Beauce-Val de Loire

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communauté de communes du Loir-et-Cher associant 30 communes et 19 940 hab. sur 51 510 ha. Le siège est à Mer, seule commune de plus de 2 000 hab.

Muides-sur-Loire (1 300 Muidois, 915 ha dont 178 de bois) est la seule commune sur la rive gauche du fleuve, au nord de Chambord et face à Mer, 4 km au sud avec un pont. Muides a un château à douves des 16e et 19e s. (les Marais) au sud, et un autre du 18e s. (Colliers) à l’ouest, ainsi que des maisons anciennes protégées. La commune, devenue «sur-Loire» en 1952, n’avait que 530 hab. en 1954 et poursuit sa croissance (+120 hab. depuis 1999).

Courbouzon (450 Courbouzonnais, 641 ha) , dont le village est à 3 km à l’est de Mer, n’a qu’un finage très étroit et sinueux mais qui comporte deux larges accès à la Loire, surtout face à Muides, et prive ainsi Mer d’un accès au fleuve; elle a gagné 50 hab. depuis 1999.

Avaray (750 Avaraysiens, 1 388 ha), 6 km au NE de Mer, est en face de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. Le château de la Place a des éléments du 13e s. et surtout du 17e au 19e, ainsi qu’un jardin d’agrément. Avaray a gagné 160 hab. depuis 1999, soit un quart. Le finage englobe une large part de la plaine de la Loire au sud; au nord, il dépasse l’A10.

Lestiou (300 Gobions, 829 ha) est 9 km au NE de Mer, sur le talus qui domine le cours du Lien et la plaine de la Loire, face au bourg de Saint-Laurent-Nouan. Le finage s’étend perpendiculairement au val vers le nord, mais se limite au cours du Lien au sud et n’atteint donc pas la Loire, dont il est séparé par une queue de la commune voisine de Tavers (Loiret). En revanche, il dépasse au nord l’A10, dont il accueille la double aire de repos des Fougères et de Brusolle. Le commune a gagné 90 hab. depuis 1999. Le gentilé, qui est aussi le titre du bulletin municipal, viendrait d’un latin désignant le goujon.

Suèvres (1 720 Sodobriens, 3 665 ha) est de l’autre côté de Mer, juste en aval au bord du val de Loire à 5 km de Mer, jadis Sodobrivum, nom qui évoque un pont, a deux églises dont l’une inclut des restes d’une abbaye mérovingienne, l’autre du 11e s., et d’anciennes fortifications du 11e s.; moulin de Rochechouard — moulins et lavoirs y furent nombreux; châteaux de Diziers et des Forges, tous deux des 15e et 16e s.; gare, colonie de vacances du groupe UAP au château de Laloint (120 places). Le territoire communal s’étend dans la plaine de la Loire; une base de loisirs est établie sur un étang d’ancienne sablière entre la levée de Loire et le talus; au nord, le finage est traversé par l’A10; hameaux de Fleury, Laloint et Dizier sur le bas plateau. Suèvres avait 2 100 hab. en 1886, 1 200 en 1954; sa population augmente (+320 hab. depuis 1999).

Cour-sur-Loire (270 hab., 540 ha dont 278 de bois), 10 km au NE de Blois, a un château du 15e au 19e s. et des quais protégés; elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Mulsans (520 Mulsanais, 1 600 ha) est à 12 km à l’ouest de Mer sur le bas plateau, 17 km NE de Blois; église du 12e s.; hameaux d’Épiez à l’est, Villefrisson au sud, Bonpuits au NO; la commune a gagné 120 habitants depuis 1999.

Maves (680 hab., 3 333 ha) est à 14 km ONO de Mer, dans un vallon affluent de la Cisse, où remontent les eaux des marais de part et d’autre du gros hameau de Pontijou à l’ouest; moulin à vent à pivot (Lonlon), plusieurs hameaux dont Villetard, Villerussien, Villeromard au sud; négoce de produits chimiques pour l’agriculture (Phyto-Service, 25 sal.). La commune a gagné 120 hab. depuis 1999.

La Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine (750 Chapellois, 2 283 ha) est à 8 km NO de Mer; son nom s’est complété d’en-Plaine en 1919. La limite avec Maves suit la trace d’une voie antique venant de Suèvres vers le NO; hameaux du Villiers, Villeroclain, Villefriou au nord, Morvilliers à l’est, Chousy au SO. La commune a eu plus de 1 100 hab. au milieu du 19e s.; mais elle a regagné 150 hab. depuis 1999.

Villexanton (200 hab., 1 153 ha) est à 9 km NO de Mer; hameaux de Villepensier et Villesablon au sud et à l’est.

Talcy (250 Taleciens, 1 521 ha), 10 km NNO de Mer, a un château classé de 1520, avec donjon du 15e s., mobilier du 18e s., vastes jardins et dépendances sur 7 ha, verger conservatoire. Le village fut un foyer du protestantisme au 16e s.; moulin à vent du 18e s., hameaux de Mauvoy et Morée au sud; culture et négoce d’oignons (Ferme de La Motte, 100 sal.).

Concriers (180 hab., 484 ha) est à 10 km au nord de Mer; hameau des Heaumes tout au nord.

Séris (380 Sérisois, 1 752 ha), 7 km au nord de Mer, a gagné 90 hab. depuis 1999; gros hameau de Lussay au SE.

Josnes (910 Josnesiens, 2 063 ha), 12 km au nord de Mer, sert de village-centre; le château de Cerqueux se voit au sud-est du village (17e et 18e s.); charpentes Proust (25 sal.). Le village central est complété par quelques hameaux épars: Trugny juste au sud, Isy au SO, Lavau au SE, Origny à l’est, Ourcelle et Prenay au NE. La population de la commune est à son minimum depuis 1999; elle avait dépassé 1 500 hab. au milieu du 19e s. Le finage est limitrophe du Loiret.

Lorges (360 hab., 1 352 ha dont 350 de bois), 16 km au nord de Mer, atteint à l’est la limite départementale et contient la partie orientale de la Forêt de Marchenoir; une queue au SO inclut le gros hameau de Villemuzard sur la D917; +70 hab. depuis 1999.

Briou (150 Berruyais, 1 017 ha dont 419 de bois), 16 km NNO de Mer, 15 km à l’est d’Oucques, est un village-rue; une partie de la forêt de Marchenoir occupe à l’ouest le finage. Sa population a gagné 50 hab. depuis 1999, une moitié.

Roches (72 hab., 879 ha) est à 14 km ESE d’Oucques; vergers de Mauvinet au nord, noisetiers de la Grande Vove au sud.

La Madeleine-Villefrouin (30 hab., 968 ha), 11 km SE d’Oucques, a son habitat réduit à quatre ou cinq fermes.

Le Plessis-l’Échelle (72 hab., 1 173 ha dont 283 de bois), 10 km ESE d’Oucques sur la D917, mord au NE sur la forêt de Marchenoir; hameau de Bourrichard à l’extrême sud.

Marchenoir (670 Marchenégrosiens, 942 ha dont 530 de bois), 7 km à l’est d’Oucques, est un ancien chef-lieu de canton, 28 km au NNE de la préfecture. Le village n’a presque rien conservé de son passé de place forte, si ce n’est un reste de donjon du 11e s. Il dispose d’un hôpital local (5 lits médicaux, 130 en tout), et accueille un négoce d’ail, oignon et échalotes (LBG, 35 sal.), spécialités agricoles du lieu. La commune s’adosse à la vaste forêt de Marchenoir, qui compte 4 000 ha et s’étire dans le sens ONO-ESE. Sa population est constante depuis 1962.

Autainville (450 Autainvillois, 2 501 ha dont 679 de bois), 13 km au NE d’Oucques, est de l’autre côté de la forêt de Marchenoir, dont elle a au sud une bonne part, en particulier une Forêt domaniale de Citeaux. Le village se double du hameau de Laleu juste à l’est. À la limite orientale, le hameau de Vallière est partagé avec Binas. Autainville, qui accueille le nettoyage JL Centre (30 sal.), a regagné 130 hab. depuis 1999 (+41%); elle avait dépassé 900 hab. vers 1875.

Saint-Léonard-en-Beauce (660 Léonardunois, 4 066 ha dont 700 de bois), 7 km à l’est d’Oucques, a une part de la forêt de Marchenoir; terrassements Barbosa (40 sal.); gros hameau de Sigogne à l’ouest, la Vacherie au sud. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999.

Viévy-le-Rayé (460 Vieuviquois, 4 512 ha dont 1 787 de bois) est à 5 km au nord d’Oucques. Son finage inclut la forêt de Rocheux dans le prolongement nord-occidental de la forêt de Marchenoir, le petit lac de barrage d’Écoman, le golf de la Bosse; enceinte protohistorique et ruines d’une tour. La commune s’est agrandie en 1972 en fusionnant avec La Bosse à l’ouest et Écoman au nord. Elle est ainsi passée de 240 à 580 hab. mais la population a continué de baisser, du moins jusqu’en 1999. La Bosse a 130 hab., Écoman aussi. Le nom était au 12e siècle Vetus Vicus et le Rahier, soit le Vieux village de Rahier, (ce nom désignant un des premiers seigneurs).

Oucques-la-Nouvelle (1 750 hab., 4 937 ha) est une commune nouvelle de 2016 formée par la réunion d’Oucques et de trois petites communes. Oucques (1 540 Oucquois, 2 323 ha), 28 km au nord de Blois, a un collège public et accueille la fabrique de joints d’étanchéité Imperator (30 sal.) depuis 1889, ainsi qu’un établissement de recherche agronomique du groupe Pioneer (20 sal.); moulin de Lory au nord, hameaux de Villegomblain à l’ouest, de Frouville au sud. La commune avait eu 1 700 hab. en 1968 et sa population a fluctué ensuite, s’abaissant à 1 300 hab. en 1982 et en 1999; elle a gagné 200 hab. depuis 1999. Baigneaux (47 hab., 658 ha), 6 km au SO d’Oucques, est tout en plaine, ce qui n’empêche pas des toponymes tels que le Gouffre, le Marché des Fossés, la Mer des Puits et plusieurs autres Fosses… Beauvilliers (61 hab., 800 ha dont 160 de bois est à 4 km au NO d’Oucques. Sainte-Gemmes (100 hab., 856 ha), 4 km au SO d’Oucques, a un finage très étiré du SE au NO; hameaux de Villemportun à l’est, de Noyers au NO.

Épiais (140 hab., 870 ha dont 309 de bois), à 4 km OSO d’Oucques, est traversée par le Réveillon; grands bois des Patouillards et de Rochambeau au nord. Le finage est presque enclavé dans Oucques-la-Nouvelle.

Villeneuve-Frouville (63 hab., 436 ha) est 4 km au sud d’Oucques près de la D924, qui traverse le finage du nord au sud.

Boisseau (100 hab., 806 ha) est 6 km au sud d’Oucques; son finage s’accidente un peu au sud aux abords de la Cisse.

Rhodon (130 hab., 712 ha), 9 km SSO d’Oucques, a une église classée du 12e s. à peintures murales; le finage est aux sources de la Cisse.

Conan (180 hab., 1 530 ha), 9 km au sud d’Oucques, a une église (15e-16e s.) protégée pour ses peintures murales. La Cisse sinueuse fixe la limite orientale de la commune et a un fond d’étangs et de marais mouillés, sous le petit hameau de Villeberfol.