Bretagne-Porte de Loire Communauté

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est une intercommunalité d’Ille-et-Vilaine au sud, siégeant à Bain-de-Bretagne; 20 communes, 31 600 hab., 46 185 ha. Outre Bain, trois communes dépassent 2 000 hab.: Grand-Fougeray, Crevin et Pléchâtel.

La Noë-Blanche (990 Nautalbanais, 2 318 ha), dont le bourg est à 6 km SO de Bain, est sortie du finage de Messac en 1852; sa population avait atteint 1 200 hab. autour de 1900 et s’est abaissée à 730 en 1975; elle remonte depuis et s’est accrue de 150 hab. après 1999. Au sud, elle partage avec Grand-Fougeray le parc éolien EDF de Nourais (5 Gamesa de 80 m; 10 MW, 25 GWh).

Sainte-Anne-sur-Vilaine (1 000 Saintanais, 2 857 ha), 22 km SO de Bain-de-Bretagne, est l’une des communes sorties du Grand-Fougeray en 1880, côté ouest. Le bourg jouxte l’étang de la Taberge (20 ha), réputé poissonneux, et la Vilaine borde toute la limite occidentale du finage, dont le château de la Guérinais; château de Launay Bazouin à l’est. Au bord de la Vilaine à l’ouest, château de la Chaussée, avec jardins anglais. La commune a gagné 210 hab. depuis 1999. Elle est limitrophe de la Loire-Atlantique.

La Dominelais (1 370 Dominelaisiens, 3 245 ha), 6 km au NE du Grand-Fougeray, dont elle est également sortie en 1880, 9 km au sud de Bain-de-Bretagne a gagné 430 hab. dans le même temps (+46%); la N137 traverse le NO du finage, avec un accès; l’Aron, affluent de la Chère, traverse au SE, où le finage atteint la limite départementale

Saint-Sulpice-des-Landes (810 Sulpiciens, 3 078 ha), 10 km SSE de Bain-de-Bretagne, a exploité une petite mine de fer à La Galivelais, au nord, jusqu’en 2008; château de la Roche-Giffard au SE, à l’orée de la forêt de Teillay. La population, qui a diminué de 1896 (1 010 hab.) à 1999 (570 hab.), s’est accrue de 240 hab. depuis (+44%). L’Aron borde la commune au sud, fixant la limite du département.

Teillay (1 080 Teillacois, 2 621 ha dont 708 de bois) est à 14 km ESE de Bain-de-Bretagne, et étire son finage le long de la limite de la Loire-Atlantique, que chevauche la forêt de Teillay (2 250 ha). Elle atteint ainsi à l’est la vallée de la Brutz, où se propose un parc-musée des Mines de la Brutz, qui furent exploitées jusqu’en 1950. La population communale s’est accrue de 300 hab. depuis 1999 (+38%).

Ercé-en-Lamée (1 520 Ercéens, 3 921 ha dont 292 de bois), 12 km à l’est de Bain-de-Bretagne, a son territoire bordé au nord par les sinuosités du Semnon, au sud-ouest par l’Aron et la forêt de Teillay; au NE, château de la Motte des Vaux (17e au 19e s.); village de la Fleuriais au SO, dans l’ancien quartier des Landes; + 350 hab. depuis 1999 (+30%).

Lalleu (600 Allodiens, 1 547 ha) est à 15 km à l’est de Bain-de-Bretagne au nord du Semnon, qui borde la commune au sud; +120 hab. depuis 1999.

La Couyère (520 Coverois, 1 172 ha), 19 km ENE de Bain-de-Bretagne, qui a gagné 160 hab. dans le même temps, a un petit étang de barrage sur un affluent du Semnon et s’orne du château du Plessix, du 18e s.

Tresbœuf (1 290 Tresbourgeois, 2 533 ha), 15 km ENE de Bain-de-Bretagne, a un bourg plus étoffé, et un territoire double, pourvu d’une enclave au sud donnant sur le Semnon; étang de Barbotin à la limite de La Couyère à l’est; sa population remonte un peu depuis le minimum de 1980 (850 hab.) et s’est accrue de 350 hab. après 1999; mais elle était de 1 700 hab. en 1886.

La Bosse-de-Bretagne (660 Bosséens, 1 021 ha) est à 9 km ENE de Bain-de-Bretagne; le bourg est dans un creux entouré de collines et la commune a augmenté de 260 hab. (+65%) depuis 1999.

Le Sel-de-Bretagne (1 110 Sellois, 810 ha) est un ancien chef-lieu de canton, à 9 km NE de Bain-de-Bretagne et 27 km SSE de Rennes, sur la route de Janzé et Vitré. La commune se nommait Le Sel simplement avant 1967; sa population a repris depuis le minimum de 400 hab. en 1975 et a plus que doublé sa population depuis 1999 (520 hab.). Le Sel a ouvert un musée d’arts et traditions consacré principalement au sculpteur Eugène Aulnette, né en 1913 au Sel et mort en 1991; et, avec l’hôpital de Bain-de-Bretagne, une section gérontologique de 40 lits.; deux menhirs en bordure ouest du bourg, château des Monts au nord. On a exploité des dépôts de sel dans la commune et dans sa voisine Saulnières, et une ancienne voie portait le nom de Chemin des Saulniers.

Saulnières (750 Saulniérois, 1 034 ) est à 3 km NE du Sel sur la route de Vitré; +160 hab. depuis 1999.

Chanteloup (1 870 Canteloupiens, 1 753 ha dont 307 de bois), 18 km NNE de Bain-de-Bretagne proche de Corps-Nuds, a un territoire contourné, un peu accidenté et boisé avec de petits étangs; bois et village de Pouez à l’ouest; maison familiale rurale avec institut rural, négoce de matériel de lavage (Lavance, 25 sal.). Elle est dans l’aire de croissance périurbaine de Rennes et sa population augmente: elle avait 760 hab. dans les années 1960 et a gagné 660 hab. (+55%) depuis1999.

Le Petit-Fougeray (910 Foucerays, 895 ha), 5 km au sud de Chanteloup et 4 km au NO du Sel, a été détaché de Chanteloup en 1936, avec 410 hab.; sa population progresse aussi, après un creux à 300 hab. en 1975; elle a même gagné 440 habitants depuis 1999, doublant presque.

Pancé (1 190 Pancéens, 1 933 ha), à 5 km NE de Bain-de-Bretagne, a son bourg juché au-dessus de la rive droite du Semnon, dont les méandres bordent le finage au sud, et apprécié comme lieu de villégiature; ruines de l’ancienne forteresse du Fretay (15e s.), châteaux de la Créole (17e-19e s.) et du Plessis-Godard (16e s.), fonderie d’acier Nowak à cire perdue (120 sal.), du groupe néerlandais Aalberts; +210 hab. depuis 1999.

Poligné (1 210 Polinéens, 924 ha) tasse son bourg sur une forte colline dominant le Semnon, qui limite le finage au sud et à l’ouest; au nord, beau château de Bois-Glaume, du 18e s., jadis Bois-Guillaume. La voie rapide de Rennes à Nantes (N137) traverse le finage, avec un accès et une aire de repos (la Berlaudais). La population totale de la commune s’est accrue de 440 hab. depuis 1999 (+57%).