Beaufort-en-Anjou

(7 330 Beaufortains, 4 224 ha dont 498 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement d’Angers, 27 km à l’est de la préfecture en Baugeois-Vallée. La commune actuelle résulte de la fusion de Beaufort-en-Vallée et Gée en 2016; ensemble, elles ont gagné 930 hab. depuis 1999.

Beaufort-en-Vallée a 6 760 hab. et 3 586 ha dont 498 de bois. Le bourg est sur la terrasse qui domine la plaine de la Loire. Au sud, le finage est limité par le cours de l’Authion, qui reçoit au SE le Lathan et la Curée. Au nord du finage coule le Couasnon, qui rejoint l’Authion un peu à l’ouest, à Mazé. L’habitat s’étire vers Angers aux abords de la D347, jusqu’au Gué d’Anjan. Au bourg trônent les restes du château féodal des 14e-15e s., dont Beaufort tire son nom, «en Vallée» ayant été rajouté en 1920. En outre, il a une église des 15e-16e et 19e s. avec vitraux du 19e; musée Joseph Denais (collections diverses); ancien hôtel-Dieu du 17e s.; un collège public, un hôpital local (15 lits). Au NE de la commune est le manoir de Princé (14e, 16e et 18e s., près duquel l’A85 traverse le finage.

Les activités productives sont dominées par les pépinières Minier, qui emploient 370 personnes; pépinières Taugourdeau (JCT, 130 sal.); semences horticoles Bejo (30 sal.), emballages de bois du Val d’Authion (SEVA, 75 sal.), négoce de matériel agricole GDI (35 sal.), transports Naurais (75 sal.); magasins Intermarché (60 sal.) et Bricomarché (30 sal.), La Poste (65 sal.); nombreuses serres, 350 ha de vergers et vignes. La commune avait 6 000 hab. en 1836, est descendue peu à peu à 3 200 en 1936, puis sa population a augmenté; elle a encore gagné 1 190 hab. depuis 1999.

À 3 km NNO de Beaufort, Gée (570 Géens, 638 ha dont 100 de bois), sur la rive droite du Couasnon, accueille une maison familiale rurale; tout son finage est au nord du Couasnon; église du 12e s., presbytère du 17e.