Bazois Loire Morvan

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communauté de communes de la Nièvre, associant 46 communes et 15 700 hab. sur 20 900 ha. Le siège est à Moulins-Engilbert. Seule Luzy dépasse 2 000 hab.

Moulins-Engilbert (1 470 Moulinois, 4 076 ha dont 974 de bois, est un ancien chef-lieu de canton, 17 km au SO de Château-Chinon, juste à la bordure occidentale du Morvan. Le bourg, dans la vallée de la Guigne à la traversée de la D985, est surtout connu pour ses marchés de bestiaux avec ventes «au cadran» et spécialité de foire aux «maigres». Il se rehausse d’un ancien château, d’une église abbatiale, d’un label «station verte de vacances» et d’un titre de «petite cité de caractère» et de «porte du Parc» du Morvan; un collège public, foyer social (30 sal.), camping; écomusée de l’élevage et du charolais; un supermarché BI1 (groupe Auchan 25 sal.); château ruiné des 10e et 15e, couvent franciscain, prieuré des 12e et 15e. La commune a plusieurs petits hameaux. Sa population n’a cessé de diminuer depuis les 3 600 hab. de 1886, perdant encore 130 hab. après 1999.

Sermages (200 Sermageois, 2 207 ha dont 568 de bois), 5 km NE de Moulins-Engilbert, a un habitat dispersé; château de la Vaudelle (19e).

Maux (140 Mauxais, 2 260 ha dont 288 de bois), 8 km NNO de Moulins-Engilbert, est une commune d’habitat dispersé sans village. Le Veynon, affluent de l’Aron, traverse le finage à l’ouest.

Tamnay-en-Bazois (170 Tamnayiens, 1 053 ha dont 298 de bois), 12 km NO de Moulins-Engilbert, a son village au bord du Trait à la traversée de la D978 et sur la voie ferrée entre Clamecy et Cercy; une maison des Métiers et du monde rural (musée des arts et traditions populaires), avec centre de formation; hameau de Mouligny au sud, ancienne bifurcation ferroviaire vers Château-Chinon. La mention en-Bazois est de 1896.

Ougny (25 Ougnois, 817 ha dont 219 de bois), 15 km NO de Moulins-Engilbert, n’a pas de village. Le finage est traversé par la D985 et la voie ferrée de Clamecy.

Chougny (80 Chougniens, 1 487 ha dont 508 de bois), 17 km NNO de Moulins-Engilbert, a un très petit village et un château (Chenizot); au nord, jardins de la Maison forte de Cuy; hameau et château de Niault au NE (16e et 19e).

Dun-sur-Grandry (160 hab., 1 191 ha dont 241 de bois), 15 km NNO de Moulins-Engilbert, a un petit village au pied d’une butte dite la Montagne qui monte à 374 m. Au NE, le hameau de Grandry est dans la vallée du Veynon; quelques petits étangs.

Aunay-en-Bazois (230 Aunaysiens, 20 km NO de Moulins-Engilbert), nommée Aunay tout court avant 1961, a fait figure de village-centre sur la D985 avec une petite étoile de routes; mais elle ne cesse de perdre des habitants et des commerces et n’a plus d’école; château du 16e au 18e s. avec jardins. Le finage est traversé par le Trait, que suit la voie ferrée de Clamecy. La commune avait 1 300 hab. en 1881 et a encore perdu 70 hab. après 1999. La mention en-Bazois est de 1961.

Achun (170 Achunois, 2 451 ha dont 615 de bois), 22 km NO de Moulins-Engilbert, est à 2 km NO d’Aunay; étang des Perriaux (7 ha) tout au nord, au-delà du hameau de Fussilly. Tout au SO passe le canal du Nivernais, doté d’une halte de plaisance.

Mont-et-Marré (160 Mont-et-Marrois, 1 800 ha dont 268 de bois), 23 km NO de Moulins-Engilbert, est traversée par le canal du Nivernais qui suit la vallée de l’Alnain et passe près de Marré; halte de plaisance. Mont, ancienne commune intégrée en 1859, n’est plus guère représentée que par une ferme au NO.

Montapas (290 Montapasois, 2 348 ha), 26 km NO de Moulins-Engilbert, perche son petit village sur une butte longée par l’Aron; camping. Le finage a plusieurs hameaux, dont Sermentray au nord, les deux Neuzilly au sud, Lucy à l’ouest et Saint-Benin-des-Champs au SO, commune réunie dans les années 1790.

Châtillon-en-Bazois (910 Châtillonnais, 1 925 ha dont 474 de bois), 17 km ONO de Moulins-Engilbert, est un ancien chef-lieu de canton, 25 km à l’ouest de Château-Chinon. C’est une petite bourgade dans un étroit méandre de la vallée de l’Aron, recoupé par le canal du Nivernais et à la traversée de la D978 de Nevers à Château-Chinon; château (15e et 19e s.) avec parc, office de tourisme du Bazois, port de plaisance sur le canal du Nivernais; village d’enfants; supermarché BI1 (groupe Auchan, 25 sal.); bois de Dély à l’est. Sa population s’est à peu près maintenue après 1950, mais elle avait dépassé 2 000 hab. avant 1885, et a perdu 180 hab. après 1999. La commune a absorbé en 1859 celle de Mingot, au NO, dont ne reste qu’un lieu-dit avec écluse du canal.

Alluy (390 Alluysiens, 2 744 ha dont 410 de bois), 20 km ONO de Moulins-Engilbert juste au sud de Châtillon, est traversée par l’Aron, dont le canal du Nivernais épouse les sinuosités. La D978 traverse le finage au NO.

Tintury (180 Tanturiais, 2 328 ha dont 875 de bois), 22 km à l’ouest de Moulins-Engilbert, est traversée par le Tramboulin. Au SO s’étale le grand étang de Fleury la Tour (49 ha), qui alimente le canal du Nivernais et dont le barrage sur la Canne est près du hameau et du château de Fleury, héritiers d’une commune de Fleury-la-Tour absorbée en 1862. La commune n’a pas de village; hameaux de Grond au nord, de Touteuille à l’est. Elle contient au SE au partie de la forêt domaniale de Vincence.

Biches (300 Bichois, 2 455 ha dont 1 102 de bois), 16 km ONO de Moulins-Engilbert, a un habitat dispersé avec un très petit village. Au sud règne la forêt domaniale de Vincence, où est un chêne remarquable dit du Camp des Romains. Au NE, l’Aron et le canal traversent une partie du finage en sinuant aux environs du hameau de Romenay; port de plaisance à l’écluse de Fleury.

Brinay (150 hab., 1 590 ha dont 321 de bois), 12 km ONO de Moulins-Engilbert, est traversée au sud par l’Aron et le canal du Nivernais, à l’est par le Trait et la voie ferrée; hameaux de Brienne près du village au SE, de Bernay au sud du canal.

Limanton (240 Limantonnais, 4 693 ha dont 952 de bois), 8 km à l’ouest de Moulins-Engilbert, est traversée par l’Aron, qui y reçoit rive gauche presque ensemble le Trait et le Veynon à l’ouest du village. Dès lors, la vallée accueille aussi le canal du Nivernais et la voie ferrée. Le hameau de Panneçot au sud, accompagné sur un promontoire rive gauche par celui des Sarreaux, y a un port avec plan d’eau, plaisance et camping; un peu au nord, le château d’Anizy (12e au 18e s., surtout 16e s.) est au bord de l’Aron. Le village se tient sur une butte du versant gauche de la vallée. Le château de Limanton (16e s. et remaniements ultérieurs) y est visité pour ses jardins; quelques ruines de l’ancienne abbaye de Bellevaux se voient à la limite nord de la commune au bord du Veynon; hameau de Nantilly au NE au bord du Morion, qui passe au pied du village et rejoint l’Aron peu après. Plusieurs étangs sont à l’est du finage, dont le plus étendu, au SE, est celui des Pâtureaux (12 ha). La population a baissé de 70 hab. depuis 1999.

Vandenesse (310 Vandenessois, 3 249 ha dont 1 483 de bois), 10 km SSO de Moulins-Engilbert, a son village dans la vallée de la Dragne, avec château et camping. La vallée de l’Aron est à l’ouest du finage, mais partagée avec Isenay, au point que le canal du Nivernais est à l’extérieur de la commune. La partie orientale du finage est dans le Bois de Morillon, où sont l’étang (27 ha) et le domaine de Chèvres; hameau de Nourry au NE. La population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Montaron (160 Montaronais, 3 340 ha dont 1 554 de bois), 13 km SSO de Moulins-Engilbert, n’a pas de village. L’Aron borne le finage à l’ouest, le canal du Nivernais lui est extérieur. Le hameau de Pouligny, à l’ouest, est au bord de la voie ferrée et de la D37 qui l’accompagne; hameau de Creulle au nord. Au sud, le finage est très boisé, en partie par la forêt domaniale de Buremont.

Isenay (100 hab., 2 017 ha dont 253 de bois a), 5 km SO de Moulins-Engilbert, a un très petit village juché sur le rebord du bas plateau qui domine à droite la vallée de l’Aron. Juste à l’ouest, le château du Tremblay (15e) est sur la hauteur voisine. Le canal du Nivernais passe au pied des deux. Au sud, le hameau de Mazille est au bord de la voie ferrée et de l’Aron.

Montigny-sur-Canne (160 Monticannois, 3 036 ha dont 494 de bois), 16 km OSO de Moulins-Engilbert, a son petit village sur un léger relief de rive gauche de la Canne; le finage contient plusieurs petits hameaux, châteaux et étangs.

Saint-Gratien-Savigny (120 hab., 1 953 ha dont 368 de bois), 18 km SO de Moulins-Engilbert, est une commune sans village, avec quelques domaines et châteaux. Elle est traversée par la Canne. Au SE, le finage est borné par l’Aron et contient 2,5 km du canal du Nivernais. La commune a été formée par une fusion de 1834, mais les deux éponymes ne correspondent qu’à des lieux-dits.

Cercy-la-Tour (1 770 Cercyquois, 4 557 ha dont 1 309 de bois), 22 km SO de Moulins-Engilbert, 16 km à l’ENE de Decize, est dans un petit bassin de confluence de l’Aron, de l’Alène et d’autres ruisseaux, avec bifurcation ferroviaire et port de plaisance sur le canal du Nivernais; un collège public. Le centre ancien est sur le bas versant droit de l’Aron, dont le cours est élargi par un barrage et pourvu de deux bases nautique et de plaisance, d’un camping. L’habitat s’est déployé vers le NE sur la hauteur, et dans la plaine de l’Aron rive gauche le long de la D10 vers la gare, où sont les entreprises, et bien au-delà jusqu’au croisement de la D981 et au hameau de Champlevois. Le grand bois de Champlevois occupe le SE de la commune. D’autres bois sont sur les collines au NO, assortis d’une série de petits étangs de barrage.

L’activité de la bourgade est marquée par la présence d’une grosse usine, qui fabriqua des réfrigérateurs à partir de 1960 avant de passer aux cycles Peugeot puis à Ecia; il reste 130 salariés de Faurecia (sièges pour automobiles); supermarché Atac (groupe Auchan, 25 sal.); tranports TC 58 (85 sal.) et TC vrac (30 sal.). Les environs de Cercy sont réputés pour leurs élevages de chevaux de course. La population communale avait atteint 2 600 hab. vers 1880; assez stable depuis les années 1930, elle a baissé de 380 hab. après 1999 (-18%).

Charrin (620 Charrinois, 2 630 ha dont 225 de bois), 32 km SO de Moulins-Engilbert, 11 km ESE de Decize, a son village au pied du versant droit de la Loire, sur la D979; hameau des Arbelats au NO, sur la même route.

Saint-Hilaire-Fontaine (180 Fontanhilariens, 2 337 ha dont 828 de bois), 34 km SO de Moulins-Engilbert, a son village à 3 km au SE de Charrin, au pied du versant droit de la Loire et sur la D979. La commune touche par la Loire, sur 4 km, au département de l’Allier et, juste à l’est au confluent de la Cressonne, au département de Saône-et-Loire. Son finage s’étire en pointe vers le nord dans la forêt de Briffault.

Montambert (130 hab., 2 597 ha dont 1 433 de bois), 30 km OSO de Moulins-Engilbert, n’a pas de village. Au nord, dans une clairière de la forêt de Briffault, plusieurs domaines et la mairie se dispersent parmi une dizaine d’étangs de barrage. Au sud, le paysage est plus ouvert, mais aussi avec étangs et domaines. La Cressonne borne le finage au sud et a fixé la limite départementale de la Saône-et-Loire; elle atteint la Loire peu après, à Saint-Hilaire-Fontaine.

Fours (650 hab., 2 553 ha dont 1 189 de bois), à 23 km SSO de Moulins-Engilbert, est à 10 km au SE de Cercy-la-Tour sur la 981, accompagnée par la voie ferré du Creusot. C’est un ancien chef-lieu de canton. L’Alène limite son finage au nord; le sud est boisé, avec des étangs. La population communale n’a guère cessé de décliner depuis les 1 700 hab. de 1891, perdant encore 140 hab. après 1999.

La Nocle-Maulaix (280 Noclois, 3 266 ha dont 1 218 de bois), 31 km SSO de Moulins-Engilbert, est limitée au sud par la Cressonne et la Saône-et-Loire. Le petit village est juste au sud de l’étang de Marmont (18 ha) avec base de loisirs et camping; bois de Maulaix au NO. La commune était Nocle avant la fusion avec Maulaix intervenue en 1864; elle avait plus de 1 200 hab. en 1881.

Thaix (51 hab., 2 004 ha dont 590 de bois), 21 km SSO de Moulins-Engilbert, n’a pas de village. L’Alène borne le finage au sud; bois et étangs, surtout au NE.

Rémilly (150 hab., 3 643 ha dont 1 202 de bois), 24 km au sud de Moulins-Engilbert, a un embryon de village au SE, sur la rive gauche de l’Alène, qui traverse tout le finage, comme la voie ferrée vers Le Creusot qui la suit à distance; bois et petit hameau de la Verrerie au nord, plusieurs étangs.

Lanty (120 Lantycois, 1 206 ha dont 415 de bois), 27 km SSE de Moulins-Engilbert, est sur le massif ancien du Morvan et a quelques maisons sur un coteau dominant la D981, suivies à l’ouest par le hameau du Charnay; quelques bois et étangs.

Avrée (80 hab., 1 303 ha dont 174 de bois), 24 km SSE de Moulins-Engilbert, 10 km ONO de Luzy, est une commune d’habitat dispersé traversée par l’Alène et la voie ferrée. La D981 passe tout au sud.

Savigny-Poil-Fol (130 Savignyens, 1 730 ha dont 748 de bois), 32 km SSE de Moulins-Engilbert, a quelques maisons dispersées dans un finage allongé d’ouest en est et boisé à l’ouest, sur le rebord du Morvan.

Ternant (190 hab., 1 938 ha dont 351 de bois), 35 km au sud de Moulins-Engilbert, est aux sources de la Cressonne, avec un habitat très dispersé sur le massif ancien; Bois des Chauffages à l’ouest. La commune est limitrophe de la Saône-et-Loire. Elle a perdu 50 hab. depuis 1999.

Saint-Seine (210 Saint-Seinois, 1 773 ha dont 252 de bois), 38 km au sud de Moulins-Engilbert, a un embryon de village dominé à l’est par la butte du Mont d’Azy (320 m) sur les premiers reliefs occidentaux du Morvan; la Cressonne traverse au NO le finage, que la Saône-et-Loire borne sur trois côtés.

Tazilly (200 Tazillicois, 2 581 ha dont 495 de bois), 32 km SSE de Moulins-Engilbert, est une commune d’habitat dispersé sur le massif ancien, en limite de la Saône-et-Loire. La D973 traverse le finage au sud-est; tout au sud, hameau, château et parc de Chigy, avec camping et étangs. La commune est contiguë à Luzy à l’est.

Fléty (110 Flétois, 2 006 ha dont 232 de bois), 31 km SSE de Moulins-Engilbert, est juste à l’ouest de Luzy et traversée par l’Alène, la voie ferrée du Creusot et la D981. Elle n’a pas de village; ballastière sur le relief au bord nord de l’Alène et de la voie ferrée.

Millay (450 Millaycois, 3 755 ha dont 355 de bois), 31 km SE de Moulins-Engilbert, 7 km NE de Luzy, a un finage étendu, montant au nord à 457 m au hameau du Bois de Velle, à 458 m à l’est dans le bois de Manizot. L’Alène y a sa source à l’est. La D981 et la voie ferrée traversent le finage au SE, en entrant en Saône-et-Loire; plusieurs petits étangs. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999; elle avait dépassé 1 650 hab. en 1891.

Poil (140 Pixiens, 2 702 ha dont 672 de bois), 33 km SE de Moulins-Engilbert, 13 km NE de Luzy, est limitrophe de la Saône-et-Loire; elle n’a qu’une esquisse de village en pays d’habitat dispersé, deux châteaux, plusieurs étangs. Son relief monte à 528 m sur la butte de Meux tout au nord. La limite sud de la commune, quasi-rectiligne, et qui est aussi celle du département, suit le tracé de la D981. Poil avait été réunie à Larochemillay vers 1790 et s’en est séparée en 1861. Il va de soi que son nom est sujet à d’innombrables plaisanteries dont la moindre est «Vivre à Poil». Elle avait 810 hab. à sa naissance et se dépeuple depuis 1891 où elle fut de 940 hab.

Larochemillay (240 Millirupétiens, 4 115 ha dont 1 928 de bois), 26 km SE de Moulins-Engilbert, a son village vers 400 m au-dessus de la vallée de la Roche, affluent de l’Alène qui descend du Mont Beuvray vers le sud-ouest et traverse aussi Millay. Il a conservé des rues et maisons anciennes et un château du 18e s.; camping en hauteur au nord à la Forêt (585 m). Le finage monte au NE sur le Mont Beuvray sans toutefois atteindre son sommet, s’arrêtant à 784 m. Il comporte au NO une extension dans un large bassin de têtes de vallons descendant vers Chiddes par le Tillot, piqueté d’habitats épars dont Montjouan et Champ Robert. La commune avait plus de 2 200 hab. dans les années 1850, 1320 après la scission de Poil, 1 750 en 1904 et s’est fortement dépeuplée depuis, perdant encore 50 hab. après 1999.

Chiddes (340 Chiddois, 2 604 ha dont 472 de bois), 26 km SE de Moulins-Engilbert et 9 km NNO de Luzy, a un finage vallonné d’habitat dispersé, traversé par la D985 et qui dépasse de peu 500 m au nord. Le petit village est dominé par la butte du Mont Charlet (360 m, table d’orientation); d’autres buttes accidentent le territoire au nord.

Sémelay (240 Simelagois, 3 353 ha dont 1 008 de bois), 19 km SSE de Moulins-Engilbert, a son village sur une croupe en bordure du massif ancien; elle a perdu 50 hab. depuis 1999. L’Alène s’encaisse au sud, suivie par la voie ferrée du Creusot. La D985 traverse au nord en sinuant, passant par le hameau des Montarons; un peu à l’ouest, hameau du Vernay. La partie NO du finage, boisée, est en dehors du massif ancien.

Saint-Honoré-les-Bains (760 Saint-Honoréens, 2 512 ha dont 1 105 de bois),11 km SSE de Moulins-Engilbert, est une station thermale et «station verte de vacances» au milieu des bois, avec un casino du groupe Partouche relativement petit mais tout de même nommé le «Végas»; plusieurs établissements de cure et maisons pour enfants; maison familiale rurale. Le village est sur la D985 et son habitat s’est très étalé d’est en ouest; à l’ouest, étang, base de loisirs et camping; un autre camping au village; musée de la Résistance (G. Perraudin). La station, qui reçoit 3 000 curistes par an (54 000 nuitées), est sur la faille bordière du Morvan, dont les proches reliefs montent vers l’est, atteignant 556 m à la Vieille Montagne au SE et émaillés de petits hameaux dont la Queudre tout au NE; grand bois Mousseau au SO. Saint-Honoré a ajouté «les Bains» à son nom en 1974 seulement; sa population avait atteint 1 720 hab. en 1886 et n’a guère cessé de diminuer jusqu’en 1999.

Préporché (210 Préporchois, 2 989 ha dont 600 de bois), 9 km SSE de Moulins-Engilbert, a son petit village à seulement 2 km au nord de Saint-Honoré, mais son finage s’étend largement vers le nord et l’est, où il atteint 637 m au Mont Genièvre. L’habitat est très dispersé; la partie occidentale du finage est dans le bassin sédimentaire. Le château de Montjoux (18e s.), au nord du finage de Préporché, est à 4 km SE de Moulins-Engilbert. La commune avait 1 400 hab. avant 1870.

Onlay (150 hab., 1 954 ha dont 574 de bois), 8 km ESE de Moulins-Engilbert, est traversée par la Dragne, et par le GR du Tour du Morvan. Elle a eu920 hab. en 1886 et en a encore perdu 40 depuis 1999.

Villapourçon (420 Villapourçonnais, 5 043 ha dont 2 030 de bois), 14 km ESE de Moulins-Engilbert, est aux sources de la Dragne, affluent de l’Aron (30 km de long), sous les hauteurs des monts Prénelay et Beuvray. La commune touche au sud-ouest à la butte du mont Genièvre (637 m, vaste panorama). Juste au sud, une extension du finage contient le hameau de Sanglier et, tout au bout, le site de la Pierre Aiguë, un filon de quartz dentelé. Au nord-est, le relief culmine à 808 m sur une butte truffée de pylônes. À l’est, le finage est voisin de Glux-en-Glenne et contient plusieurs hameaux, ainsi que l’étang (7 ha), le hameau et le moulin de Rangère. La population avait atteint 3 200 hab. en 1901, puis est passée au-dessous de 2 000 en 1929, au-dessous de 1 000 en 1965; elle a baissé de 130 hab. après 1999.