Bernay Terres de Normandie

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communauté de communes de l’Eure, réunissant 78 communes, 55 000 hab., 92 800 ha. Outre Bernay (siège), Beaumont-le-Roger, Brionne, Mesnil-en-Ouche, Nassandres sur Risle et Serquigny dépassent 2 000 hab.

Caorches-Saint-Nicolas (600 Caorchais, 1 178 ha dont 329 de bois), 5 km OSO de Bernay, est comme une banlieue de Bernay sur le plateau juste à l’ouest, en habitat dispersé; imprimerie de presse Publi-hebdos (45sal.). Caorches, dont le nom viendrait d’un patronyme latin Cadurcius comme Cahors et Cadours, a fusionné en 1972 avec la petite Saint-Nicolas-du-Bois-l’Abbé qui est au sud et qui était tout aussi peuplée.

Saint-Martin-du-Tilleul (240 hab., 515 ha), 6 km ONO de Bernay, a deux ateliers associés de teillage (Teillage de Saint-Martin, 30 sal.) et filature de lin (Linière de Saint-Martin, 30 sal.), à la famille Vanfleteren. L’aérodrome de Bernay, bien que dit de Bernay-Saint-Martin, est sur le seul territoire de Bernay. Le Tilleul est un hameau au sud du village, reste d’une commune nommée Tilleul-Fol-Enfant absorbée en 1822 par Saint-Martin, alors Saint-Martin-le-Vieil, qui de ce fait a substitué le Tilleul à le Vieil dans son nom; le Tilleul fut le site d’un château fort.

Malouy (160 hab., 314 ha) est à 8 km NO de Bernay. Le nom semble être une altération d’un ancien Malorei, au sens de mauvais gué, ce qui en ferait un synonyme de Rémalard (Orne); +60 hab. depuis 1999.

Plainville (190 Plainvillois, 641 ha), 8 km à l’ouest de Bernay, est écornée au NO par l’A28 et traversée au sud par la voie ferrée vers Caen; église classée du 15e, château de Plainville (16e) au SO.

Saint-Victor-de-Chrétienville (470 Christovictoriens, 581 ha), 9 km OSO de Bernay, a gagné 90 hab. depuis 1999.

Capelle-les-Grands (450 Capellais, 1 339 ha), 12 km SO de Bernay, est traversée par l’A28, qui offre un accès (n°25) tout au SO, partagé avec Saint-Germain-la-Campagne. Le finage atteint au SO la limite du Calvados; +90 hab. depuis 1999.

Grand-Camp (500 Grand-Campois, 1 411 ha dont 192 de bois), 8 km SO de Bernay, 4 km au nord de Broglie, est une autre commune du plateau. Elle est longée à l’est par la D438 et a quelques ateliers; +40 hab. depuis 1999.

Saint-Quentin-des-Isles (230 Saint-Quentinois, 400 ha), 6 km SSO de Bernay, a son centre sur la rive droite de la Charentonne encaissée, mais pas de village. Le finage monte sur le plateau de part et d’autre de la vallée; il est traversé à l’ouest par la D438.

Saint-Aubin-le-Vertueux (890 Saint-Aubinois, 1 512 ha dont 218 de bois), 6 km au sud de Bernay, a une maison de retraite (50 sal.) et a gagné 40 hab. depuis 1999. Le village est sur le plateau au SE du finage, que la Charentonne traverse au NO.

Ferrières-Saint-Hilaire (420 Ferriérois, 984 ha dont 340 de bois), 9 km SSO de Bernay sur la Charentonne, a gagné 50 hab. après 1999. La commune, étendue des deux côtés de la vallée, n’a pas de village; un étang en fond de vallée (11 ha).

Chamblac (410 Chamblacais, 2 090 ha dont 918 de bois), 3 km au SE de Broglie, se tient sur le plateau à l’est de la Charentonne. La moitié nord du finage est occupée par le Bois de Broglie. Juste à l’est du petit village, le château de Bonneville (18e s.) est le lieu de naissance de l’écrivain Jean de la Varende (1887-1959), très respecté dans la région pour ses évocations des traditions rurales; le château de briques, entré à son tour dans la famille de Broglie, est classé, avec le parc et des souvenirs de l’écrivain; maçonnerie Volkaert (45 sal.).

Broglie (1 130 Brogliens, 796 ha dont 211 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure, 11 km au SSO de Bernay, au bord de la Charentonne. Elle s’appelait Chambrais quand les terres ont été érigées en duché en 1742, en reconnaissance des succès du maréchal de Broglie en Allemagne. Les Broglie, d’origine piémontaise, étaient arrivés en France dans l’entourage de Mazarin; le nom se prononce toujours Breuil à l’italienne mais celui de la commune se prononce le plus souvent à la française, comme il s’écrit. Le château du 17e s., établi sur les anciennes bases d’un château fort, appartient toujours à la famille. Le village, à l’étroit en fond de vallée, s’est étendu sur le versant gauche de la vallée, et plus modérément sur le plateau; jardin aquatique, un collège public; maison natale du physicien et opticien Fresnel (1788-1827). Le village a quelques ateliers dont les principaux sont les articles métalliques Applifil (30 sal.) et la serrurerie Picard (25 sal.); négoce de matériel agricole Le Clerc (25 sal.), nettoyage Gallier (25 sal.). La population communale n’a que très peu varié depuis plus de 150 ans.

Saint-Aubin-du-Thenney (380 Saint-Aubinois, 1 396 ha), 3 km à l’ouest de Broglie, est une commune de plateau, avec un petit village sur la route; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Jean-du-Thenney (250 Thennesiens, 831 ha), est 5 km à l’ouest de Broglie, sans village, et traversé au SO par l’A28; +60 hab. depuis 1999. Thenney est le nom d’un ancien fief, attesté au 13e siècle.

La Chapelle-Gauthier (410 Chapellois, 1 643 ha) est à 6 km au SO de Broglie à l’orée du pays d’Auge. Le finage est traversé à l’est par la D438, à l’ouest par l’A28. Au sud-ouest, le hameau de Saint-Laurent-des-Grès est le témoin d’une commune absorbée en 1845. Le finage descend à l’ouest jusqu’au bas du versant droit de l’Orbiquet, à sa source actuelle.

La Trinité-de-Réville (240 Trinirévillais, 1 115 ha dont 300 de bois), 6 km SSO de Broglie, est au confluent de la Guiel et de la Charentonne, dont la vallée traverse le finage. L’habitat est dispersé sur le plateau. La commune est issue d’une fusion de 1842 entre Réville au sud-ouest et La Trinité-Mesnil-Josselin à l’est; il ne reste pas de lieu-dit à ces noms. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Agnan-de-Cernières (160 Agnanais, 742 ha), 8 km au sud de Broglie, a un semblant de village sur le plateau à l’est de la Charentonne; +40 hab. depuis 1999.

Saint-Pierre-de-Cernières (220 Sarnieriens, 1 162 ha dont 271 de bois), 9 km au sud de Broglie, a un petit village au pied du versant droit de la Charentonne, accompagné d’un château du 17e à pigeonnier signalé. Le finage s’étend surtout vers l’est; château de Gauville (17e) au sud-est. Le gentilé fait référence à une ancienne écriture de Cernières en Sarnières, qui a pu être rapprochée du celte isarno, le fer.

Montreuil-l’Argillé (820 Montreuillais, 1 372 ha), à 11 km SSO de Broglie, est un village-centre équipé, au fond de la vallée de la Guilet sur la D619, qui croise la D438 au NO sur le plateau, près de château de Lusigneul (17e-18e s.). Il se signale par une maison de la Vicomté, à pans de bois sculptés, et par l’usine André Zalkin, installée en 1961, qui fabrique des machines à capsuler pour la pharmacie, en exporte les trois quarts et emploie 310 personnes; mécanique Le Nouaille (20 sal.). La commune a fusionné en 1963 avec Saint-Aquilin-d’Augerons, au sud-ouest, qui n’avait que 120 hab.; la population communale est assez stable depuis longtemps; elle a toutefois gagné 60 hab. depuis 1999.

La Goulafrière (170 Goulafriérois, 1 458 ha dont 263 de bois), 14 km SO de Broglie, est à la limite du Calvados et de l’Orne; l’A28 longe cette limite sur le plateau dans la commune, mais sans accès.

Verneusses (210 hab., 1 615 ha), 15 km SSO de Broglie, est à la limite de l’Orne. Son petit village domine à l’est la haute vallée de la Guiel, dont le cours fixe la imite du finage. Il a un dolmen, nommé la Grosse Pierre. La D438 et l’A28 courent sur le plateau à l’ouest; manoir du Bois Hébert (15e) au bord de la D438.

Saint-Laurent-du-Tencement (63 Laurentins, 276 ha), 16 km SSO de Broglie est une minuscule commune, également en limite du département, juste au SE de Verneusses. La Guiel borde son finage à l’ouest.

Saint-Denis-d’Augerons (90 hab., 4,27 ha), 13 km SSO de Broglie, est au nord de Saint-Laurent dans un site comparable, avec un habitat totalement dispersé.

Mélicourt (80 Mélicourtois, 640 ha), 15 km SSO de Broglie, est traversée par la Charentonne et par la D819.

Notre-Dame-du-Hamel (220 Hamelliens, 1 358 ha), 19 km au sud de Broglie, a une esquisse de village sur la rive gauche de la Charentonne. Le finage s’étend de part et d’autre sur les plateaux et longe la limite départementale.

Mesnil-Rousset (90 Mesnil-Roussetais, 722 ha), 20 km SSE de Broglie, également limitrophe de l’Orne, a son village sur la D819. Au NE, elle a trois des six hélices Senvion d’un parc éolien partagé avec La Haye-Saint-Sylvestre (12,6MW), au groupe Engie.

Au sud-est, une large partie du territoire est occupée par la commune nouvelle du Mesnil-en-Ouche, dont le chef-lieu est Beaumesnil. Une dizaine de communes sont à l’est de la Risle en Ouche, par-delà le Mesnil et Beaumont-le-Roger.

Le Noyer-en-Ouche (230 Noyerois, 1 099 ha dont 264 de bois) est à 22 km SE de Bernay, 6 km à l’est de Beaumesnil. La commune est bornée à l’est par le cours de la Risle et contient le Bois de Grammont sur le plateau. Elle s’était agrandie dès les années 1790 en absorbant à l’ouest le Châtellier-Saint-Pierre et à l’est le Châtel-la-Lune, dont subsistent des hameaux.

La Houssaye (210 Houssayens, 425 ha) est à 25 km SE de Bernay, à l’est du Noyer et de l’autre côté de la Risle, qui y dessine un bel amphithéâtre de méandre.

Romilly-la-Puthenaye (330 Romillons, 1 185 ha dont 204 de bois) est à 14 km SSE de Beaumont-le-Roger, 8 km au NO de Conches-en-Ouche. Elle est issue d’une triple fusion de 1843 entre Romilly au SE, la Puthenaye au nord et Bougy à l’ouest, qui subsistent comme hameaux, Romilly ayant la mairie et l’école, la Puthenaye un manoir à larges douves en eau. Le finage s’étend sur le plateau d’Ouche, et touche à la Risle au nord-ouest. Il est traversé par la voie ferrée d’Évreux à Caen, qui offre un arrêt à Romilly. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Berville-la-Campagne (240 Bervillois, 868 ha) est à 14 km SE de Beaumont-le-Roger sur le plateau nu. Elle n’avait que 110 hab. en 1999.

Barquet (450 Barquetais, 1 368 ha dont 161 de bois), 9 km au SE de Beaumont, a un habitat double, Barquet au nord se distinguant des Authieux au sud, depuis une fusion qui remonte aux années 1790 et avait également apporté Bosc-Roger au nord, plus la Vacherie à l’ouest, dont le finage forme une avancée accusée atteignant les méandres de la Risle. Le château de la Vacherie, sur le plateau, a été conçu à l’italienne en 1815 près du hameau. La voie ferrée traverse cette excroissance, et franchit la Risle en viaduc. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.

Grosley-sur-Risle (530 Grosleyens, 1 318 ha dont 771 de bois), 5 km au SSE de Beaumont, se partage entre vallée de la Risle et forêt de Beaumont. Outre une pisciculture, une base de loisirs avec lac a été aménagée en fond de vallée sur 15 ha; ruines d’un château de 1420. Le château du Val Gallerand a été reconstitué en 1935 avec des matériaux d’origine. Au nord-est, une butte a laissé des vestiges d’un retranchement gallo-romain. L’habitat est double: le modeste hameau de Grosley éparpille quelques maisons dans la plaine de rive gauche, tandis que Conchez est un gros village sur le plateau à l’est. Leur réunion est ancienne. La mention «sur-Risle» est de 1932. La population, supérieure à 600 hab. dans les années 1830, était tombée à 300 en 1954 et a repris jusque vers 1975, puis s’est à peu près stabilisée.

Barc (1 230 Barcois, 1 135 ha) est 3 km au SE de Beaumont-le-Roger sur la D32. Le finage s’étend vers le NE, où il inclut les hameaux de Vétigny et du Mesnil-Binet. La population a augmenté de 450 hab. depuis 1999 (+58%), les pavillons s’étant multipliés aux abords de la D32.

Le Plessis-Sainte-Opportune (340 hab., 1 137 ha) est une commune d’habitat dispersé, 7 km à l’est de Beaumont, avec pour principaux habitats le Plessis au SE, Saint-Léger au sud-ouest, la Huanière au centre et Sainte-Opportune au nord. Saint-Léger et la Huanière sont d’anciennes communes intégrées au Plessis-Mahiet dans les années 1790, Sainte-Opportune-la-Campagne les a rejointes en 1846. École et mairie sont à la Huanière. Le patrimoine comprend le château de Saint-Léger (17e s.), plusieurs manoirs et l’église décorée du Plessis-Mahiet. La population avait atteint 450 hab. en 1850, à peine 250 entre 1910 et 1999.

Combon (830 Combonnais, 1 630 ha) est un village sur le plateau, 9 km ENE de Beaumont-le-Roger; au NO, près de la D613 ex-N13, hameau de la Neuville. La population a augmenté de 250 hab. depuis 1999 (+43%).

Bray (390 Braylois, 585 ha) est à 8 km ENE de Beaumont-le-Roger; et rassemble son habitat dans un seul village, de structure aérée.

Beaumontel (680 Beaumontelois, 1 163 ha) est une petite banlieue de Beaumont juste au nord, dont le finage se limite au plateau; nettoyage Veolia (80 sal.). Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Launay (210 Launayens, 226 ha), 4 km NO de Beaumont près du confluent de la Charentonne, a un château du 16e s. à colombages, jardin et parc à la française. Le finage se cantonne au fond de la vallée de la Risle et englobe au nord le centre industriel d'Arkema, domicilié à Serquigny.

Beaumont-le-Roger, Serquigny, Nassandres-sur-Risle et Brionne forment une suite urbaine le long de la Risle. Une dizaine de communes de l’intercommunalité de Bernay se situent entre Risle et Neubourg.

Goupil-Othon (1 290 hab., 1 480 ha) est une commune nouvelle. Elle résulte de la fusion, en 2018, de Goupillères (900 Goupillérois, 1 012 ha dont 145 de bois), à 6 km au nord de Beaumont-le-Roger, et du Tilleul-Othon (390 Tilleul-Othonnais, 468 ha), 2 km au SE de Goupillères. Elle a gagné 320 hab. depuis 1999 (+33%); manoir du 16e.

Écardenville-la-Campagne (430 Écardenvillais, 740 ha), 9 km au NE de Beaumont entre la N13 et la route du Neubourg, contient trois habitats: le village au SE, les hameaux de Fumechon à l’ouest et le Mesnil Pipart au NE. La commune a accueilli en 2004 un nouveau laboratoire Arvalin du groupe Arvalis-Institut du Végétal, filiale de l’AGPB et de l’AGPM, associations générales des producteurs de blé et de maïs, pour l’étude du lin et de céréales; il groupe une vingtaine de personnes; transports Lothon (20 sal.). La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999.

Rouge-Perriers (380 hab., 412 ha), 12 km NE de Beaumont-le-Roger; 6 km à l’ouest du Neubourg, est un village-rue du plateau. La population a crû de 140 hab. (+58%) depuis 1999.

Thibouville (360 Thibouvillais, 883 ha), 9 km SE de Brionne et 9 km à l’ouest du Neubourg, est aussi un village-rue, mais complété au sud de la N13 par le hameau de la Cambe, reste d’une commune intégrée dans les années 1790. La population a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Harcourt (1 050 Harcourtois, 1 520 ha), sur le plateau du Neubourg à 7 km SE de Brionne, a un château fort depuis le 12e s., sur les bases duquel a été édifié un grand château classique du 17e s., avec une vaste enceinte à huit tours et des fossés. Il a été donné à l’Académie d’Agriculture, avec un arboretum de 95 ha conçu en 1802; de grands travaux de rénovation dans la seconde moitié du 20e siècle ont permis d’en faire un haut lieu de rencontres culturelles et sportives. La commune atteint au NE la petite vallée du Bec, à l’ouest le versant droit de la Risle. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999.

La Haye-de-Calleville (270 Hayais-Callevillais, 295 ha), juste au nord d’Harcourt, s’est accrue de 50 hab. depuis 1999. Le Bec limite son finage à l’est, l’A28 l’écorne au NO.

Calleville (680 Callevillais, 857 ha dont 190 de bois), 3 km à l’est de Brionne, atteint la vallée du Bec au NE. Elle a gagné 130 hab. depuis 1999; sa population avait chuté de 650 hab. vers 1840 à moins de 300 vers 1910. L’A28 traverse le sud et l’est du finage.

La Neuville-du-Bosc (660 Neuvillois, 1 445 ha dont 620 de bois), 9 km à l’est de Brionne, est une commune étendue, bornée à l’ouest par le Bec. L’habitat y prend la forme de deux villages-rues perpendiculaires. Au nord, carrière souterraine et grand camping. La population a augmenté de 290 hab. depuis 1999 (+78%).

Saint-Paul-de-Fourques (300 hab., 403 ha) est à 8 km NE de Brionne; hameau de Glatiney au sud. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (+76%).

Saint-Éloi-de-Fourques (530 Éligiens, 723 ha), 9 km NE de Brionne, a son village au sud du finage, complété au SE par le hameau du Bosc, au nord par celui de la Cambe; château Hermos au NE; +100 hab. depuis 1999.

Bosrobert (660 Bosrobertois, 921 ha dont 219 de bois) est à 5 km au NE de Brionne sur la D438. Le finage atteint au sud la vallée du Bec et l’A28 le traverse à l’est. Au nord, il atteint le carrefour du Domaine d’Harcourt. La population a augmenté de 280 hab. depuis 1999 (+74%).

Malleville-sur-le-Bec (260 Mallevillais, 698 ha), 7 km NNE de Brionne, a son petit village au SO du finage, lequel atteint au NE la gare de péage du Domaine d’Harcourt et l’échangeur A28-D438; +100 hab. depuis 1999 (+63%).

Le Bec-Hellouin (410 Bexiens, 955 ha dont 432 de bois), 6 km au nord de Brionne, est issu d’une célèbre abbaye, fondée en 1034 juste en amont du confluent du Bec et de la Risle, et qui a été rétablie comme monastère en 1948, après avoir servi de dépôt de cavalerie au 19e s. «Village de charme», Le Bec-Hellouin conserve de son abbaye des bâtiments des 14e et 15e s. et un cloître du 17e s., un musée.

Les autres communes sont à l’ouest de la Risle, et forment la partie septentrionale du territoire intercommunal.

Livet-sur-Authou (150 Livetais, 390 ha dont 145 de bois), 8 km NO de Brionne, est une petite commune sans village dans une vallée affluent de gauche de la Risle; maisons à colombages, château et parc.

Brétigny (150 Brétignaciens, 540 ha dont 138 de bois), 5 km NO de Brionne, est une commune du plateau; église du 12e, château de la Houssaye à l’ouest avec vergers.

Saint-Pierre-de-Salerne (250 hab., 692 ha dont 192 de bois), 4 km ONO de Brionne au sud de Brétigny, étire son habitat au-dessus d’un vallon encaissé qui débouche sur la Risle à Brionne; maçonnerie-façadier (Ouest-Projection, 35 sal.); +40 hab. depuis 1999.

Saint-Cyr-de-Salerne (210 Saint-Cyriens, 638 ha dont 193 de bois), 9 km OSO de Brionne, est au sud de Saint-Pierre, au-dessus d’un vallon affluent. Vers l’ouest, le finage dessine une avancée dans celui de Berthouville à la faveur d’un vallon.

Neuville-sur-Authou (200 Neuvillais, 554 ha) est à 8 km ONO de Brionne sur le plateau; hameau du Mesnil au SO; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Victor-d’Épine (330 Saint-Victoriens, 789 ha), 11 km ONO de Brionne, se distingue par les jardins du Clos Saint-François; +50 hab. depuis 1999.

Notre-Dame-d’Épine (80 hab., 170 ha) est une très petite commune au sud de Saint-Victor.

Morsan (110 Morsanais, 483 ha) est à 12 km OSO de Brionne et 12 km au nord de Bernay.

Berthouville (310 Berthouvillais, 753 ha), 80 km OSO de Brionne, a un site notable de fouilles gallo-romaines, avec théâtre, temples et bains. Une ancienne voie romaine, dite le Chemin Chaussé, fixe la limite méridionale du finage, qui atteint au SO la D613 (ex-N13), là où elle emprunte vers l’ouest le tracé de la voie antique. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Hecmanville (170 Hecmanvillais, 299 ha) est sur le plateau au sud de et face à Saint-Cyr-de-Salerne et a gagné 70 hab. (+70%) depuis 1999. L’A28 frôle le finage au sud.

Franqueville (340 Franquevillais, 303 ha), sur le plateau à 5 km SO de Brionne, est longée à l’est par la D438 et au sud par l’A28; +80 hab. depuis 1999.

Aclou (330 Aclouais, 370 ha), 5 km au sud de Brionne, est sur le rebord du plateau qui domine la vallée de la Risle. Le finage est borné à l’ouest par la D438, traversé au sud par l’A28 et atteint au bas du village la Risle, que suit la voie ferrée. La commune a gagné 100 hab. (+44%) depuis 1999.

Boisney (290 Boisneyens, 576 ha), 7 km au SO de Brionne, a une église romane classée du milieu du 12e s. Le petit finage est traversé par la D613 (ex-N13) et l’A28.

Plasnes (730 Plasnais, 1 606 ha dont 455 de bois), 6 km au NE de Bernay, propose un parc d’attraction des Oiseaux avec volières et animalerie. Le Bois de Plasnes occupe tout le sud du finage, que la D613 et l’A28 traversent au NO, la D438 à l’est. L’habitat se disperse en une série de hameaux; +90 hab. depuis 1999.

Courbépine (750 Courbépinais, 1 191 ha), 6 km NO de Bernay, a plusieurs hameaux; l’A28 traverse le finage au NO, la D834 à l’est; +120 hab. depuis 1999.

Valailles (400 Valaillais, 530 ha) est 4 km au nord de Bernay et traversée par la D438; +70 hab. depuis 1999.

Menneval (1 490 Mennevalais, 663 ha dont 193 de bois), juste en aval de Bernay au nord de la Charentonne, prolonge l’agglomération de Bernay; elle loge la fabrique de fermetures à glissière Éclair Prym (30 sal.), titulaire de la fameuse «fermeture Éclair» mais à l’effectif réduit, et a reçu un hypermarché Leclerc (270 sal.); maçonneries MCB (30 sal.) et KLC (20 sal.). La population a augmenté entre 1931 (710 hab.) et 1982, et a gagné encore 110 hab. après 1999.

Saint-Léger-de-Rôtes (420 Légerôtois, 646 ha) est sur le plateau à 4 km ENE de Bernay. Elle a trois habitats: Saint-Laurent (église) à l’ouest, la Pihaudière (mairie) au centre, Rôtes tout au NE. Les communes de Rôtes et de Saint-Léger ont fusionné en 1846.

Fontaine-l’Abbé (530 Fontenois, 1 323 ha dont 610 de bois), 9 km à l’est de Bernay et 8 km NO de Beaumont-le-Roger sur la rive droite de la Charentonne, à l’orée de la forêt de Beaumont, a un château du 17e s. en brique, silex et calcaire. La commune est voisine de Serquigny et englobe, au nord de la Charentonne, le bois et le château de Courcelles (17e et 18e s.). La voie ferrée suit la vallée et traverse ainsi le finage.

Corneville-la-Fouquetière (130 Cornefouquois, 399 ha) est une petite commune à l’ouest de la forêt de Beaumont, à 5 km OSO de Beaumont-le-Roger.

Saint-Clair-d’Arcey (350 Arceyrois, 1 161 ha dont 153 de bois) est à 7 km à l’ouest de Beaumont-le-Roger, 6 km ESE de Bernay, sur le plateau.