Bocage Bressuirais

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communauté de communes des Deux-Sèvres rassemblant 39 communes, 72 600 hab., 131 880 ha, au nord-ouest. Bressuire (siège), Argentonnay, La Chapelle-Saint-Laurent, Courlay, La Forêt-sur-Sèvre, Mauléon, Moncoutant-sur-Sèvre et Nueil-les-Aubiers ont plus de 2 000 hab.

Boismé (1 230 Boisméens, 3 780 ha dont 350 de bois), à 10 km SE de Bressuire sur le Thouaret, a quelques petits établissements, dont la métallerie Micheneau (65 sal.), les installations électriques Auger (45 sal.), les Travaux Publics et Forestiers (TPF, 30 sal.). Sa population s’est accrue de 120 hab. depuis 1999. Dans son finage, château de Clisson (14e s.) à l’ouest, manoirs des Touches (15e s.) au SO et de la Guirère (15e s.) à l’est, nombreux petits hameaux dispersés.

Chiché (1 710 Chichéens, 4 699 ha dont 625 de bois), à 12 km SE de Bressuire sur la N149, au bord du Thouaret, a une fabrique de câblages pour automobiles et électroménager (CFCA Atlantique, 250 sal.) et une fabrique de lingerie Gevana (65 sal.). La population de Chiché a été assez stable depuis 1950, puis a gagné 330 hab. après 1999; mais elle avait atteint 1 930 hab. en 1891. Le finage comprend au NO une digitation empruntée par la N149 et incluant le Bois de Bressuire et son étang; au SO, les hameaux de Nantilly et du Deffend; au SE, de la Chapelle-Saint-Martin et du Plessis-Olivier; au NE, du Vausserais, avec des restes d’un château seigneurial.

Faye-l’Abbesse (1 070 hab., 2 327 ha), 12 km à l’est de Bressuire, a un atelier de mécanique (CMSD, 30 sal.) et une fabrique de citernes (groupe Lafon, 30 sal.). Elle a gagné 100 hab. après 1999. Le finage, très étiré d’ouest en est sur 11 km, contient les hameaux du Petit Cabaret et de Chaume à l’ouest, la Chauvelière au NE, les Brosses à l’est; dolmen des Sornières à l’est; grosses fermes avicoles, dont Ségora et les Blanchardières à l’est. La commune héberge depuis 2018 le nouvel hôpital dit du Nord Deux-Sèvres (300 lits).

Geay (320 Geayais, 1 925 ha) est à15 km ENE de Bressuire sur la D938; château de la Touche Noire au SO, hameau des Roches Bodin au sud.

Saint-Aubin-du-Plain (570 Saint-Aubinois, 1 406 ha), 9 km au nord de Bressuire, 21 km à l’est de Mauléon, a une zone d’activités sur la D748, qui traverse le finage à l’est; fabriques de matériel agricole (Suire, 65 sal.) et de kits pour bâtiment Equip’Home (20 sal.), transports SILT (170 sal.); hameau de l’Onglée au NE sur la D748, château de Muflet à l’est (14e au 17e s.). Le Dolo limite le finage à l’ouest.

Voulmentin (1 140 hab., 1 382 ha), 18 km à l’est de Mauléon, 12 km au nord de Bressuire, est le nouveau nom d’une commune créée en 2013 par la fusion de Voultegon et Saint-Clémentin au confluent de l’Argent et du Ton, alors aussi peuplées l’une que l’autre; église du 15e s. et chapelle du 16e s.; maçonnerie Dubreuil (25 sal.). La population s’est accrue de 140 hab. depuis 1999. Voultegon (610 hab.) est au sud, dominant le versant droit de l’Argent, Saint-Clémentin au nord sur le versant gauche de l’Argent; chapelle des Rosiers (16e s.) à l’est. Au SE du finage étiré N-S, le château de la Roche-Jacquelin, objet de culte des nostalgiques des guerres vendéennes, est dans la vallée du Dolo. Le territoire dépasse au nord le tracé de la D59, hameaux d’Hétivault au SO, Villejame à l’ouest. Au sud, l’ancienne voie ferrée Bressuite-Cholet (Niort-Angers) est aménagée en piste cyclable et se poursuit à Nueil.

Genneton (330 Gennetonais, 2 775 ha dont 122 de bois), 33 km ENE de Mauléon, au nord d’Argentonnay, est limitrophe du Maine-et-Loire; hameau de Saint-Nicolas à l’ouest, château de Maumusson et Étang Neuf (26 ha) au nord.

Saint-Maurice-Étusson (890 hab., 5 681 ha dont 870 de bois), 21 km ENE de Mauléon, est une commune créée en 2016 par l’addition d’Étusson (340 Étussonnais, 2 097 ha dont 400 de bois) et Saint-Maurice-la-Fougereuse (550 hab., 3 584 ha dont 470 de bois) dont les villages espacés de 2 km sont séparés par la vallée de l’Ouère, Étusson étant au sud. Le finage englobe quelques étangs et une partie du bois d’Anjou au NO, le Bois Noirpin au nord; charpentes Coppet (60 sal.). La Fougereuse est un hameau qui double Saint-Maurice à l’est; hameau de la Grossinière au nord à la limite du département sur la D748; au sud-ouest d’Étusson à la limite départementale, hameau et ferme avicole de la Pommeraye, avec bois de la Forêt et étangs. Le grand étang de Beaurepaire au NE (60 ha), partagé avec Cléré-sur-Layon (Maine-et-Loire), est le site d’un domaine public interdépartemental de 176 ha préservés, notamment comme réserve ornithologique.

Saint-Pierre-des-Échaubrognes (1 430 Échaubrognais, 2 892 ha), 8 km au nord de Mauléon, est juste à la limite du Maine-et-Loire à 2 km au sud de Maulévrier, de part et d’autre de la vallée de la Planche aux Moines, qui atteint au NO la vallée de la Moine. Sa population s’est accrue de 140 hab. depuis 1999; vitrages isolants Glassver du groupe Saint-Gobain (190 sal.).

Saint-Amand-sur-Sèvre (1 430 Saint-Amantais, 3 236 ha) est à 8 km au SSO de Mauléon à la limite de la Vendée, sur la rive droite de la Sèvre Nantaise; une minoterie, habitat dispersé dans un semi-bocage. Le site minéralogique de la Dorgissière, au nord, recèle des minéraux rares et de l’uranium, mais n’a pas été exploité. À l’angle NO, la commune partage avec Mauléon le parc éolien de la Gralière (4 mâts, 8 MW). La commune était en déclin continu depuis le maximum de 2 030 hab. en 1891, mais aurait gagné 150 habitants depuis 1999.

La Petite-Boissière (660 Pivardais, 1 292 ha), 5 km au sud de Mauléon, traversée par la D744, a un atelier de carrosserie Aubineau (140 sal., isothermes frigorifiques, depuis 1959); et 40 hab. de plus qu’en 1999. L’Ouin traverse le finage.

Montravers (380 Montraversais, 1 012 ha), 4 km à l’ouest de Cerizay, est sur une butte dominant la Sèvre, qui borde le finage au sud et fixe la limite régionale. Le finage s’orne de quatre châteaux dont, à l’ouest, ceux du Vieux Deffend, des 16e s. avec douves, du Deffend (19e s.) qui a un parc à l’anglaise de 44 ha, et de la Filolière. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999.

Combrand (1 200 Combranais, 2 462 ha), 6 km au NNO de Cerizay, a une menuiserie Reveau (130 sal., fenêtres en bois), une fabrique de meubles Papin (45 sal.), ainsi qu’une entreprise de travaux publics (Charier, 80 sal.); château de la Pastelière (16e s.) au SE. La D744 traverse le finage à l’ouest. La population est presque stable depuis les années 1930; elle avait atteint 1 300 hab. autour de 1900 et a gagné 40 hab. depuis 1999.

Le Pin (1 080 Pintais, 1 909 ha), 5 km au nord de Cerizay, avait été choisi par la firme Heuliez pour son centre de recherche et de style (France Design), qui a occupé près de 200 personnes avant de fermer; menuiserie métallique Dugué (40 sal.), atelier protégé du Bocage (210 sal.); couvoir Blanchard (60 sal.), un centre d’hébergement de loisirs. Le finage est traversé du SO au NE par la vallée de l’Argent, et au nord par les N249 et D149bis, accompagnées d’entreprises; hameau du Peu au NE, un dolmen au bord de l’Argent juste au NO du village (la Voie).

Brétignolles (630 Brétignollais, 1 316 ha) est à 8 km NE de Cerizay, traversée par la N249 et la D148bis. Le groupe Millet, né à Beaulieu-sous-Bressuire, y a son siège et une usine de plastiques pour portes et fenêtres (410 sal.) à la Faye, une filiale de transports (25 sal.); il possède d’autres usines à Bressuire, dans le Maine-et-Loire, dans la Manche, à la Réunion; panneaux de bois Sybois (20 sal.).

Cirières (990 Ciriérois, 1 683 ha) est à 4 km ENE de Cerizay sur la route de Bressuire (D960bis), sur la rive gauche de l’Argent; en face, hameau du Haut Bourg avec château; travaux publics Pelletier (40 sal.); la voie ferrée traverse le sud du finage. La population s’est accrue de 80 hab. depuis 1999.

Saint-André-sur-Sèvre (660 Saint-Andrésiens, 1 985 ha), 5 km au sud de Cerizay, offre une église romane des 11e et 15e s. et, au NO de la commune à la limite du département et au bord du Sevreau, le gros château de Saint-Mesmin-la-Ville, du 14e s. restauré aux 17e et 19e; plusieurs hameaux, dont le Puy Thareau au sud; fabrique de sièges (MDA, 40 sal.). La commune est limitrophe de la Vendée.

Chanteloup (960 Chanteloupais, 2 071 ha), à 11 km SE de Cerizayà la limite NO de son propre finage, abrite un négoce de matériel agricole (Agri-Services, 20 sal.). Son finage a de nombreux hameaux et étangs, et le château d’Étrie à l’est du village, refait au 19e s. sur un site médiéval.

La Chapelle-Saint-Laurent a dépassé 2 000 hab.

Clessé (960 Clesséens, 2 908 ha), 24 km au SE de Cerizay, 18 km SSE de Bressuire, a gagné 60 hab. depuis 1999; sables et bétons du groupe Lafarge (20 sal.) au NE près du hameau des Laubreçais; ruines de moulins à vent, voie verte à l’ouest, étang des Freaux (14 ha) dans un domaine de pêche de 83 ha à l’est.

Neuvy-Bouin (520 Neuvysois, 2 530 ha dont 202 de bois), 25 km SE de Cerizay, est issue d’une fusion des années 1790. L’habitat principal est à Neuvy, Bouin associant de petits hameaux au SO. La commune a reçu en 2011 un parc de 5 éoliennes Vestas (12 MW) au sud entre la D748 et la D140; hameaux de Bouin au SO, bois, étangs et bocage; site classé de la Roche Branlante de la Garrelière au NE de Neuvy. D’autres rochers granitiques sont à l’angle SO près du cours de la Sèvre. L’une des deux principales sources de la Sèvre Nantaise est dans la commune, tout au SE aux Gas.

Trayes (140 Trayens, 720 ha), 27 km SE de Cerizay, est un village sur la D140 tout au nord de son finage étiré; su sud, l’espagnol Iberdrola a installé le parc éolien du Grand Lineau (5 Gemesa, 10 MW). La Sèvre Nantaise borde le finage au sud.

Largeasse (750 Largeassiens, 3 035 ha), 23 km SE de Cerizay sur la D140, est connue pour son chaos de granite de la Morelière, au sud-ouest, avec un Rocher Branlant. Le site, sur le versant droit de la Sèvre Nantaise, est parfois nommé Jardin des Chirons —chiron désigne ici une boule de granite. Cet ensemble déborde à l’ouest sur L’Absie. Un autre site de rochers, dit de Boussignoux, est au SE. La commune abrite l’élevage de volailles Croisé (65 sal.) et une grande fabrique de matériel agricole Ribouleau Monosem (220 sal.), née sur place en 1945 et qui a réussi dans les semoirs monograines, mais qui a été rachetée par John Deere en 2015. La commune a des hameaux épars, des vergers; Logis de la Chabirandière (15e s.) au sud.

Saint-Paul-en-Gâtine (460 hab., 1 539 ha) est à 13 km SSO de Moncoutant-sur-Sèvre, à la source du fleuve Vendée et au pied du grand talus de faille de Pouzauges dans les fortes collines de la Dorsale Vendéenne. Son habitat est de petits hameaux dispersés; à l’est, hameau plus étoffé du Bourgneuf sur la D949, dans le prolongement des urbanisations de l’Absie. Le finage, traversé par la D949, avance une pointe dans la Vendée, jusqu’au confluent de l’Iollière et de la Vendée. La population a perdu 60 hab. après 1999.

L’Absie (960 Absiens, 1 302 ha dont 341 de bois), 13 km au sud de Moncoutant-sur-Sèvre, offre une église du 12e s. issue d’une abbaye royale d’origine bénédictine, mais très remaniée aux 15e-16e s., avec fresques. Sur le plateau s’étend la forêt de l’Absie, qui divise la commune en deux. Celle-ci a eu pour anciens noms La Chapelle-Seguin-et-Capsie (Seguin en 1793), puis La Chapelle-Seguin, puis en 1836 L’Absie, marquant le basculement de sa population principale vers le sud. L’habitat principal est en effet tout au sud, et s’étire le long des D949 et 744. La forêt de l’Absie occupe tout le centre du finage. Il reste un gros hameau de la Chapelle-Seguin tout au nord du finage, au bord de la Sèvre nantaise. La commune est équipée d’un collège public et d’un musée des modèles réduits et voitures de bois. La population diminue sensiblement depuis le maximum des années 1970 (1 400 hab.), lui-même inférieur à celui de 1900 (1 700 hab.); elle a encore perdu 170 hab. depuis 1999.