratte (410 Lougrattais, 2 045 ha dont 140 de bois), 8 km SSE de Castillonnès, 6 km au nord de Cancon, est sur une petite butte au passage de la N21, près d’un étang avec camping; ancien petit village de Tourette à l’est, de Valette au NE, celui-ci issu d’une ancienne commune absorbée en 1840.

Cancon (1 370 Canconnais, 2 449 ha dont 155 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne à 19 km NO de Villeneuve-sur-Lot, 13 km à l’ouest de Monflanquin. Le nom signifierait château (cor) du promontoire (kant), à partir d’un Cantcor devenu Cancurrio puis mal écrit Cancunio. Un ancien château y couronnait un pech, et fut complété en 1255 par une petite bastide seigneuriale étalée sur les pentes; le château a disparu au 18e s. Un peu au sud sur la même serre étroite et contournée, se tient le hameau de Deffès. La N21 suit la crête et traverse tout le finage du nord au sud. Un lac de 14 ha est à l’ouest, traversé par une digue; plusieurs autres lacs collinaires, plus petits, s’éparpillent. La bourgade, «station verte de vacances», avec un camping, se targue d’être la capitale française de la noisette et la fête tous les deux ans: 95% des 4 500 t annuelles passeraient par les installations locales de la société Unicoque, à la marque de l’écureuil Koki, qui s’est associée avec une firme provençale pour les amandes; Cancon a également une sécherie de prunes et une tuilerie. Sa population a peu varié (+60 hab. depuis 1999). Par un usage plaisant de son nom, rendu presque homonyme de la mexicaine Cancún, elle a été choisie comme lieu d’une grande rencontre altermondialiste en 2003, renouvelée en 2010. De 1972 à 1979, Saint-Maurice-de-Lestapel et Bouy-de-Beauregard avaient été réunies à Cacon, qui avait alors dépassé 1 660 hab.

Saint-Maurice-de-Lestapel (110 Saint-Mauriçois, 779 ha) est à 10 km SSO de Castillonnès, 6 km NO de Cancon; le village s’étire sur une échine. Lestapel a été ajouté au nom en 1937; c’est celui du principal ruisseau de la commune, affluent de la Douyne de Montauriol.

Monviel (80 hab., 623 ha) est à 10 km ONO de Cancon; au NO, château de Monviel (17e s.).

Monbahus (640 Monbahusiens, 3 197 ha dont 468 de bois), 9 km à l’ouest de Cancon, s’étire au pied d’une forte butte. La commune est très étendue, et à la source du Petit Tolzac, mais elle a perdu 90 hab. depuis 1999.

Moulinet (200 hab., 1 457 ha dont 215 de bois), 4 km à l’ouest de Cancon, n’a qu’un très petit village sur une colline; église du 12e, château du 18e.

Beaugas (360 Beaugassiens, 2 248 ha dont 170 de bois), 5 km SSO de Cancon, a un finage étiré d’ouest en est, mais pas de village. La N21 suit à l’est la crête d’une serre dans le prolongement de celle de Cancon, dont un diverticule porte le château de la Roquegautier (18e).

Boudy-de-Beauregard (420 hab., 1 007 ha), 6 km à l’est de Cancon, 7 km à l’ouest de Monflanquin, s’est longtemps nommée Boudy; mais l’ancien village, au nord, a peu près disparu tandis que progressait Beauregard, au sud sur la D124: son nom a été ajouté en 1968. De 1972 à 1979, la commune avait fusionné avec Cancon.

Saint-Eutrope-de-Born (700 hab., 3 828 ha dont 492 de bois), 9 km NO de Monflanquin, a de beaux châteaux anciens: Sandaillac (14e s. restauré), devenu hôtellerie avec golf et, plus près de Villeréal, Born, avec petit musée et expositions; la commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Saint-Eutrope se réduit à une église et deux ou trois maisons au NO, non loin du château de Sandaillac; Born est un hameau au NE. La commune a absorbé deux voisines en 1826: Piis se réduit à presque rien à l’extrême SE, comme Villas au NE. Le principal habitat, avec la mairie, est à présent le hameau de Saint-Vivien, au centre dans la vallée de la Gardonne.