Capdenac-Gare

(4 710 Capdenacois, 2 021 ha dont 463 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron dans l’arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, 28 km au nord de celle-ci. Héritière d’une commune nommée Saint-Julien-d’Empare, qui avait 1 700 hab. en 1851, la ville est née à proprement parler en 1858, à partir de la gare établie au pied de Capdenac-le-Haut, village qui est dans le département du Lot. Son nom actuel n’est apparu officiellement qu’en 1891. Elle s’est développée avec le centre ferroviaire, comme ville de marché et d’industrie dans la plaine de rive gauche du Lot, en liaison avec le proche bassin industriel de Decazeville.

Elle se trouve au débouché de la Diège, qui vient du sud, rejoint le Lot un peu en aval de la ville dans la commune, et dont la voie ferrée vers Villefranche emprunte la vallée. Si la gare occupa plus de 1 000 personnes, elle n’a besoin aujourd’hui que de dix fois moins; mais l’industrie reste active avec les laboratoires Nutergia (gélules de vitamines, nutrition cellulaire, 230sal.), les fabriques de plats cuisinés Raynal et Roquelaure, fondée en 1876 (220 sal., groupe Cofigeo), de conserves et charcuteries Serrault (45 sal.), les viandes Fipso (abattoirs de porcs, 25 sal.) et, la Capdenacoise d’Abattage (25 sal.); l’usine de machines-outils à commande numérique Forest-Liné (150 sal., groupe Fives), travaillant en partie pour l’aéronautique, qui succède à une ancienne fabrique d’hélices du groupe Ratier de Figeac; et plusieurs ateliers dont TSI (constructions aéronautiques, 50 sal.), France-Fermetures (portails, 45 sal.,), métallerie Lavayssière (35 sal.), fabrique de pompes Cryostar (25 sal.); blanchisserie MAJ (25 sal.), travaux publics Capraro (125 sal., réseaux) et Grégory (45 sal.); Intermarché (40 sal.).

La ville a un collège public et un privé, un institut de rééducation, une base nautique; Quercyrail a offert des allers-retours de train touristique avec Cahors, des projets de musée et de train à vapeur s’élaborent. La population a diminué depuis le maximum de 1968 à 5 900 hab., et s’est encore abaissée de 150 hab. entre 1999 et 2009. Elle est le bureau du nouveau canton Lot et Montbazinois (16 communes, 11 400 hab.) et elle est membre de la communauté d’agglomération du Grand-Figeac, dans le département voisin.

Au nord du Villefranchois, six communes aveyronnaises ont choisi d’entrer dans la communauté d’agglomération lotoise du Grand Figeac. La plus peuplée est Capdenac-Gare.

Asprières (730 Aspriérois, 820 ha dont 280 de bois), 8 km ESE de Capdenac, est sur le plateau du Ségala, fort accidenté par la proximité du Lot, qui borne le finage au nord, longé par la voie ferrée entre Capdenac et Decazeville. Le village est sur le plateau à 410 m, sur la D994, dans une enceinte d’anciennes fortifications et au bord du cirque d’un profond vallon descendant vers le Lot, et portant au nord le hameau de la Montjouvie. Le nom même d’Asprières évoque l’escarpement.

Sonnac (520 Sonnacais, 1 198 ha dont 365 de bois), 6 km SE de Cadenac-Gare, est également sur le plateau du Ségala à 409 m l’ouest, relayé au sud par le hameau étendu de Lieucamp. La vallée encaissée de la Diège, suivie par la voie ferrée vers Villefranche, borne le finage à l’ouest; fabrique de cercueils (Carles, 55 sal.). Sonnac a gagné 120 hab. depuis 19990.

Causse-et-Diège (760 Caussediégeois, 2 985 ha dont 463 de bois),10 km SO de Cadenac-Gare au nom significatif mais récent: il a été choisi en 1973 après la fusion entre Salvagnac-Saint-Loup (250 hab.) à l’est et Loupiac (430 hab.) à l’ouest, qui ont à présent respectivement 360 et 400 hab. La commune est traversée par le vallon du Cerles, qui rejoint le Lot dans la commune de Capdenac-Gare. Salvagnac est au sud-est, son ancien finage contenant au sud les hameaux de Gelle et de Cassanus sur le causse. Loupiac est au NO, sur la D972 qui franchit le Lot juste au nord par le pont de la Madeleine; hameaux du Mas du Causse sur le versant gauche du Lot tout au NO; de Prix au sud. En dépit du nom de la commune nouvelle, la Diège coule tout à fait à l’écart de son territoire, à l’est.

Balaguie-d’Olt (160 hab., 1 084 ha), 16 km au NO de Villeneuve, a son village sur une petit et étroit promontoire du versant gauche du Lot; il est relayé au NE par le gros hameau de Vernet-le-Bas. Le finage est bordé par le Lot sur 4 km et s’étend au sud sur le causse. La mention d’Olt est de 1936. La commune a été réunie à Foissac entre 1834 et 1839.

À l’écart des précédentes, Salvagnac-Cajarc (380 Salvagnacois, 2 319 ha dont 686 de bois), 16 km à l’ouest de Villeneuve, fait face à Cajarc. Le village est au pied du coteau gauche du Lot; un pont le relie à Cajarc. Le finage, assez étendu vers le sud, y a plusieurs hameaux sur le relief; gouffre au mas de Mouysset, dolmen proche au Mas de Lavençat, gouffre de Lantouy au fond de la vallée de même nom tout à l’ouest, à la limite du département.