Bruche (Vallée de la)

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communauté de communes d’Alsace (Bas-Rhin) associant 26 communes et 21 200 hab. sur 30 355 ha. Schirmeck (siège), La Broque et Wisches ont plus de 2 000 hab.

Urmatt (1 500 Urmattois, 1 383 ha dont 450 de bois), 12 km NE de Schirmeck, 14 km à l’ouest de Molsheim, a son village sur les basses pentes flanquant au nord la vallée de la Bruche, rive gauche, et se prolonge à l’est dans le hameau de Schweizerhof. Le finage atteint au sud l’autre côté de la plaine, au pied du versant d’ubac. Des maisons se sont dispersées à l’ouest sur les basses croupes et dans le vallon affluent de l’Eimerbaechel. Le ban communal s’étend largement en montagne vers le nord-ouest jusqu’aux abords du rocher de Mutzig, incluant le Petit Katzenberg (902 m) et le chaos de rochers de la Porte de Pierre, et atteignant le col du Wildberg (637 m). Le village a un collège-lycée privé; scierie SIAT (100 sal.). Le nombre d’habitants croît depuis les années 1950, où il était inférieur à 1 000 (+130 hab. après 1999).

Muhlbach-sur-Bruche (690 Muhlbachois, 838 ha dont 580 de bois), 8 km NE de Schirmeck, est face à Lutzelhouse sur la rive droite de la Bruche, au débouché du vallon du Muhlbach; gare, route N420; appareils ménagers Electrowatt (30 sal.), laboratoire de produits diététiques SVM (30 sal.). Le finage ne monte pas très loin sur le relief au sud, s’étirant plutôt vers l’est, et se limite à la plaine de la Bruche au nord, mais y englobe sur la rive gauche des ateliers et, en aval, le hameau de Mullerhof.

Lutzelhouse (1 930 Lutzelhousois, 2 858 ha dont 2 500 de forêt) est à 8 km NE de Schirmeck sur la rive gauche de la Bruche. Le nom signifie petite maison. Étendu en montagne et doté de plusieurs refuges, son territoire est limitrophe du département de la Moselle. Il inclut une vaste forêt domaniale, la Grande Côte (831 m), couronnée par les ruines du Jardin des Fées, et le site du rocher de Mutzig (1 008 m, vaste panorama), accessible par le GR53. Le finage s’étend loin vers le nord le long de la limite départementale, au-delà du Rocher de Mutzig dans le haut bassin de la Hasel et les bois d’Ober- et Niederhaslach. La population est stable. Le village, bon centre d’excursions, est au fond de la vallée de la Bruche et s’est entouré de nombreuses maisons dispersées et d’un village de vacances; gare, plastiques Corplex (30 sal:); peinture Gérard (35 sal.), transports et travaux publics Gross (30 sal.). La population s’est accrue de 360 hab. depuis 1999 (+23%). L’habitat est jointif des maisons de Muhlbach-sur-Bruche au sud-est et Wisches au sud-ouest.

Russ (1 260 Stéphanois, 1 155 ha dont 808 de bois) est 4 km en aval de Schirmeck dans la vallée de la Bruche, rive droite. L’habitat s’étend vers l’aval et comprend, à l’angle nord-est du finage, le gros hameau de Schwarzbach; en amont, à l’angle occidental, il inclut aussi le petit hameau de Steinbach. La N420 traverse le territoire, alors que la voie ferrée passe sur la rive gauche, dans la commune de Wisches. Le finage est limité au nord par le cours de la Bruche et s’étend au sud sur les reliefs boisés, jusqu’au vallon de tête du Barembach, montant à 855 m. Russ a une zone artisanale, les transports par autocars Schwanger (100 sal.), un magasin Super-U (60 sal.), de petites entreprises de bâtiment. La population était de 1 000 hab. en 1975, 1 200 en 1999.

Barembach (860 Barembachois 992 ha dont 703 de bois) est juste à l’est de Schirmeck au débouché du Barembach (le ruisseau des ours) qui descend de la forêt de Grendelbruch; maison des jeunes et de la culture; centre de tourisme avec hôtels. La principale entreprise est l’usine Mecatherm (310 sal.), qui fabrique des fours de boulangerie depuis 1964 et appartient à la famille Voegtlin, naguère considérée comme la deuxième fortune d’Alsace. La population est stable. Le village se tapit au creux du vallon, mais son finage inclut une fraction de la vallée de la Bruche. Il s’étend largement sur le relief au sud, frôlant le Struthof et englobant sous le mémorial un large vallon en cuve où se voit le petit chaos granitique de la Mer des Roches. Il culmine à 744 m au Haut de la Brûlée.

Grandfontaine (400 Grandfontains, 3 952 ha dont 3 600 de forêt), est 5 km à l’ouest de Schirmeck. L’habitat s’aligne au fond de la vallée du Framont jusqu’au hameau des Minières. Des mines de fer ont été exploitées, donnant jadis localement des aciers réputés (Framont), et l’on en visite une partie. La commune avait atteint 1 400 hab. en 1820 et en avait encore 900 dans les années 1870, 650 vers 1900.

Son territoire occupe toute la montagne vosgienne autour du Donon (1 006 m), qui est desservi par plusieurs routes et dont la forêt domaniale est parcourue de nombreuses pistes forestières, et offre une station de ski nordique. Il est très étendu vers le nord-ouest au-delà du Donon, où il envoie deux antennes de part et d’autre de la vallée de Celles, encadrant Raon-lès-Leau et Raon-sur-Plaine, ce qui le rend limitrophe de trois départements (Moselle, Meurthe-et-Moselle, Vosges). Il contient ainsi au nord les chaumes de Roule Bacon et de Réquival et la maison forestière du Windeck, à l’est la source et la haute vallée forestière de la Plaine, au sud la cascade de la Crèche et le sommet de la Corbeille. Une autre extension vers le sud-ouest lui accorde tout le versant gauche du bassin de la Grande Goutte, dont le hameau du Haut Fourneau en fond de vallée; il y atteint, à la frontière départementale des Vosges, la Tête des Blanches Roches (916 m) et la crête des Hautes Chaumes.

Rothau (1 590 Rothauquois, 388 ha dont 236 de bois), 3 km au sud de Schirmeck, a son village sur le côté droit de la vallée de la Bruche, en forme de cité ouvrière; l’urbanisation est continue de Rothau à Schirmeck par La Broque. La commune fut un centre de forges puis d’industrie textile, où régna la firme Steinheil-Dieterlen; le site a été définitivement fermé en 2005 après avoir été brièvement racheté par Lifetex de Hong Kong; la commune envisage d’y proposer un musée virtuel de la mémoire industrielle; gare, hôpital de jour du centre d’Erstein. Le finage est limité à l’ouest par le cours de la Bruche; il s’étire au nord dans la plaine jusque devant La Broque, remonte un peu à l’est dans la basse vallée de la Rothaine et monte au sud-est sur le relief boisé.

Natzwiller (550 Natzwillerois, 729 ha dont 420 de bois) est à 7 km SE de Schirmeck. Le village s’étire sur la rive droite de la Rothaine et sur le versant d’adret qui la domine; sur la rive gauche, il est doublé par les maisons de la Haute Goutte, qui sont sur le ban de Neuviller-la-Roche. Le finage de Natzwiller se limite aux reliefs qui sont au nord de la vallée. Il monte au nord-est au Grand Rosskopf vers 1 030 m, et touche au nord-ouest aux premières maisons de Rothau. C’est sur le haut plateau au nord du village, vers 750 m, que le régime nazi a installé le seul vrai camp d’extermination ouvert en France, en mai 1941, au Struthof; plus de 10 000 déportés sont morts dans ce camp, qui avait une chambre à gaz et où des «expériences» médicales étaient menées; un musée et mémorial de la déportation y a été installé. La commune a 80 hab. de moins qu’en 1999.

Neuviller-la-Roche (340 Neuvillerois, 919 ha dont 769 de bois) est à 6 km au SE de Schirmeck dans l’ancien Ban de la Roche, juste à l’ouest de Natzwiller; musée des traditions, ouvert en 1989. Le nom était Neuwiller avant 1961. Le village s’étage sur le versant d’ubac de la vallée de la Rothaine, qui limite au nord son finage; vers l’est, le hameau de la Haute-Goutte aligne ses maisons face à celles de Natzwiller. Au sud, le territoire communal monte sur le relief dans les bois mais n’atteint pas les crêtes; il est plus étendu vers l’est, où il occupe le haut bassin de la Rothaine et monte à 1 030 m au rocher de Rothsamhausen; il dépasse également 1 000 m près du Gross Rosskopf. La population avait atteint 900 hab. au milieu du 19e siècle, et un minimum de 330 en 1990 (380 en 1999). Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Wildersbach (290 Wildersbachois, 330 ha dont 152 de bois), 5 km SSE de Schirmeck, est dans un petit vallon de l’ancien Ban de la Roche; on y exploita une mine de fer et cuivre. La commune avait 740 hab. en 1876 et sa population a décrû jusqu’en 1990. Le village s’étire sur deux niveaux dans le vallon sud-nord du Wildbach, affluent de gauche de la Rothaine. Le finage se limite au nord au cours de la Rothaine et monte au sud jusqu’au col de la Perheux (700 m).

Solbach (100 Solbachois, 275 ha dont 101 de bois), 8 km au sud de Schirmeck, à 600 m, est au-dessus de Fouday dans l’ancien Ban de la Roche. Le village s’étire le long d’un vallon perché au-dessus de la vallée de la Bruche et exposé à l’ouest, montant au mont Saint-Jean (750 m) à l’est.

Fouday (340 Foudéens, 220 ha) est sur la rive droite de la Bruche à 8 km SSO de Schirmeck, au débouché du vallon de la Chirgoutte (ou Schirgoutte) qui descend du Belmont et du Champ du Feu; gare. La commune s’est séparée en 1991 de l’ancien territoire de Ban-de-la-Roche auquel elle avait été réunie en 1974. Elle inclut l’écart du Trouchy dans la vallée de la Chirgoutte.

Waldersbach (130 Waldersbachois, 345 ha dont 145 de bois), 10 km au sud de Schirmeck, a son village vers 500 m dans la belle petite vallée de la Chergoutte. C’est le nouveau nom de ce qui reste de l’ancienne commune du Ban-de-la-Roche, après sécession des communes de Bellefosse, Belmont et Fouday en 1991. Le village a une belle allée de tilleuls et un musée consacré au pasteur Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826). Il est classé dans les «villages de charme». Son ban ne s’étend guère que vers le nord, où il monte jusqu’au mont Saint-Jean (750 m) et au col de la Perheux (699 m).

Belmont (170 hab., 1 012 ha dont 647 de bois), 14 km SSE de Schirmeck, dans l’ancien Ban de la Roche sur le versant droit de la Chergoutte, en adret, à 800 m. L’habitat se disperse sur les pentes que dessert la D657-D414 menant au Champ du Feu. La commune avait été réunie à Waldersbach, Fouday et Bellefosse de 1974 à 1991; elle a eu 580 hab. en 1876, 250 en 1921. Son territoire englobe à l’est les champs de ski et les aménagements sportifs du Champ du Feu et monte à 1 081 m; refuges, camping, zone naturelle protégée sur 110 ha.

Bellefosse (160 Bellefossois. 780 ha dont 300 de bois), à 12 km au sud de Schirmeck, est dans l’ancien Ban de la Roche; elle est devenue autonome en 1991. Le village est à 700 m d’altitude, sur le versant d’un vallon de gauche de la Chergoutte. Le finage s’étire loin au sud-est dans le haut bassin de la Chergoutte, englobant la forêt domaniale du Champ du Feu jusqu’au col de la Charbonnière (967 m). Il y monte jusqu’à 1 082 m et englobe la tour et le site panoramique du Champ du Feu. La commune avait été réunie à Waldersbach, Fouday et Belmont de 1974à 1991; elle avait trois fois plus d’habitants au milieu du 19e siècle.

Blancherupt (36 Blancherus, 285 ha dont 118 de bois) est à 11 km au sud de Schirmeck, à 538 m dans un ample vallon entouré de bois débouchant à Fouday. Elle est la plus petite commune d’Alsace par la population; elle était cinq fois plus peuplée au début du 19e siècle.

Saint-Blaise-la-Roche (230 Saint-Blaisiens, 239 ha dont 138 de bois), 12 km SSO de Schirmeck, est sur le côté droit de la vallée de la Bruche et dans l’ancien Ban de la Roche, au débouché du vallon de Colroy. Le village est à la bifurcation de la route de la Bruche, dont une branche file vers le sud-ouest en direction de Saales et Saint-Dié, une autre vers l’ouest en direction de Senones et Raon-l’Étape par le col du Hantz (636 m). Le finage est limité au nord par le cours sinueux de la Bruche en aval du village, et monte à l’est sur le relief jusqu’à 680 m.

Plaine (1 040 Plennerés, 2 284 ha dont 1 613 de bois), 11 km SO de Schirmeck, 9 km au nord de Saales, avait 1 500 hab. dans les années 1860, 1 200 vers 1900. Le village disperse ses maisons sur un bas plateau qui domine la rive gauche de la Bruche, et s’entoure de nombreux hameaux dont les principaux sont, à l’ouest, Champenay, à l’est Diespach; un village de vacances au nord-est, un centre de vacances juste au nord au Heydé. Son territoire s’étend de la vallée de la Bruche à la crête des Vosges où il est limitrophe du département des Vosges. Au nord-ouest s’étale le grand cirque de la vallée de la Falle, à l’entrée duquel sont deux maisons forestières, l’ancienne scierie de la Princesse et le petit hameau de la Forge.

Il atteint au nord le sommet de la Chatte Pendue (902 m, d’où s’avance vers le sud le gros relief de la Côte de Plaine (876 m), qui domine le centre de la commune et divise en deux son finage. D’une autre large tête de vallon, au nord-est, celle du Bambois, moins marquée que la Falle, sort le ruisseau des Évaux, qui atteint la rive gauche de la Bruche à l’angle nord-est du finage. Dans la commune sont la fabrique de salaisons Moritz (50 sal.), l’hôtel restaurant Chez Julien (45 sal.), un village de vacances VVF. Plaine a gagné 230 hab. depuis 1999 (+28%).

Saulxures (520 Saulxurois, 1 284 ha dont 300 de bois), est à 14 km SO de Schirmeck et 6 km au nord de Saales, entre la Bruche et la crête des Vosges. Elle est limitrophe du département des Vosges, et reliée à Senones par le col du Hantz (641 m) où se trouve un centre de réadaptation pour femmes; un autre, mixte, est ouvert au village. La population dépassait les 1 000 hab. au milieu du 19e s. et s’est abaissée à 360 en 1968; elle croît un peu depuis (+60 hab. après 1999). Le village disperse ses maisons dans une petite plaine au bord du Nau. Le finage est limité à l’est par le cours de la Bruche, et s’élève à l’ouest sur les reliefs boisés, culminant à 817 m au Houdimont sur la limite régionale.

Colroy-la-Roche (490 Colrégiens, 818 ha dont 337 de bois) est à 14 km SSO de Schirmeck dans l’ancien Ban de la Roche; rucher-école. Le nom Colroy vient de la coudraie, ce qui rend le gentilé inadapté. Le peuplement a un peu repris depuis le minimum de 1968 (270 hab.). Le petit village est dans la vallée de la Climontaine, affluent de droite de la Bruche qu’elle rejoint à Saint-Blaise-la-Roche. Le finage est étendu de part et d’autre, monte à 731 m à l’est, comporte de menus écarts et inclut à l’ouest une partie de la rive droite de la Bruche en amont du confluent; hostellerie de la Chenaudière (75 sal.), nettoyage Picobello (30 sal.)

Ranrupt (320 Ranruptois, 1 468 ha dont 830 de bois) est à 16 km au sud de Schirmck, 9 km à l’ouest de Villé par le col de Steige, dans une petite vallée affluente de la Bruche, drainée par la Climontaine qui passe, en aval, à Colroy-la-Roche; scierie communale du Haut-Fer mue par eau (visite), confiturerie. La commune a eu 1 370 hab. en 1841 et a alimenté l’émigration aux États-Unis; elle en avait encore 830 en 1901, 600 en 1931; le minimum a été de 280 en 1982.

Le village est à une confluence de vallons vers 500 m. L’habitat s’accompagne de marcairies et de plusieurs hameaux dispersés: le Haut Ranrupt (540 m) à l’est, Fonrupt (570 m) au nord, Stampoumont (610 m) à l’ouest, la Salcée (560 m) au sud-ouest; quelques chalets se sont également établis au col de Steige (537 m) au sud du village sur la D424, qui domine un joli lac. La limite communale monte au sommet du Grand Alhan à l’ouest (752 m) mais s’arrête au pied du Climont au sud-ouest; elle court à l’est sur la crête de la Guiche qui dépasse 700 m, et s’élève à la pointe nord-est jusqu’à 1 015 m dans la forêt du Champ du Feu.

Bourg-Bruche (450 Bourg-Bruchois, 1 502 ha dont 700 de bois) est à 19 km SSO de Schirmeck, 3 km au NE de Saales dans la vallée de la Bruche. L’habitat comporte plusieurs noyaux. Bourg est au nord-ouest, sur un replat dominant la rivière et dominé par le massif boisé du Solamont qui atteint 831 m. De petits groupes artisanaux s’égrènent en fond de vallée le long de la N420 et de la voie ferrée: d’amont en aval le Moulin de Bruche, les Paires, la Grappe, les Aulnes, Giragoutte. Sur les pentes à l’est, s’accrochent les hameaux de la Goutte et des Hauts Champs. Tout à l’est, le hameau d’Évreuil se tient dans la vallée de même nom. Enfin tout au nord, le hameau des Charasses est dans une petite clairière d’altitude. Au sud-est, le finage monte sur les pentes du Climont. Au sud, il englobe le haut bassin et la source de la Bruche, dans une large conque de prés où s’éparpillent quelques fermes. La population dépassait 1 200 hab. dans les années 1860; elle a gagné 70 hab. après de 1999.

Saales (850 Saalois, 988 ha dont 549 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, limitrophe du département des Vosges, 20 km SSO de Schirmeck au fond de la vallée de la Bruche et juste à l’aval du col de Saales. Celui-ci, franchi par la route (N420) et la voie ferrée à 556 m, offre la traversée la plus commode des Vosges, dominée par des crêtes montant à 800 m. Il était suivi par la route des sauniers (Via Salinaria), et le village pourrait devoir son nom au sel, mais sal est aussi et plus simplement un vieux radical pour l’eau courante. Ce nom est parfois écrit localement Saâles, mais l’orthographe officielle est bien Saales.

Le village tient un petit carrefour dans un bassin de montagne et dispose d’une gare. Le finage s’étire du NO au SE le long de la limite départementale et régionale. Sa limite s’appuie au nord sur le Solamont (831 m), à l’ouest sur les Quatre Bornes (790 m), au sud sur le Voyemont (744 m). La Bruche fait une très brève incursion sur son territoire tout à l’est, vers laquelle converge l’éventail des ruisseaux de Saales. Quelques hameaux se dispersent autour du village, comme Fraisegoutte à l’ouest et le Chêne ou la Voistine au nord-est, et la lointaine ferme de l’Abatteux au sud-est sous le sommet de même nom (698 m). Un centre médical s’est établi sur le relief au nord du village, à partir d’un ancien sanatorium de 1904; de statut privé (Ugecam), rénové dans les années 1950, il continue de traiter les maladies pulmonaires et le moyen séjour (125 lits) et comporte une maison de retraite.

La population communale, longtemps stable vers 1 100 hab., avait baissé de 1940 à 1990 (780 hab.) et a repris un peu depuis. Plusieurs cimetières militaires sont aux environs, ainsi qu’un village de vacances et une maison familiale de vacances, et de nombreuses fontaines. Le village propose un marché paysan rénové depuis 1996, des commerces et services actifs, une petite zone d’activités. Les environs de Saales entretiennent une spécialité de «mûroise», sirop de mûres et framboises.