Bénévent-Grand-Bourg

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est une communauté de communes de la Creuse, associant 16 communes et 6 900 hab. sur 38 940 ha. Le siège est au Grand-Bourg; aucune commue n’atteint 2 000 hab.

Grand-Bourg (Le) (1 270 Grand-Bourgeois, 7 891 ha dont 1 097 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 20 km à l’ouest de la préfecture; église classée du 12e s. et clocher-tour du 16e, château de Collonges un peu au sud. Loin à l’est, un centre de vacances occupe le château de Masgelier, qui accueillit pendant la guerre des orphelins juifs de l’OSE (Œuvre de secours aux enfants); institut médico-éducatif, génie thermique Trullen (20 sal.). Le finage est traversé par la Gartempe. Il s’étend très largement au SE du bourg, englobant le château de la Ribbe et son étang. Une queue du finage au NE atteint la N145 et l’échangeur de Fleurat et contient plusieurs petits hameaux, autour de 440 m. Au NO, les deux oppidums du Châtelard encadrent le cours de la Gartempe près du gros hameau de Salagnac; à l’ouest, ancien château de l’Age au Seigneur; étang de la Touille (30 ha) au SO. La commune a eu 3 400 hab. dans les années 1880 et en avait encore 2 100 en 1954 mais n’a cessé de se dépeupler ensuite, perdant 70 hab. après 1999. Le nouveau canton du Grand-Bourg a 7 300 hab., 17 communes.

Fleurat (310 Fleuratois, 1 230 ha) est au SE de Naillat sur la D5, qui offre tout au sud un échangeur avec la N145, près duquel s’est un peu étoffé le hameau des Fougères.

La partie méridionale de la communauté comprend plusieurs bourgades.

Chamborand (250 hab., 1 118 ha dont 237 de bois) est un petit village à 6 km à l’ouest du Grand-Bourg, à 400 m, avec un reste de donjon; hameau de Cuculour au SO, au pied d’une butte.

Fursac (1 550 hab., 5 903 ha dont 889 de bois) est une commune nouvelle, créée en 2017 par la fusion de Saint-Étienne-de-Fursac (790 Fursacois, 3 170 ha dont 547 de bois) et Saint-Pierre-de-Fursac (760 Fursacois, 2 733 ha dont 342 de bois), 19 km au sud de La Souterraine. Ces villages jumeaux sont situés sur les deux rives de la Gartempe et se partageaient d’ailleurs déjà la même mairie (à Saint-Pierre). La commune est limitrophe de la Haute-Vienne. Une chemiserie locale (M. Laufer) avait emprunté le nom de Fursac en 1975, avant d’être achetée en 1990 par E. Cohen (enseigne des 100 000 Chemises, qui fit ensuite la promotion de la marque «Monsieur de Fursac» en prêt-à-porter et installa une plate-forme de distribution à La Souterraine tout en faisant fabriquer à l’étranger; travaux publics Poulain (25 sal.). Àu nord à Saint-Pierre, clocher-porche et parc arboré à l’anglaise au hameau de Tancognaguet. Au SO de Saint-Étienne, le hameau de Paulhac a une église classée du 13e s.

Lizières (270 Liziérois, 1 467 ha dont 400 de bois) est à 7 km ESE de La Souterraine, à 470 m; la N145 traverse le nord du finage, mais sans accès; étang de Mauvrant au sud.

Saint-Priest-la-Plaine (270 hab., 2 190 ha dont 224 de bois), 13 km ESE de La Souterraine et 15 km au SSO de Dun, a une église classée du 13e s. Au nord, le finage englobe le hameau de Saint-Hilaire, près d’un échangeur de la N145 avec la D44; dolmen proche, sous le Puy de Geai.

Bénévent-l’Abbaye (810 Bénéventins, 1 156 ha dont 294 de bois), au sud du Grand-Bourg, est un autre ancien chef-lieu de canton, 26 km OSO de la préfecture, à 500 m d’altitude. La bourgade a une belle abbatiale romane, avec gros clocher-porche, cinq travées et de nombreux chapiteaux ornés. Elle emprunta jadis son nom à la ville italienne dont était censée venir une relique; elle l’a complété en 1848. Bénévent a été une place de marché aux moutons; la principale entreprise est une fabrique de joints Acaplast (95 sal.); un collège public. Au sud du bourg, le puy de Goth (646 m) offre un large panorama, avec table d’orientation. La population était en recul marqué depuis les 1 900 hab. des environs de 1900; mais s’est stabilisée depuis 1999.

Marsac (680 Marsacois, 1 967 ha dont 424 de bois), sur sa rive droite de l’Ardour, 4 km au SO de Bénévent, a une gare sur la ligne de Guéret à Saint-Sulpice-Laurière, et des ateliers de plasturgie, Hyères et Plasti 23, chacun d’une vingtaine d’employés; camping et étang de la Brousse; dolmen et hameau du Bois Neuf à la limite nord du finage. Elle a perdu 60 hab. depuis 1999.

Arrènes (220 Arréniens, 2 256 ha dont 800 de bois), 7 km au SO de Bénévent à 400 m, est limitrophe de la Haute-Vienne, avec un finage contourné et étiré du NO au SE. L’Ardour et la voie ferrée le traversent au nord.

Saint-Goussaud (170 Gonsaldiens, 2 430 ha dont 1 299 de bois), à 12 km SSO de Bénévent, se perche en clairière à 672 m sur les hauteurs du mont Jouer, qui culmine à 697 m, en un site d’oppidum riche en vestiges gallo-romains, dont un théâtre (site archéologique au SO) — il est probable qu’ainsi un ancien mont boisé (racine jor, joris) a été rebaptisé comme mont Jupiter. Le village a aussi une lanterne des morts et une ancienne tour de télégraphe; les relais modernes de télécommunication n’ont pas négligé le site, qui prolonge les monts d’Ambazac. Les bois relèvent de la forêt domaniale de Laléger. Le finage est limitrophe de la Haute-Vienne; la commune a 50 hab. de moins qu’en1999.

Châtelus-le-Marcheix (340 Castelmarchois, 4 320 ha dont 2 402 de bois), 18 km au sud de Bénévent, occupe un superbe site au-dessus des gorges du Thaurion, à 420 m, entre les barrages de la Roche-Talamie en amont, mis en service en 1931, de 30 m de haut, 8,8 Mm3 de retenue formant un lac de 10 km de long jusqu’au confluent de la Leyrenne à Murat (Saint-Dizier-Leyrenne) et, en aval, de l’Étroit (1933, 30 m de haut, 2 Mm3 de retenue), chacun doté d’une centrale électrique. Châtelus est ainsi devenu un petit centre d’excursions avec camping, base de loisirs et nautique, sentiers de découverte; Chêne du Pendu au nord. Au SO, le finage touche à la limite départementale. Au NO, il contient une partie de la forêt domaniale de Laléger, au sud-est une partie de celle de Mérignat.

Ceyroux (130 hab., 1 213 ha dont 425 de bois), 7 km SSE de Bénévent à 440 m, près d’un petit oppidum, a un finage étiré vers le sud.

Mourioux-Vieilleville (520 hab., 2 520 ha dont 685 de bois) est à 5 km SSE de Bénévent; le village est tout au SE de son finage, à 400 m d’altitude. La commune a une tradition de salaisons et, au hameau de Vieilleville au NE, une gare avec bifurcation donnant jadis accès à Bourganeuf. La commune avait 1 400 habitants en 1901 et encore près de 1 200 en 1946, 850 en 1975; elle s’est nommée simplement Mourioux jusqu’en 1992, mais Vieilleville est plus peuplée que Mourioux et s’est ajoutée à son nom, même si la mairie reste à Mourioux. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999.

Trois petites communes complètent l’intercommunalité au SE.

Aulon (160 Aulonais, 1 086 ha dont 304 de bois) est à 7 km SE de Bénévent, à 440 m.

Augères (120 Augerois, 1 243 ha dont 278 de bois) est à 11 km ESE de Bénévent, à 450 m.

Azat-Châtenet (110 Azarais, 951 ha dont 320 de bois) est à 16 km ESE de Bénévent, 22 km au SO de Guéret, son village étant tout au SO de son finage, à 460 m; parc animalier.