Besançon Métropole (Grand)

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communauté d’agglomération du Doubs, associant 68 communes et 193 200 hab. sur 52 860 ha. Le siège est à Besançon. En outre, Les Auxons, Avanne-Aveney, Châtillon-le-Duc, École-Valentin, Franois, Miserey-Salines, Montferrand-le-Château, Pirey, Pouilley-les-Vignes, Roche-lez-Beaupré, Saint-Vit, Saône et Thise ont plus de 2 000 hab.

À l’est

Braillans (210 Braillannais, 195 ha), 9 km NE de Besançon, a un très petit territoire au NE de la forêt de Chailluz, borné par la Comtoise (A36) au nord, la D486 au sud.

Marchaux-Chaudefontaine (1 490 Marchaliens-Caldifontains, 1 639 ha dont 884 de bois) est une commune nouvelle, créée par fusion en 2018. Marchaux (1 270 Marchaliens, 1 006 ha dont 569 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km au NE de la préfecture. Le village est situé dans un couloir entre deux barres de reliefs jurassiens par où passe l’autoroute A36 (deux aires de service); mairie-lavoir; restauration d’autoroute Arche), carrières au nord. Marchaux n’avait dans les années 1950 que 260 hab., 690 en 1982. Chaudefontaine (220 Caldifontains, 633 ha dont 315 de bois), 3 km au NE de Marchaux, abrite une métallerie (Metalis, 190 sal.) et l’ingénierie médicale Dixi (70 sal.); échangeur à péage de l’A36 et de la D486. La commune nouvelle totalise 330 hab. de plus que ses deux composantes en 1999 (+28%).

Champoux (90 Champoursiens, 298 ha dont 152 de bois), 16 km NE de Besançon, a un très petit village au nord de Marchaux. Le relief monte à 516 m dans les bois au nord.

Amagney (870 Magnoulots, 1 313 ha dont 800 de bois), 15 km ENE de Besançon, a un petit village très augmenté de lotissements dans une dépression au sein de reliefs atteignant 502 m; hameaux de la Malmauson au SE sur la D683, et des Longeaux tout à l’est sur la même route.

Deluz (620 Deluziens, 803 ha dont 524 de bois), à 16 km ENE de Besançon, a son village sur la rive droite du Doubs au pied de reliefs boisés atteignant 491 m aux Rochers du Château Loriot au NE. Le finage monte aussi sur le versant gauche du Doubs où se distingue la Roche Blanche (581 m). La rive droite du Doubs est longée par un canal de dérivation de 3 km qui longe le village; grotte de Sous Roche juste à l’amont. La population a perdu 90 hab. après 1999.

Vaire (830 Vairiers, 1 404 ha dont 872de bois), 12 km ENE de Besançon, est une commune nouvelle née en 2016 de la fusion de Vaire-Arcier (580 hab., 1 276 ha) et Vaire-le-Petit (126 ha, 250 hab.). Vaire-Arcier résultait elle-même d’une fusion de 1974, entre Vaire-le-Grand et Arcier qui n’avait alors que 25 hab. et subsiste comme hameau au sud-ouest, au pied du versant gauche du Doubs, avec une source réputée. Vaire-le-Grand est sur une terrasse de rive gauche du Doubs, dans une petite plaine de 900 m de large sur 3 400 de long; château du 18s.. avec jardin à la française de 1713, en terrasses, l’un des rares de la région; hameau de Corcelle à l’ouest au bord du Doubs. Le relief monte au sud à 538 m sur la Côte du Mont; gouffre en contrebas, au SE de Vaire. Vaire-le-Petit est en face de Vaire-le-Grand, un pont les reliant; son petit finage est entièrement au nord du Doubs et traversé par la D683.

Novillars (1 540 Novillarois, 202 ha), 11 km au NE de Besançon, sur la rive droite du Doubs et la voie ferrée vers Belfort, a un petit finage presque entièrement urbanisé dans la plaine du Doubs, boisé sur le relief au nord. Elle abrite un grand centre hospitalier spécialisé, une papeterie Gemdoubs (70 sal., carton ondulé), remontant à 1883 mais passée par diverses firmes dont Cenpa et Otor. La population communale, dépendante du centre hospitalier, est passée brusquement de 500 hab. en 1968 à 1 800 en 1975 puis a baissé; elle est stable depuis 1999.

Chalèze (380 Chaléziens, 568 ha dont 301 de bois), 6 km ENE de Besançon, a un petit village sur la rive gauche du Doubs, au pied d’un replat occupé par des pavillons; château néogothique dit de la Juive (19s., inscrit). Le relief boisé occupe les deux tiers du finage au SE; à l’ouest, la plaine d’un lobe de méandre du Doubs reste vide.

Chalezeule (1 310 Chalezeulois, 394 ha), 5 km à l’est de Besançon, est limitrophe de la ville à l’ouest et bornée par le Doubs à l’est. Le village est sur la rive droite en plaine. Au nord, la D683 traverse le finage, recoupée par la voie ferrée qui entre en tunnel sous la forêt de Chalezeule, au bas du fort Benoît. La route traverse une zone d’activités avec centre commercial; un camping est au bord du Doubs. Au sud, les bords du Doubs sont à peu près vides tandis que, sur le relief, s’étend le lotissement bisontin des Clairs Soleils (panorama, four à chaux). Parmi les entreprises, fabrique d’appareils d’éclairage Antolin (115 sal.), Brico Dépôt (70 sal.), un négoce d’appareillages industriels (Virly, 60 sal.). La population de Chalezeule croît régulièrement depuis plus d’un siècle et a encore gagné 350 hab. après1999 (+36%).

Montfaucon (1 590 Montfauconais, 725 ha dont 325 de bois), 6 km à l’est de Besançon, s’étend sur le relief de la Côte à l’est du Doubs. Elle a une église du 18s. inscrite, des restes d’un château fort du 11s. à 492 m, le fort de Monfaucon (Woirol) à 616 m encadré par une redoute et une batterie, et tout au NE le fort des Épesses (578 m); table d’orientation et site d’escalade des Roches d’Arbois. Tout l’habitat est sur le relief, entre 480 et 520 m. La croissance a été régulière: 350 hab. en 1962, 1 050 en 1975; elle a gagné 190 hab. depuis 1999.

Gennes (700 Gennois, 718 ha dont 370 de bois), 8 km à l’est de Besançon au pied de la Côte, est longée au sud par la D464. Elle a un jardin botanique et une mairie-lavoir (inscrite); dépôt d’hydrocarbures à l’est. Le relief au nord est boisé et monte à 533 m; on y voit des sapins et chênes «présidents». Elle a gagné 120 hab. depuis 1999.

Nancray (1 290 Nancréens, 1 648 ha dont 740 de bois), 13 km à l’est de Besançon, n’a qu’un très petit centre villageois sur la D464 mais éparpille autour tout un ensemble de lotissements; musée de plein air des Maisons Comtoises au sud. Au nord, la Côte monte à 560 m; au sud, le finage mord sur la forêt de Bouclans; bois de Faule en plaine à l’ouest. La population était à peine au-dessus de 400 hab. de 1931 à 1962; elle augmente depuis (+250 hab. après 1999, soit +24%).

La Chevillotte (150 Chevillotains, 768 ha dont 386 de bois), 11 km ESE de Besançon, n’a pas de village, seulement de petits hameaux; la mairie est à celui de la Grosse Grange, le plus central, assorti d’un golf. Une extension du finage vers le SO est traversée par la N57, la D410 et une voie ferrée.

Mamirolle (1 790 Mamirollais, 1 149 ha dont 460 de bois), 10 km ESE de Besançon, à 466 m. Le gros village, traversé par la D410, la N57 et la voie ferrée, abrite l’École nationale de l’industrie laitière, établie en 1888, qui reçoit 300 élèves (80 employés) et produit des laitages, beurres et fromages. Mamirolle accueille en outre une fabrique de bracelets de montre Interstrap (35 sal.); traitement des eaux SDGE (90 sal., groupe de la Lyonnaise); parc animalier à l’est. Le relief monte à 666 m au sud sur le Mont. La commune avait 600 hab. en 1968 et croît régulièrement depuis (+160 hab. après 1999).

Le Gratteris (90 hab., 297 ha dont 126 de bois), 12 km SE de Besançon, a un petit finage au SO de Mamirolle.

Au sud

Morre (1 440 Morriers, 527 ha), 3 km ESE de Besançon, a tout son habitat sur la Côte que traversent la N57 (ici D571) et une voie ferrée au prix de deux tunnels (dont le Trou du Loup, 800 m); point de vue sur Besançon avec table d’orientation, plusieurs grottes. La commune abrite un Institut rural (IREO). Son finage n’atteint pas tout à fait la rive gauche du Doubs au nord, mais s’étend au sud dans les Marais, englobant à l’extrême SO les bâtiments de l’aérodrome de Besançon (code LFQM, deux aéroclubs et école de parachutisme réputée), dont la piste (en dur, 1 400 m) est sur le territoire de Saône. La population a crû rapidement entre 1954 (330 hab.) et 1975 (1 200) puis a stagné jusqu’en 1999; elle a repris depuis (+220 hab.).

La Vèze (460 Véziers, 527 ha dont 229 de bois), 5 km SE de Besançon, a son village au pied de la Côte. Le finage s’étend vers le sud où il englobe le bois d’Aglans.

Fontain (1 330 Fontainois, 1 627 ha dont 472 de bois), 5 km au sud de Besançon, a son village sur les pentes et au pied de la Côte, avec un fort à l’est. Le contournement de Besançon par la N57 traverse le relief au NE, au prix des tunnels de Fontain à l’extrémité NE du finage. Celui-ci s’étend assez largement au sud, où il porte un habitat dispersé et des bois, sans marais. La commune a une maison forte médiévale (inscrite); boulangerie industrielle Cornu (40 sal.), fromagerie coopérative. La commune avait 320 hab. en 1962 et s’est accrue de 520 hab. (+64%) depuis 1999.

Beure (1 360 Beurots, 399 ha dont 126 de bois), 5 km SO de Besançon, a son village dans une échancrure du versant gauche du Doubs sur la rive gauche, étendu vers l’est dans une combe au-delà du défilé du Bout du Monde, et assorti d’une zone d’activités sur la rive en amont. La N57 et la N83 s’y rejoignent. Le finage s’étire sur le versant nord de la Côte. Beure a un musée d’histoire comtoise, une portion de voie romaine classée, deux grottes (Baume Martin au NE, grotte de la Chère au sud-ouest) et quelques entreprises dont la fabrique de ressorts de précision Simonin (160 sal.) La population communale ne croît que lentement depuis les 1 000 hab. de 1954.

Arguel (270 Argueliens, 498 ha dont 140 de bois), 5 km SO de Besançon, est sur le relief: son finage mord sur le haut du versant gauche du Doubs mais n’atteint nulle part la rive; le village est dans la dépression centrale de la Côte, sur la D141. Au nord s’étire la Côte d’Arguel, où subsistent des restes d’une forteresse rasée au 17s., avec panorama à 485 m; le fort Rolland domine le village au sud. Une queue du finage s’étire sur plus de 3km vers le sud sur le bas plateau parmi les bois; +40 hab. depuis 1999.

Pugey (760 Pugelots, 732 ha dont 303 de bois), 7 km SO de Besançon, a son village à l’extrémité SO de la combe centrale de la Côte, ouverte au sud par une brèche où s’engouffre la D141. Au sud des reliefs, le finage s’étend dans les bois, traversés par la D9; hameaux du Bonnet Rond et, à l’ouest, des Clairons; au sud-ouest, Chalets d’Arguel; +90 hab. depuis 1999.

Larnod (780 Larnodiens, 405 ha dont 120 de bois) est à 8 km de Besançon, sur les reliefs; son finage descend un peu sur le versant gauche du Doubs au NO, mais n’atteint pas la rive. Le village ancien est sur une échine, mais submergé par les lotissements de pavillons. Au sud d’un étranglement d’à peine 140 m où passe la D9, le finage a pour annexe et quasi-enclave les 115 ha du Grand Bois; +120 hab. depuis 1999.

Rancenay (360 Rancenais, 366 ha dont 131 de bois), 9 km SO de Besançon, occupe le lobe accidenté d’un méandre du Doubs, rive droite. Le village est au pied d’une butte et dans le petit défilé qui la détache de la Côte. Le finage s’étend un peu vers le NO dans le Bois de la Brosse; il déborde au sud sur la rive gauche du Doubs, où passe le canal du Rhône au Rhin jusqu’au site de la Double Écluse. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+44%).

Busy (640 hab., 520 ha dont 171 de bois), 11 km SO de Besançon, se tient dans les reliefs plissés au sud du Doubs, traversés par la D83 au sud du village. Le hameau de Moulinot prolonge l’habitat vers le nord. Le finage touche à la rive gauche du Doubs sur 600 m, sous une corniche. La commune a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+31%).

Vorges-les-Pins (610 Vorgiens, 476 ha dont 204 de bois), 13 km SO de Besançon, prolonge vers le sud-ouest l’habitat de Busy dans la même combe. Son finage n’atteint pas le Doubs au nord, mais il est longé par la Loue au SE, rejointe par la D83 qui passe à mi-versant. À l’extrême sud est l’un des monuments commémorant la bataille du Montgardot (janvier 1871) dont le site principal est à Chouzelot. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999 (+39%). La mention les-Pins a été ajoutée en 1923.

Thoraise (370 Thoraisiens, 399 ha dont 141 de bois), 15 km SO de Besançon, occupe un lobe de méandre allongé du Doubs, rive gauche. Le village est sur l’étroit promontoire qui a résisté à l’érosion, et que parcourt la D105; juste au sud, la percée de Thoraise permet à la navigation de court-circuiter le méandre par un bief à écluses de 555 m (au lieu de 4 500 m par la rivière); halte nautique. La voie ferrée vers Mouchard traverse le lobe au pied du promontoire et du village; au-delà a pris place sur 30 ha une caserne (19e régiment du génie). Au sud-est, le relief boisé monte à 413 m (180 m au-dessus du Doubs). La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+48%).

Torpes (1 040 Torpésiens, 555 ha dont 248 de bois), 17 km SO de Besançon, est face à Thoraise et à Boussières sur la rive droite du Doubs qui borne le finage à l’est; château du 18s. avec jardin d’agrément, gare sur la voie de Mouchard; au NO, hameau de la Piroulette sur la D106. La population a augmenté de 320 hab. depuis 1999 (+44%).

Boussières (1 140 Boussiérois, 558 ha dont 209 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 18 km au SO de la préfecture, près de la rive gauche du Doubs; église du 16s. à clocher roman du 11e, à dôme à bulbe et tuiles vernissées; fabrique de pièces plastiques Sideo PMPC (Précision mécanique et plastique comtoise, groupe Vogt, 120 hab.), papeterie (Zuber-Rieder, 120 sal.). La population croît depuis 1962, où elle était de 500 hab.; elle s’est encore augmentée de 200 hab. après1999 (+21%).

Osselle-Routelle (960 hab., 1 074 ha dont 420 de bois), 21 km SO de Besançon, est une commune nouvelle créée par fusion en 2016. Osselle (460 Ossellois, 768 ha dont 335 de bois) occupe une grande boucle du Doubs, rive droite. Le village est au pied du relief, contourné par le canal du Rhône au Rhin qui prend ici la forme d’une dérivation à écluse du Doubs longue de 5,4 km, avec halte nautique, base de loisirs et camping au droit du village. Au-delà, le lobe de méandre est troué de sablières mais traversé par la D13 qui rejoint Byans par le pont de Reculot. Un autre camping est au nord du village sur le relief. Le promontoire de méandre monte à 383 m au NE. Routelle (500 Routellois, 306 ha) est au nord et en aval, près de la rive droite du Doubs, au pied d’un mont (pli anticlinal) dont l’habitat a envahi les basses pentes. Les deux communes réunies ont 130 hab. de plus qu’en 1999.

Byans-sur-Doubs (570 Byannais, 991 ha dont 389 de bois), 25 km SO de Besançon, a son village à l’écart du Doubs, au sud sur la D13 et la voie ferrée vers Mouchard. La commune ne possède qu’une courte fraction de sa rive gauche; mais le relief monte à 522 m au sud. La mention «sur Doubs» est de 1922. Byans a une église classée du 12s. à clocher-porche, quelques commerces et une maison de retraite; mais elle a perdu en 2001 son école d’agriculture privée, et 90 hab. depuis 1999. La mention sur-Doubs est de 1922.

Villars-Saint-Georges (280 hab., 515 ha dont 130 de bois), 23 km SO de Besançon, est à l’ouest de Byans et limitrophe du département du Jura. Le village est sur le relief à l’écart du Doubs, le finage ne borde au nord le Doubs que sur 300 m. La population a augmenté de 100 hab. (+56%) depuis 1999.

Roset-Fluans (520 Roselois, 828 ha dont 258 de bois), 22 km OSO de Besançon,10 km à l’ouest de Boussières, est limitrophe du Jura. Le petit village est sur le bas relief qui domine la rive gauche du Doubs; le finage s’inscrit dans une grande courbe du Doubs, qui le limite à l’est et au nord. Fluans est un hameau à l’est, au bord du Doubs, issu d’une commune absorbée en 1822. L’habitat est complété au sud-ouest à la limite du département par le gros hameau de la Corne de Chaux, dont la commune a été absorbée en 1825 en même temps que celle de Château-le-Bois au sud-est, dont ne reste aucun habitat. Le relief monte à 357 m au sud-est au-dessus du Doubs; en contrebas sont l’île de la Froidière, la grotte d’Osselle (Osselle est en face), aménagée dès le 17s. et qui reçoit de nombreux visiteurs, et juste au-dessus la réserve naturelle du Gouffre du Creux à Pépé. La population a augmenté de 140 hab. (+37%) depuis 1999

À l’ouest

Pouilley-Français (850 Francs-Pouillais, 608 ha dont 125 de bois), 22 km OSO de Besançon, est juste au nord de Saint-Vit. Le finage est traversé au nord par l’A36 Comtoise, qui a une aire de repos du Bois de Servole dans le sens vers Besançon.

Dannemarie-sur-Crète (1 770 hab., 406 ha), 20 km SO de Besançon, a un finage très urbanisé, limité au sud par la D673 rectiligne, traversé au nord par l’A36. La voie ferrée vers Dijon est parallèle à la D673 à 300 m au nord. Entre les deux s’est développée sur plus de 2 km une vaste zone d’activités, avec quelques habitations; gros lycée agricole avec internat, une gare; fabrique d’outillage pour découpage Soprec Interplex (90 sal.), travaux publics Colas (100 sal.) transports Perez (50 sal.). La commune n’avait que 200 hab. en 1954, et en a encore gagné 360 depuis 1999. La mention sur-Crète a été ajoutée en 1922.

Velesmes-Essarts (350 Velesmois, 292 ha), 21 km OSO de Besançon juste au sud de Dannemarie, en a reçu quelques activités au nord près de la D673; transports Optologistics (60 sal.), carrières de la Sacer (55 sal.), siège de l’Union professionnelle des éleveurs de montbéliardes (UPRA). Le village est un peu à l’écart sur le relief au centre de son finage. Le nom d’Essarts, porté par le petit hameau des Essarts-Martin à l’ouest du village, a été ajouté à celui de Velesmes en 1922.

Grandfontaine (1 690 Grandfontains, 568 ha dont 219 de bois), 15 km OSO de Besançon, est traversé par la D106 et la voie ferrée vers Mouchard. Le village, très augmenté de lotissements, a un beau lavoir et une église-halle, avec zone de loisirs au bord du Doubs, que la commune n’atteint au sud que sur 300 m; négoce interentreprises Codival (30 sal.). Le finage a des bois à l’ouest et à l’est; à la pointe NE au-delà des bois, s’est développé le hameau de la Belle Étoile à la faveur d’une route vers Besançon sur l’ancien tracé de la N73 que suit la limite communale; le hameau s’étend aussi de l’autre côté de la route dans la commune de Franois. Grandfontaine affiche une forte croissance périurbaine: elle n’avait que 340 hab. en 1962 et a passé le millier vers 1980; elle a gagné 560 hab. depuis 1999, une moitié.

Chemaudin-et-Vaux (1 980 Chemaudinois-Vauliers, 1 244 ha dont 395 de bois) est une commune nouvelle créée par fusion en 2017. Chemaudin (1 600 Chemaudinois, 730 ha dont 285 de bois) est au sud, à 14 km OSO de Besançon au bord de la D11, dotée d’un clocher-porche de 1737 et d’un centre socio-culturel. Tout au sud, le finage est borné par la D673, accompagnée par la voie ferrée vers Dijon; entre les deux s’est développée la zone industrielle de Chemaudin, desservie par l’échangeur de la Cocotte. Au nord du village, l’A36 a un grand échangeur à péage (n°3) avec la D67, qui a suscité la zone d’activités de l’Échange. Vaux-les-Prés (380 Vauliers, 514 ha dont 110 de bois) est de l’autre côté de l’A36 et à l’ouest de l’échangeur, au bord de la vallée des Prés, sous-affluent de l’Ognon par le Noironte. Les principaux employeurs sont Defa Airax (Trelleborg, ressorts à gaz, 120 sal.); transports Jeantet (125 sal.), travaux publics Colas (SRD, 80 sal.). La commune nouvelle a 390 hab. de plus que ses constituants en 1999 (un quart).

Serre-les-Sapins (1 670 Serri-Sapinois, 524 ha dont 191 de bois), 9 km à l’ouest de Besançon, a une partie centrale entièrement urbanisée, bornée à l’est par la D75; au-delà vers l’est s’étend la forêt de la Menère. Au sud, la D75 a suscité la zone d’activités modestement nommée Eurespace; fabrique de portails et aménagements en plastique (Jardimat, 55 sal.), publicité Adrexo (120 sal.), transports par cars Grosperrin (55 sal.). La commune a allongé son nom en 1961, non sans quelque artifice; elle n’avait pas alors 300 hab. et a connu une vigoureuse poussée suburbaine; elle a encore gagné 300 hab. depuis 1999.

Champvans-les-Moulins (350 Champvantiers, 252 ha), 10 km ONO de Besançon, a un petit village à l’ouest de Pouilles-les-Vignes, longé par l’A36. La commune est en deux parties distinctes: un rectangle allongé nord-sud avec le village, sur 176 ha au SE; au NO, une annexe rectangulaire E-O de 76 ha, à moitié boisée, entre Champagney et l’extension boisée de Pouillet, qui n’a pas officiellement le statut d’enclave mais n’est reliée à la partie principale que par un passage de 4 à 5 m le long de la D70. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+46%). La mention les-Moulins a été ajoutée en 1936.

Champagney (290 Champagnerots, 301 ha), 11 km ONO de Besançon, a son village étiré sur une longue butte. Le finage est encadré au sud par la D67, à l’est par l’A36, au nord par la D70 qu’accompagne le hameau des Baraques; +40 hab. après 1999.

Mazerolles-le-Salin (200 Mazerollais, 420 ha), 15 km à l’ouest de Besançon, a un village étiré sur une colline. La mention le-Salin a été ajoutée en 1922. La population était tombée à moins de 100 hab. entre 1930 et 1965.

Audeux (440 Audelais, 175 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 13 km ONO de la préfecture sur la route de Gray; château du 18s., grotte. La D67 traverse le finage. La commune n’avait guère que 100 hab. entre 1925 et 1950 et s’est un peu étoffée depuis; elle a encore gagné 110 hab. après 1999 (un tiers).

nord

Noironte (390 Nirontais, 673 ha dont 216 de bois), 14 km ONO de Besançon, dans la petite vallée d’un affluent de l’Ognon, a un château classé des 16e et 18e-19s. avec jardins et tour ronde, et des étangs qui ont valu à ses habitants le sobriquet de Grenouillards; beurrerie Overney (70 sal.), fromagerie Mulin (40 sal.); bois des Fouchères au nord; +70 hab. depuis 1999.

Chaucenne (520 Chaucennois, 488 ha dont 175 de bois), 13 km NO de Besançon, a son village sur la D8 au bord de la petite Lanterne, affluent de l’Ognon; bois des Fouchères à l’ouest, hameau des Barots au NE. La LGV traverse le finage au NO. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Pelousey (1 560 Pelouséens, 618 ha dont 168 de bois), 9 km ONO de Besançon, a un village étendu sur les pentes tombant vers la vallée de la (petite) Lanterne, que suit la D8. L’A36 traverse une partie du finage à l’est, munie d’une double aire de repos; hameaux des Essarts au SO, du Château d’Uzel à l’ouest, des Chaillottes à l’est. La commune a un atelier de plastiques pour l’automobile (Bourbon, 75 sal.), une fabrique de bracelets-montre (Jean Rousseau, 140 sal.); un centre d’aide par le travail au Château d’Uzel. Elle n’avait que 250 hab. en 1970 et a connu depuis une forte poussée, gagnant près 320 hab. après 1999 (un quart).

Cussey-sur-l’Ognon (1 060 Cusseylois, 755 ha dont 272 de bois), 15 km NO de Besançon, limitrophe de la Haute-Saône, a son village sur la D1 proche de la rive gauche de l’Ognon, qui limite le finage au nord et à l’ouest; bois de Cussey au sud. La population a augmenté de 430 hab. (+68%) depuis 1999.

Geneuille (1 350 Geneuillois, 645 ha dont 208 de bois), 13 km NNO de Besançon à l’est de Cussey, est également limitrophe de la Haute-Saône et limitée au nord par l’Ognon. La LGV traverse le finage au sud, avec une gare, et une bifurcation vers Besançon. Près de la gare le village est prolongé par les zones d’activités des Planches et de Vauvereille. Tout au sud, où passe la voie ferrée de Besançon vers la LGV, le hameau des Salines rappelle une ancienne exploitation de sel. Au bord de l’Ognon, étangs de sablières avec petite base de loisirs, camping. Vers le sud-ouest, une excroissance du finage est au-delà de la D1 et contient le bois de Racla et un étang. La commune a gagné 460 hab. depuis 1999 (+52%).

Chevroz (130 Chevrotins, 298 ha), 15 km au nord de Besançon, est une bien petite commune, pourtant traversée à la fois par la LGV et par la N57 qui convergent vers le NE. L’Ognon borne le finage au nord et à l’ouest et fixe la limite départementale. La population n’était que de 80 hab. en 1999.

Devecey (1 480 Develçois, 378 ha), sur la route de Vesoul à 14 km au nord de Besançon, atteint au nord la limite du département de la Haute-Saône, mais non le cours de l’Ognon. Le relief monte au sud jusqu’à 480 m. Au nord, a été équipée une zone d’activités. Devecey accueille le siège et les services administratifs et de gestion du groupe de santé Korian («cœur» en espéranto), créé en 2003 et qui possède en France 33 000 lits dans 300 maisons de retraite (ehpad) et 73 cliniques (20 000 sal., 52 000 avec les pays étrangers); le principal actionnaire, Predica, est une filiale du Crédit Agricole. Devecey abrite aussi les transports LDI Dimotrans (50 sal.), un supermarché U (50 sal.). Devecey n’avait que 220 hab. en 1954 et a doublé sa population entre 1975 et 1990, mais reste stable depuis.

Tallenay (420 Tallenaysiens, 234 ha), 11 km au nord de Besançon, a son village sur un plateau à 410 m, à l’est de Châtillon-le-Duc. Le relief culmine à 539 m à l’est.

Bonnay (850 Bonnayens, 766 ha dont 254 de bois), 18 km NNE de Besançon, a son village au pied des reliefs. Le finage atteint au nord la limite départementale et le cours de l’Ognon, et monte au sud à 600 m aux abords du fort de la Dame Blanche; grotte de la Roche aux Fées près de la crête. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999 (un quart).

Mérey-Vieilley (150 hab., 342 ha dont 152 de bois), 19 km NNE de Besançon, a un très petit village au sein d’un finage très étroit, étiré sur plus de 5 km du nord au sud à travers les reliefs, et allant ainsi de la limite départementale et de l’Ognon au nord à l’A36 au sud grâce à une queue à l’est du fort de la Dame Blanche.

Vieilley (720 Vieilleys, 943 ha dont 430 de bois), 20 km NNE de Besançon, a son village au pied du versant nord de la Côte. Le finage atteint l’Ognon et la limite de la Haute-Saône au nord, où est tout au NE le hameau du Grand Sauçois; il descend sur le versant sud de la Côte jusqu’à dépasser en pointe l’A36 au sud-ouest. Le relief y culmine à 596 m. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+20%).

Venise (520 Véniziens, 618 ha dont 303 de bois), 23 km NNE de Besançon, est à l’est de Vieilley dans un site semblable, mais son finage n’atteint l’Ognon et la limite départementale que par une très étroite pointe entre Palise et Moncey. Au sud, le finage se limite à la crête, à 516 m. La population a crû de 180 hab. depuis 1999 (+53%).

Palise (150 Palisiens, 209 ha), 24 km NNE de Besançon, la commune la plus septentrionale du Grand Besançon au nord de Vieilley et Venise, a un petit finage limité à un lobe de méandre de l’Ognon, qui fixe ici aussi la limite départementale. Le village est sur la rive gauche de l’Ognon, dont le cours est élargi par d’anciennes excavations de sablières. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.