Blois Agglopolys

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communauté d’agglomération du Loir-et-Cher, associant 43 communes et 105 400 hab. sur 79 220 ha. Blois (siège), Cellettes, Chailles, La Chaussée-Saint-Victor, Cour-Cheverny, Saint-Gervais-la-Forêt, Valencisse, Valloire-sur-Cisse, Veuzain-sur-Loire, Villebarou et Vineuil dépassent 2 000 hab.

Cheverny (1 000 Chevernois, 3 300 ha dont 1 500 de bois), 14 km au SE de Blois juste au sud de Cour-Cheverny, est le site du célèbre château, terminé en 1634, plus connu pour son superbe parc à la française que pour son architecture, d’un classicisme impeccable; il abrite diverses collections et reçoit 340 000 visiteurs par an; juste au sud, le golf de Cheverny est au bord de l’étang de la Rousselière. Au sud, s’étend la forêt de Cheverny; au SO est le château de Troussay, renaissance aussi, qui loge un musée rural de la Sologne et s’accompagne d’un parc à l’anglaise de 12 ha et de beaux jardins. La population de Cheverny avait baissé de 1 300 hab. en 1872 à 700 en 1975, et a crû ensuite jusqu’en 1999 avant de se stabiliser.

Cormeray (1 580 Cormeraisiens, 1 031 ha) est à 15 km SSE de Blois sur la D956; Bois du Détour et château Sainte-Marie au sud, château de la Coque à la pointe nord. Bien située et proche de Cheverny, elle a gagné 520 hab. depuis 1999, soit une moitié.

Chitenay (1 100 hab., 1 561 ha dont 400 de bois), 14 km au sud de Blois, a un habitat assez dispersé et deux châteaux, celui de Chitenay près du village (17e-18e s.), celui de Malabry (19e s.) plus au sud au bord du grand bois des Coudraies; la commune a gagné 150 hab. depuis 1999.

Seur (500 Seurois, 385 ha dont 182 de bois) est un petit village au bord du Beuvron, 14 km SSO de Blois, dont le finage s’enfonce en queue vers le NE dans la forêt de Russy; châteaux de Beau Séjour et de la Motte. Elle a gagné 130 hab. depuis 1999 (+35%).

Les Montils (1 990 Montilois, 927 ha dont 233 de bois), sur la route de Blois à Montrichard à 11 km au sud de Blois et 11 km à l’est d’Onzain, a gardé une allure de village fort, avec des maisons anciennes et son château seigneurial. Le finage s’allonge vers le NE, autour du hameau de la Haye. Au nord, la commune partage avec Chailles et Candé la zone d’activités du Artouillat. Au NE du village sur la route de la Haye, un train miniature est entretenu depuis 1993 sur une voie de 1 200 m (écartement des rails 7,5 pouces) par une association (Mon’ti Train) et peut transporter des enfants, voire quelques adultes (11 000 passagers en 2014!). D’à peine 700 hab. dans les années 1960, la population a atteint 1 000 hab. en 1982 et a encore gagné 520 hab. depuis 1999 (+35%).

Candé-sur-Beuvron (1 520 Candéens, 1 549 ha dont 385 de bois) est à 8 km à l’est d’Onzain, près du confluent du Cosson et du Beuvron, qui débouche un peu à l’ouest dans la Loire. Le village a un château du 15e au 17e s.; hameau et château de Madon (15e au 18e s.) au nord-est, centre de vacances de l’Association Saint-Martin au château de la Borde (85 places). Le finage est boisé au sud du Beuvron, avec un camping. La commune se nommait simplement Candé avant 1927; elle n’avait guère que 500 hab. entre 1950 et 1975 et a crû sensiblement ensuite, gagnant encore 290 hab. depuis 1999 (+24%).

Valaire (90 Valairiens, 668 ha dont 272 de bois), 16 km SSO de Blois, au sud de Candé et à 2,5 km à l’ouest de Monthou, propose des jardins des «MétamophOZes» dans un ancien prieuré. Le petit village , au bord du ruisseau de Valaire, est en limite de finage, et plus étendu dans la commune de Monthou que sur son propre territoire; château de la Gendronnière, temple bouddhiste, au nord dans les bois.

Monthou-sur-Bièvre (830 Montholiens, 1 662 ha dont 542 de bois et 52 de vigne) est à 14 km SSO de Blois sur la D764. Le village domine le cours encaissé de la Bièvre, affluent du Beuvron, deux noms dérivés du castor celte. Le finage s’étend vers l’ouest, où il atteint le bois et le Pavillon de Sudais au sud de Chaumont. Monthou a une menuiserie (Gauthier, 35 sal.) et a gagné 310 habitants depuis 1999, soit 60%.

Sambin (950 Sambinois, 2 083 ha dont 308 de bois) est au sud-est de Chaumont, à 18 km au sud de Blois sur la route de Montrichard (D764); étangs et anciens marais au sud-est, bois du Sudais à l’ouest. La commune cultive 104 ha de vignes et abrite un collège privé; elle a gagné quelque 220 hab. depuis 1999, +30%.

Chaumont-sur-Loire (1 100 Chaumontais, 2 684 ha dont 1 000 de bois) est face à Onzain et lui est reliée par un pont. Dominant la Loire, trône le gros château de Chaumont, l’un des très grands du val de Loire, d’allure médiévale, refait aux 15e-16e s. sur une base ancienne, réaménagé au 19e s. et doté de grands parcs (la propriété occupe 2 500 ha), après avoir hébergé une manufacture passée du verre à la faïence et à la terre cuite. Il a été acquis par l’État en 1938 et possède un riche mobilier et des tapisseries, un musée de sellerie et voitures. Le Conservatoire international des parcs et jardins et du paysage organise depuis 1992 à proximité du château un festival international des jardins, espace de création artistique souvent original et audacieux. Le château reçoit 160 000 entrées par an, le festival des jardins 240 000; l’EPIC du domaine régional emploie 40 personnes. La plaine de la Loire est boisée à l’est (Bois des Acacias) et offre un camping près du pont. L’Amasse, affluent de gauche de la Loire qui atteint Amboise, a sa source au sud du finage, qui mord sur les bois de Sudais; la population communale a gagné 60 hab. après 1999.

Rilly-sur-Loire (480 Rillageois, 1 022 ha dont 361 de bois) est face à Veuves au pied du coteau gauche de la Loire, 5 km à l’ouest de Chaumont. Elle a un centre d’accueil et de soins pour handicapés, quelques vignes (55 ha); un château au village, un autre à la limite nord-est (la Haute Borde). Son finage donne au sud sur le bois de Chassepaille. La mention «sur Loire» date de 1958; la population communale était tombée à moins de 300 hab. en 1982 (460 un siècle avant); elle gagné 70 hab. depuis 1999.

Monteaux (790 Monthéobaldiens, 627 ha), 5 km OSO d’Onzain, est un village du coteau de Loire au débouché du vallon de la Petite Cisse, dans lequel remonte l’habitat. Le finage compte 50 ha de vignes mais n’atteint pas la Loire au sud; château, moulin de Gièvre (16e et 18e s.) sur la Petite Cisse; hameau-rue de la Janverie tout à l’ouest. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

Mesland (590 Meslandais, 2 638 ha dont 738 de bois), 5 km ONO d’Onzain, a donné son nom à une AOC viticole (touraine-mesland) créée en 1955 pour six communes, dont celles de la vallée de la Cisse; elle porte sur 350 ha, donnant 1 500 hl/an en blanc (chenin), 6 000 en rouge (gamay, cot, cabernet franc) et 1 500 en rosé sec (gamay surtout). Les viticulteurs de la commune déclarent 167 ha de vignes. Le village, au bord de la Petite Cisse, a une église du 12e s.; plusieurs châteaux du 19e s. se dispersent dans un paysage boisé annonçant la Gâtine; camping à l’ouest du village, Grange de la Perdrière (18e s.) au SO. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Santenay (300 Santenois, 3 028 ha dont 900 de bois) est à 5 km au SSO d’Herbault; le finage est limitrophe de l’Indre-et-Loire, dans un paysage mixte de Beauce au nord et de Gâtine au sud; +40 hab. depuis 1999.

Saint-Étienne-des-Guérets (110 Stéphanois, 1 172 ha) est 7 km à l’ouest d’Herbault, également limitrophe de l’Indre-et-Loire et aux sources du Gault.

Saint-Cyr-du-Gault (180 Saint-Cyriens, 1 606 ha dont 333 de bois) est à la limite de l’Indre-et-Loire, 11 km ONO d’Herbault; château de la Basse-Cour au village. Le paysage est beauceron, mais à l’ouest la LGV traverse les bois de Saunay.

Françay (280 Francilions, 2 031 ha dont 410 de bois) est à 2 km au nord d’Herbault; église du 12e s. Son finage s’étend vers l’ouest; il est traversé au sud par l’A10, qui y a une double aire de repos (la Chatière et les Bruères); étang et hameau de la Tombe au SO. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Herbault (1 280 Herbaltois, 1 301 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loir-et-Cher dans l’arrondissement de Blois, 16 km à l’ouest de la préfecture. Le village est issu, au 18e s., d’un château dont il reste un pavillon de brique, remanié. Il a un institut médico-pédagogique et un institut de rééducation totalisant plus de 100 places; Intermarché (20 sal.), tôlerie Solustill (Arcelor-Mittal, 30 sal.), négoce agricole (Agrinégoce, 40 sal.), La Poste (25 sal.) entreposage SSMT (30 sal.). Le finage est traversé au nord par l’A10. La commune avait 720 hab. dans les années 1930 et croît lentement depuis; elle a gagné 130 hab. depuis 1999.

Lancôme (130 Lancômois, 989 ha dont 250 de bois) est un bien petit village, 6 km au nord d’Herbault, à l’ouest de Landes-le-Gaulois, avec une église des 11e-12e s., et plusieurs bois au nord.

Landes-le-Gaulois (770 Landais, 2 415 ha dont 240 de bois), 7 km au NE d’Herbault, 15 km NO de Blois, est au bord de la Cisse Landaise, affluent de la Cisse qui coule vers l’est. Le village a une église préromane du 11s., très restaurée au 19e s.; «le Gaulois» a été rajouté à son nom en 1918. La commune a gagné 180 hab. depuis 1999. Elle compte au sud-ouest les hameaux de Villée et de Pitouille, au nord le hameau de Villeruche, au nord-ouest le château de Chassay; hameau de Bourges, bois et domaine de Moulins à l’est.

Saint-Lubin-en-Vergonnois (730 Saint-Lubinois, 1 706 ha dont 321 de bois) est un village sur le talus de rive droite de la Cisse, 7 km à l’est d’Herbault et 8 km NO de Blois. Son finage est sur le plateau de Beauce au-delà de la Cisse, où sont au nord du village les châteaux de la Sourdière et de la Vrillère, du 19e s. La commune, résidentielle, n’avait que 500 hab. en 1982 et a progressé dans les années 1980. L’autoroute A10 traverse le finage.

Saint-Sulpice-de-Pommeray (1 910 Saint-Sulpiciens, 1 150 ha), 5 km NO de Blois, est une commune résidentielle mordant largement sur la forêt domaniale de Blois et bornée à l’ouest par le cours encaissé de la Cisse; elle propose un musée ferroviaire. Le nom était seulement Saint-Sulpice jusqu’en 2002. Elle n’avait guère que 300 hab. au 19e s. et dans la première moitié du 20e, puis s’est mise à croître: 1 000 hab. en 1976 et 1 500 en 1992 mais reste au niveau de 1999.

Fossé (1 330 Fosséens, 1 020 ha) est à 6 km au NNO de Blois et complète l’ensemble d’activités de la ville dans la zone d’activités Euro Val de Loire, avec des entreprises de banlieue, dont une usine de moteurs d’avions Senior Aerospace du groupe Ermeto (210 sal.) et une fabrique de flacons en plastique (Alpla Euroflaco, 150 sal.), des entrepôts des transports Catroux (180 sal.), Calberson (40 sal.) et VIR (35 sal.); conseil Aproservice (35 sal.); nettoyage urbain Suez RV (25 sal.). Le village ancien est petit, doublé par des lotissements. Au nord, le finage est bordé par la vallée de la Cisse, et comprend des carrières et le lotissement du Val de Cisse face à Saint-Bohaire; au sud passe l’A10. La population de Fossé augmente depuis 1960 (280 hab.) et a encore gagné 450 hab. après 1999 (+46%).

Saint-Bohaire (520 hab., 1 406 ha dont 400 de bois), 13 km au NE d’Herbault, 10 km NNO de Blois, est aussi dans la vallée de la Cisse, au pied du coteau de rive droite au débouché du ruisseau de la Fontaine. La Cisse et son affluent de droite la Cisse Landaise fixent les limites est et nord du finage. Saint-Bohaire a une église classée des 12e-13e s. à peintures murales et un institut médico-éducatif (55 places), ainsi qu’un camp naturiste. Peu sensible à la croissance de Blois, sa population avait baissé entre les deux guerres et même après 1980, mais vient de gagner 120 hab. depuis 1999; un lotissement est apparu à Russy, à l’ouest.

La Chapelle-Vendômoise (810 Capélioviciens, 1 307 ha), à 12 km NO de Blois et 11 km NE d’Herbault, a le plus beau dolmen du département (la Pierre Levée, au sud-est), le château de Toisy (16e et 18e s. avec pigeonnier) et des entrepôts de grains Unisabi (groupe états-unien Mars) avec fabrication d’aliments pour animaux de compagnie (Affinity, 100 sal.); ingénierie NLX (20 sal.). Sa population croît depuis les 420 hab. de 1968 (+50 hab. après 1999). L’aérodrome de Blois-le Breuil (LFOQ), qui appartient au département, a cinq pistes en herbe (250 à 930 m) et une bitumée de 1 200 m; il est principalement dans la commune, à l’ouest.

Villefrancœur (430 hab., 1 808 ha dont 210 de bois), à 13 km NE d’Herbault, accueille une clinique neuropsychiatrique de 60 lits au Vieux Château de Freschines (40 sal.) dans les bois, à l’est. Le village est petit, complété vers l’ouest par les hameaux du Breuil, au nord par celui de Villebuzon. L’aérodrome de Blois-le Breuil est partagé avec La Chapelle-Vendômoise. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999…

Champigny-en-Beauce (620 Campiniocois, 2 231 ha dont 178 de bois), 20 km au nord de Blois et18 km au NE d’Herbault, qui n’était encore que Champigny avant 1958, est un gros village de plateau. Son finage est bordé au sud-est par le cours sinueux et encaissé de la Cisse, et accidenté par des vallons affluents au sud-ouest, dans un secteur boisé (Bois de Freschines); gros hameau de Villegrimont au nord. Champigny a un atelier de machines agricoles (Baural, 25 sal.), et 40 hab. de plus qu’en 1999.

Averdon (710 Averdonnais, 2 914 ha) a son village sur les collines de rive gauche de la Cisse, au-dessus de l’étang à géométrie variable des Grands Marais, 15 km au nord de Blois. En aval, la vallée de la Cisse, boisée, fait partie de la réserve naturelle nationale des Vallées de la Grande Pierre et de Vitain (275 ha), Vitain étant un minuscule hameau sur la rive droite de la Cisse; un site archéologique est sur un promontoire de confluence, tout au sud, comme «camp de César» préhistorique. Villiers est un gros hameau à l’est du village; non loin se dresse le menhir de la Grande Pierre, à l’extrémité du vallon de ce nom. Le finage compte aussi les hameaux de Mézières plus loin à l’est, des Tresseaux au nord au-dessus d’un méandre de la Cisse, de Plessis et Siany à l’ouest. La commune a un négoce de matériel agricole (Lecoq, 30 sal.) et 50 hab. de plus qu’en 1999.

Marolles (740 hab., 988 ha) est un village de plateau, 9 km au nord de Blois, au sud d’un vallon affluent de la Cisse (vallée de la Grande Pierre) dont le cours fixe la limite septentrionale du finage, au sein de la réserve naturelle des Vallées de Grande Pierre et Vitain; château de Pezay (19e s.) avec parc, hameau de Villemalard au SO; Maison de la Nature au village, avec un jardin visité.

Villerbon (820 Villerbonais, 1 728 ha) est à 10 km au NE de Blois sur le bas plateau de Beauce. Au village s’ajoutent de gros hameaux: Villesecron et Jarday au SO, Villerogneux, Villejambon, Villevry au nord, plus le lotissement des Bouleaux au NE. Villerbon a une double aire de service de l’autoroute A10 avec deux restaurants l’Arche du groupe Accor (40 sal.), et a gagné 120 hab. depuis 1999.

Menars (650 hab., 450 ha dont 187 de bois), 2 km en aval et à 8 km de Blois, partage avec Cours le parc de Menars entre la Loire et l’autoroute. Menars a un grand château des 17e-18e s. qui étale ses terrasses en bord de Loire et fut aménagé pour la Pompadour; ateliers de mécanique ATS Sferic (75 sal.) et Appado (50 sal.); +50 hab. depuis 1999.

Saint-Denis-sur-Loire (870 hab., 1 240 ha), 5 km NE de Blois, est séparée de Blois par La Chaussée-Saint-Victor; château classé des 16e, 17e et 18e s. avec parc et douves. Elle a une zone d’activités sur le plateau, où campe le gros hameau de Villeneuve, tandis que le talus de Loire porte les hameaux des Mées au NE, de Macé au SO. Elle a progressé depuis les 350 hab. de 1962, mais aurait perdu 50 hab. depuis 1999. L’A10 traverse la partie nord du finage et y offre à la pointe occidentale un échangeur pour Blois (n°17), où s’est installée la gendarmerie.