Béarn des Gaves

'

Highslide JS

communauté de communes des Pyrénées-Atlantiques, associant 53 communes, 24 600 hab. sur 44 200 ha. Elle jouxte le Pays Basque au nord-est. Le siège est à Salies-de-Béarn, seule commune de plus de 2 000 hab.

Bérenx (440 hab., 1 359 ha dont 240 de bois), 8 km au nord-est de Salies, est au débouché d’un vallon dans la plaine du Gave, plus étroite ici et que l’autoroute délaisse devant le village pour passer sur la rive droite. Le finage est donc surtout sur les collines au sud, que traverse la D33. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999.

Lahontan (510 hab., 1 464 ha) est à 11 km NNO de Salies, mais les communes sont jointives. Le village est au bord de la terrasse du Gave de Pau. L’autoroute A64 passe un peu au sud, au pied des collines. Le finage est limitrophe des Landes au nord et à l’ouest et contient des étangs de sablières au SE. Isolée au nord-est au bord du Gave, la chapelle mariale d’Abet (13e et 14e s.), à clocher-tour et vaste nef, est issue d’une ancienne abbaye de templiers et a longtemps servi d’église paroissiale. À l’est, un abattoir de porcs et une usine à jambons du groupe Euralis (Fipso, 270 sal.) datent de 2001. Au sud, le finage monte sur les collines boisées. La commune avait 1 300 hab. en 1821, 750 en 1921 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999; elle a repris 100 hab. depuis 1999.

Carresse-Cassaber (690 hab., 1 391 ha) est à 7 km à l’ouest de Salies. Le village de Carresse est sur une terrasse de rive droite du Gave d’Oloron; fronton. La mairie est à Cassaber, au nord-ouest sur le relief dominant la rive droite du Saleys. Leur fusion est de 1972. Le finage, limité à l’ouest par le Gave, se partage entre plaine et terrasses au sud du Saleys, collines au nord; une vaste carrière est exploitée par les plâtres Siniat (ex-Lafarge, 30 sal.) à l’est de Cassaber. La population s’est accrue de 210 hab. depuis 1999 (+44%).

Léren (220 hab., 457 ha), 14 km ONO de Salies, à l’angle nord-ouest du territoire communautaire et à la limite des Landes, a un habitat totalement dispersé entre plaine du Gave d’Oloron et terrasse; fronton. L’autoroute A64 se faufile à la limite nord de la commune sur la rive gauche du Gave. Au NO, la haute terrasse est trouée de petites dépressions abritant des étangs.

Saint-Pé-de-Léren (260 hab., 531 ha) est une commune d’habitat tout aussi dispersé, juste au sud de Léren, sur la haute terrasse du Gave; fronton.

Saint-Dos (160 Sendosiens, 184 ha) groupe au contraire ses maisons sur la D28, sur la rive gauche du Gave d’Oloron en amont de Saint-Pé, 10 km à l’ouest de Salies sur la basse terrasse, à laquelle se limite son petit finage.

Auterrive (130 Auterriverains, 308 ha) est juste au sud de Carresse mais sur la rive gauche du Gave, sur un promontoire avancé de la basse terrasse vers l’est, contourné par un méandre du Gave. Le pont entre Carresse et Auterrive est le seul qui relie Salies aux six communes de la partie nord-occidentale du territoire intercommunal — qui ont un accès commode à Peyrehorade par la D28. Au sud-ouest, le territoire d’Auterrive contient le lac et le hameau de Dumirail dans une partie basse marécageuse de la plaine du Gave, au pied de la terrasse.

Castagnède (220 hab., 833 ha dont 198 de bois) est à 7 km OSO de Salies sur la rive droite du Gave, au pied d’une forte butte, la Pène de Mu. Le Bourguet prolonge le village au nord-est au pied de la même butte. Le finage s’étire vers l’est jusqu’à Lasbordes.

Escos (240 hab., 561 ha) est en face de Castagnède sur un élément de terrasse dominant le Gave, rive gauche, mais sans lien avec Castagnède si ce n’est par le pont de l’ancienne voie ferrée abandonnée. Son finage monte au sud sur le relief, strié de chemins rectilignes parallèles; fronton au village.

Sur une haute terrasse dominant la plaine du gave d’Oloron à 11 km OSO de Salies, Labastide-Villefranche (350 hab., 1 527 ha dont 442 de bois) est issue d’une bastide abbatiale des environs de 1292, dont le plan régulier a été conservé; elle a des maisons anciennes et une vieille tour (14e s.), un fronton de pelote. Son finage est étendu sur les collines au nord-ouest, où sont le hameau et la chapelle d’Ordios (12e s., inscrite), mais limité dans la plaine où il se réduit à une bande marécageuse au pied du village, agrémentée de quatre étangs, le cinquième étant sur le territoire d’Auterive; château Bijou (18e s.) avec parc, juste au nord du village. La commune avait un millier d’habitants au premier tiers du 19e s. Elle a regagné 50 hab. depuis 1999.

Abitain (100 Abatinois, 659 ha) est 5 km en amont de Labastide, 9 km NO de Sauveterre, sur le bord de la terrasse mais un peu à l’écart du Gave, qui fait devant le village une courbe vers l’est. Le finage s’étage en quatre terroirs de la basse terrasse à la moyenne qui porte le village, à la haute terrasse qui est peu habitée, et aux collines qui les dominent; au sud, le quartier de Lahire a une certaine cohésion à travers ces terroirs successifs. La D28 se poursuit sous le nom de D936; fronton.

Oraàs (180 hab., 1 057 ha) est à 9 km SO de Salies, 8 km NO de Sauveterre sur la terrasse principale de rive droite du Gave d’Oloron. Le finage atteint au sud le confluent de l’Héure et du Gave au hameau de Cautérou. À l’est, le hameau de la Saline est dans un vallon échancrant le coteau qui domine la plaine du Gave. Le finage monte en pointe vers le nord-est dans les collines jusqu’au hameau de Lasbordes.

Athos-Aspis (220 Athosais, 590 ha) est à 3 km au sud d’Oraàs, 5 km NO de Sauveterre, sur un promontoire de la haute terrasse. Aspis est un hameau de structure lâche sur la moyenne terrasse et à mi-chemin de Sauveterre. Le territoire communal, limité au nord par le cours de l’Héure, ne va pas très loin dans les collines à l’est. Athos et Aspis ont fusionné en 1842.

Sauveterre-de-Béarn (1 500 Sauveterriens, 1 454 ha dont 628 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Oloron à 39 km NO de la ville, 10 km au sud de Salies-de-Béarn. Le bourg est sur la terrasse de rive droite du Gave d’Oloron en amont du confluent du Saison. C’est une ancienne sauveté du clergé (12e s.), dont restent des fortifications, un château avec donjon, une église romane du 12e s. avec large terrasse ombragée et de nombreuses maisons anciennes (13e-16e s.) qui l’ont fait classer parmi les «villages de charme». Au milieu d’un petit méandre du Gave, l’île de la Glère agrémente encore le site. Un faubourg d’Oreyte s’est modérément peuplé sur la rive gauche, où le finage est très limité. La ville a un collège public et un privé; jambons Delpeyrat-Chevallier (60 sal.), maçonnerie Larressat (30 sal.); informatique Octea (20 sal.); frontons, camping.

La commune avait 1 600 hab. en 1886, 1 200 en 1936 puis sa population a augmenté jusqu’à 1 570 hab. en 1975, un peu baissé ensuite; elle a regagné 40 hab. depuis 1999. À l’est sur la terrasse se tient le hameau de Sunarthe. Au nord, le finage dépasse deux crêtes de collines successives dominant les vallées de l’Arrioutègue et de l’Héure, affluents de droite du Gave, pour monter jusque sur la crête dominant la vallée du Beignau qui est dans la commune de Salies-de-Béarn, et au hameau de Lasbordes partagé avec Salies.

Autevielle-Saint-Martin-Bideren (220 hab., 587 ha) est juste à l’ouest de Sauveterre, et vient d’une fusion de 1842. Bideren est sur la pointe de confluence du Gave et du Saison, avec un château au-dessus de la rive gauche du Gave. Autevielle est proche, sur la terrasse de rive gauche du Saison; le pont de la D936 les relie. Saint-Martin est un peu plus au nord sur le rebord de la terrasse du Saison dominant le confluent. À l’ouest, le finage monte sur les collines boisées mais sans s’étendre beaucoup. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (+83%).

Guinarthe-Parenties (240 hab., 248 ha) est juste au sud de Sauveterre, au passage de la D933, ancienne route nationale vers Saint-Jean-Pied-de-Port. Les deux villages, Parenties en amont au SE et Guinarthe sur la grand-route, sont sur le rebord de la terrasse au-dessus de la rive droite du Saison; au nord, le finage touche à la rive gauche du Gave. Les communes ont été réunies en 1845. Leur voisine Osserain-Rivareyte, quoiqu’au bord du Saison, Rivareyte étant même sur la rive droite, a choisi d’adhérer à la communauté d’agglomération du Pays Basque (en Amikuze).

Saint-Gladie-Arrive-Munein (210 hab., 653 ha) est sur la large terrasse entre Gave et Saison et vient d’une fusion de communes de 1841. Saint-Gladie (où est la mairie) est à 3 km au SE de Sauveterre et a une église classée des 12e et 14e s. Munein est sur le rebord de la terrasse au-dessus du gave, au nord, où passe la D936. Arrive est en position symétrique sur la droite du Saison au sud, où passe la D23. Mais le finage possède une extension vers le sud dans les collines au-delà du Saison, montant au Turon d’Espiaute (201 m). La commune accueille l’entreprise de génie thermique SFEI (45 sal.), le négoce de matériaux Etchegintza (30 sal.).

Espiute (110 hab., 409 ha) est dans la petite plaine de rive gauche du Saison, à 7 km SE de Sauveterre; son finage est entièrement au sud du Saison et a une large section des collines méridionales, où s’encaisse la vallée de Lafaure.

Barraute-Camu (170 hab., 394 ha) est à 5 km ESE de Sauveterre. Son finage, issu d’une fusion de 1841, se limite presque aux terrasses de rive gauche du Gave. L’habitat se répartit en trois hameaux: deux proches du Gave, Barraute en amont, Camu en aval, proche de Munein; Lahitau en retrait au sud-ouest au pied de l’extrémité occidentale des collines.

Plusieurs communes se partagent les collines à l’est de Sauveterre.

Andrein (130 Andreinais, 780 ha dont 300 de bois) est une commune d’habitat très dispersé, sans village, entre Laàs et Sauveterre, face à Barraute-Camu; le château de Bachoué est sur le versant au-dessus du Gave. La mairie est isolée, au pied du coteau droit du Gave.

Les trois suivantes sont contiguës au finage de Salies-de-Béarn, au sud-est:

Burgaronne (100 Burgaronnais, 527 ha) aligne ses maisons sur une étroite crête à 3 km au NE de Sauveterre.

Orion (160 Orionnais, 980 ha dont 376 de bois), 9 km au SE de Salies, est plus étendue. Son village se perche à 9 km NE de Sauveterre et conserve un château; le finage atteint à l’est un vallon donnant sur la vallée du Saleys. Au sud-est du village, le hameau de crête d’Hourcade est au croisement de deux routes de crête, D23 et D30.

L’Hôpital-d’Orion (150 hab., 847 ha dont 285 de bois) est un peu isolée dans la vallée de Saleys et plus orientée vers Salies-de-Béarn (9 km), voire vers Orthez (11 km), que vers un Sauveterre plus éloigné (12 km) et qui, surtout, a bien moins de commerces et de services; son église du 12e s. est classée.

Orriule (150 hab., 636 ha) est au sud-est d’Orion, et 10 km ENE de Sauveterre, avec un habitat très dispersé dans le bassin d’un vallon qui descend vers le Gave et l’atteint dans la commune d’Andrein; fronton.

Castetbon (190 hab., 1 420 ha) perche son petit village sur la crête de séparation entre les bassins du Gave d’Oloron et du Saleys. Le finage est presque tout entier dans le bassin du Saleys, sauf aux alentours du village.

Une dizaine de communes ont leurs villages dans la vallée du Gave d’Oloron entre Sauveterre et Navarrenx. Six se tiennent sur la rive droite du gave et étendent plus ou moins leur finage vers le nord-est.

Laàs (140 hab., 646 ha) est à 9 km ESE de Sauveterre; elle se signale par son château du 18e s. au bord du Gave, avec jardin à la française, parc-labyrinthe et musée du maïs, plus de très riches collections. Le village eut une célébrité dans la poterie et la taille des pierres, et 600 hab. au milieu du 19e siècle; camping.

Narp (120 Narpois, 633 ha) lui fait suite en amont dans une position comparable mais avec des collines plus effacées; le village bénéficie d’un pont vers Montfort et accueille plusieurs petits ateliers (dont mécanique Lendre, 20 sal.).

Ossenx (52 hab., 402 ha) est la plus en amont, à 12 km ESE de Sauvetere. Le village est au pied des collines qui forment la plus grande partie de son territoire au nord.

Audaux (250 hab. dont 120 à part, 733 ha), sur la rive droite du Gave à 7 km NNO de Navarrenx et 14 km de Sauveterre, a un lycée professionnel privé (une centaine d’internes) dans un château du 13e s. remanié au 17e s., et de petites entreprises de cuirs (Fortain, 25 sal.) et de meubles. Elle a perdu 90 hab. depuis 1999 (un quart).

Bugnein (240 hab., 1 136 ha dont 224 de bois) est à 6 km NNO de Navarrenx. Le finage s’étend loin au nord-est, dépassant le cours du Saleys. La D947 traverse son finage mais évite le village; fabrique de matériel agricole J. Haux (25 sal.).

Bastanès (140 hab., 526 ha) est 4 km au nord de Navarrenx, sur la D947 (ex-N647 de Dax à Oloron); le finage atteint le Saleys au NE.

Quatre villages sont sur la gauche du Gave, au passage de la D936.

Viellenave-de-Navarrenx (170 hab., 568 ha) est à 7 km au NO de Navarrenx. La plaine du Gave y est étroite, mais le finage va relativement loin au sud-ouest dans les collines. La mention «de Navarrenx» ne date que de 1956.

Araux (150 hab., 540 ha) est tout près au nord-ouest, au débouché de la vallée du Lausset dans la plaine du Gave, au pied d’une butte isolée couronnée d’un vieux château et face à Audaux; fronton.

Araujuzon (210 Araujuzonais, 692 ha), 9 km au NO de Navarrenx, est sur la rive du Lausset juste avant son confluent avec le Gave.

Montfort (190 hab., 864 ha) est à 12 km NO de Navarrenx, avec un finage plus étendu que ceux des communes précédentes mais parallèle au Gave et limité par la ligne de partage entre Gave et Saison. Le village est sur une petite crête entre la plaine du Gave et un vallon affluent; son église est classée.

D’autres communes sont dans le bassin du Saison.

Tabaille-Usquain (45 hab., 450 ha), 7 km SE de Sauveterre, réunit trois villages ou hameaux, Tabaille en aval près du Saison, Campagne dans un même site en amont, Usquain sur les collines au nord-est. La fusion est de 1842.

Gestas (70 Jeztaztar, 219 ha) est juste au sud de Tabaille-Usquain, dans la plaine du Saison avec un pont, le finage s’étire des deux côtés du Saison.

Rivehaute (290 Ribaltar, 841 ha dont 217 de bois), 11 km SE de Sauveterre et 13 km ONO de Navarrenx, est sur la rive droite du Saison; le village a une maison pour enfants inadaptés. Le finage, qui rejoint celui de Charre juste devant Nabas, englobe sur les collines orientales la forêt de Larrunduigt; fronton.

Quatre communes se suivent sur la rive droite du Gave en amont de Sauveterre.

Nabas (110 Nabasar ou Nabasiens, 640 ha dont 222 de bois) est sur la rive gauche du Saison, juste au sud de Rivehaute, avec un pont. Son territoire comprend à l’ouest quelques fortes collines, portant au nord la forêt de Camoureste et un site archéologique protohistorique fortifié face à Rivehaute.

Charre (220 hab., 1 141 ha) est sur la rive droite du Saison 9 km à l’ouest de Navarrenx. Son finage s’étend vers le sud dans la plaine, englobant le hameau de Haute, et plus largement dans les collines à l’est; château de Mongaston (13e s.) sur un promontoire au sud du village; fronton. En face, Lichos a opté pour le Pays Basque, mais en Soule.

Angous (100 Angousiens, 622 ha) est un petit village des collines à 7 km au sud-ouest de Navarrenx, sur le versant gauche de la vallée de Lasserre, qui descend vers le Lausset.

Castetnau-Camblong (470 hab., 1 137 ha dont 232 de bois) est juste à l’ouest de Navarrenx mais le village, et son annexe de Camblong un peu au nord, sont sur le coteau qui fait face à la ville; leur réunion remonte aux années 1790. La plaine a peu reçu de Navarrenx, bien moins que Susmiou au sud; le finage s’étale largement à l’ouest dans les collines. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+31%); fabrique d’emballages plastiques Toussac (20 sal.), négoce de matériel agricole Poey (20 sal.).

Susmiou (370 Susmiterains, 350 ha) est sur le relief face à Navarrenx, à 1 500 m à l’ouest du bourg; son finage s’avance vers le sud-ouest jusqu’au cours du Lasserre, et va au nord-est jusqu’au Gave; dans la plaine, la commune a reçu dans les faubourgs de Navarrenx quelques ateliers et entrepôts; un Intermarché (20 sal.). Elle a gagné 110 hab. depuis 1999 (+42%).

Sus (380 hab., 1 150 ha dont 403 de bois) est dans la plaine du Gave, 3 km au sud-ouest de Navarrenx. Son finage s’étend au sud-ouest sur les collines; sa limite occidentale suit la crête qui domine la vallée du ruisseau de Lasserre, sous-affluent de gauche du Lausset par le Carrié, et que suit la D2; fronton.

Gurs (480 hab., 1 096 ha dont 228 de bois) occupe une plus large portion des collines à l’ouest du Gave d’Oloron. Le village est à 5 km au sud de Navarrenx, mais son habitat s’étire sur quelque 3 km le long d’une rue rectiligne, que double à l’est, le long du Gave, la D936, ancienne N636 de Tarbes à Bayonne par Oloron. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999. La commune conserve au sud dans la plaine les traces d’un camp de sinistre mémoire, «comme un sanglot qui ne sort pas de la gorge» (L. Aragon), où souffrirent entre 1939 et 1944 des réfugiés de la guerre d’Espagne puis des détenus juifs et des étrangers, dont beaucoup furent déportés ensuite dans les camps de concentration nazis; le camp vit passer 60 000 personnes; musée et cimetière. Le Lausset traverse le finage à l’ouest, au sein des collines.

Préchacq-Navarrenx (160 Préchacquais, 519 ha), 8 km SSE de Navarrenx, étire son village du sud au nord, entre la rive du Gave et Lamayou. Le finage inclut au nord la pointe des collines entre Gave et Layous, un secteur de la large vallée encaissée du Layous et son versant droit couvert par le bois de Berne.

Lay-Lamidou (130 hab., 547 ha) est à 6 km ESE de Navarrenx. Son village est sur la rive gauche du Layous, qui coule juste au pied du versant droit de la vallée du Gave; Lamidou est un hameau juste au sud-est de Lay dans la même position; les deux ont été réunis en 1842. Le finage comprend au nord-est tout le relief de collines jusqu’au cours du Lous, mais il est inhabité.

Dognen (220 Dognénois, 679 ha), 5 km au sud de Navarrenx, étire son finage dans la plaine du Gave, perpendiculairement à sa rive droite. Son finage comprend au nord l’interfluve entre Gave et Lous et va même au-delà du cours de cette rivière; le château d’Orognen est au sud-est, au bord du Gave.

Jasses (140 hab., 522 ha), juste au sud de Navarrenx à 2 km, aligne son village sur la D2 non loin de la rive droite du Gave alors que son finage monte sur les collines à l’est du chef-lieu.

Navarrenx (1 110 Navarrais, 621 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement d’Oloron à 22 km NO de celle-ci, sur la rive droite du Gave d’Oloron. Apparu au 11e s., transformé en bastide en 1316, c’est un ancien bourg fortifié, avec une puissante enceinte complète (1 660 m de tour) de 1542-1549, allongée en ellipse, qui fut commandée par Henri II d’Albret et dont il reste de solides remparts avec arsenal et poudrière. Ces défenses lui valurent de mériter le dicton «hort com Nabarrenx», fort comme Navarrenx. Le village figure parmi les «villages de charme» et les «stations vertes de vacances» et se veut une capitale de la pêche au saumon; un collège public et un privé, mais pas d’industrie. Le finage se limite à la rive droite du Gave et aux toutes premières pentes à l’est autour du hameau du Larroder; il englobe au sud le hameau de Bérérenx et le confluent du Lous et du Gave. La population est stable depuis les années 1930, avec une perte de 100 hab. depuis 1999.

Méritein (300 Mériteinois, 690 ha) est 2 km au nord de Navarrenx. Son territoire atteint à l’est la ligne de crête et va au sud jusqu’aux maisons de Navarrenx, englobant le lotissement périphérique des Camous.

Ogenne-Camptort (250 hab., 1 181 ha), 7 km ESE de Navarrenx, a son centre dans un petit bassin entouré de fortes collines, sur lesquelles au nord subsiste le hameau de Camptort, annexé en 1841. La vallée du Laus s’ouvre dans ces collines et fixe la limite méridionale de la commune.