Blaye

(5 070 Blayais, 642 ha) est une sous-préfecture de la Gironde à 48 km au nord de Bordeaux sur la rive droite de la Gironde. Elle fut Blavia sur la voie romaine Bordeaux-Saintes, castrum puis place forte; le nom, qui avait le sens de jaune, a pu être inspiré par la couleur des eaux de l’estuaire. Il se prononce comme Blaille et non pas Blaie. La ville conserve une grande citadelle habitée du 17e s., et le fort Pâté sur une petite île de la Gironde. Blaye a aussi, en aval, la partie amont de l’île Nouvelle avec le petit hameau d’Île Sans Pain. Elle se nommait encore Blaye-Sainte-Luce en 1961, en raison d’une fusion ancienne, mais Sainte-Luce, au SE du centre, est depuis longtemps intégrée.

Le bourg, desservi par un embranchement ferroviaire, a un port de plaisance et de pêche, et un musée d’art et histoire, plus un Conservatoire de l’estuaire (histoire de la navigation, des chantiers navals et des cartes). C’est surtout le centre de services et de commerces du Blayais et des appellations viticoles associées; centre hospitalier général (100 lits), un collège public et un privé, et deux lycées publics, maison familiale rurale, maison de retraite Jardins d’Iroise (30 sal.); usine Perolo du groupe Syltone (réservoirs inox, 80 sal.); travaux publics Colas (25 sal.), transports Hébrard (25 sal.). La population de Blaye a assez peu varié: 4 500 hab. en 1876, 4 000 en 1931, 4 500 en 1982 (+150 hab. depuis 1999).

L’arrondissement, limitrophe de la Charente-Maritime, a 89 100 hab., 63 communes. L’unité urbaine Insee est donnée pour 7 900 hab. Blaye est le bureau distributeur du nouveau canton de L’Estuaire. La dénomination Blayais est employée aussi pour la centrale nucléaire de Braud, à 15 km au nord de Blaye. Blaye est le siège de la communauté de communes de Blaye.