Cany-Barville

(3 110 Canycais, 1 357 ha dont 215 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement de Dieppe, dans la communauté de communes de la Côte d’Albâtre, 20 km à l’ENE de Fécamp et à 9 km de la mer, dans la vallée de la Durdent. La commune est issue d’une fusion de 1827; Barville, au sud, n’apparaît que sous la forme d’un petit hameau sur la rive droite de la Durdent, non loin du château de Cany. L’essentiel de l’habitat se masse dans la vallée au nord du finage, sur le tracé de la D131. La ville est fleurie (3 fleurs) et possède un patrimoine de valeur: l’hôtel de ville occupe l’ancienne halle aux grains de 1712. Au sud, dans la vallée, la chapelle de Barville est objet de pèlerinages. Le grand château de Cany, un peu plus au sud également en fond de vallée, en pierre et brique et nanti de quantité de fenêtres et d’un riche mobilier des 17e-18e s., flanqué d’un beau parc à l’anglaise, est des années 1640; manoir de Commanville des 15e et 16e s., en grès et silex; centre culturel dans une ancienne ferme, écomusée de la vie rurale et des machines agricoles dans un ancien moulin. Le bourg a un collège public.

Dans l’alimentation, Cany-Barville accueille les Salaisons des Roches Blanches (saucissons, 25 sal.), les Tripes Paillard (plats cuisinés, 40 sal.). Dans d’autres domaines, les Polymères Techniques (Polytechs, 135 sal., granulés de plastique), les travaux publics du groupe Colas (35 sal.); ambulances Comont (35 sal.); supermarché Carrefour (50 sal.). La population avait déjà 2 000 hab. en 1846, 2 200 en 1861; descendue à 1 400 hab. en 1931, elle a augmenté jusque dans les années 1990; mais elle a perdu 320 hab. après 1999.