Castelnaudary Lauragais Audois

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communauté de communes au nord-ouest de l’Aude, associant 43 communes et 25 900 hab. sur 48 400 ha. Le siège est à Castelnaudary, seule commune de plus de 2 000 hab.

Saint-Martin-Lalande (1 140 Lalandais, 1 265 ha), 6 km ESE du chef-lieu, allonge son habitat sur une étroite colline entre le Fresquel au nord et le Canal du Midi au sud; tuilerie Guiraud (Terreal, 55 sal.), atelier de plasturgie (Smithers Oasis, 20 sal.). La N113 passe entre le village et le Canal, la voie ferrée tout au sud. Le nombre d’habitants progresse depuis les 420 hab. de 1975 et a augmenté de 170 hab. depuis 1999.

Lasbordes (820 Lasbordais dont 56 à part, 1 474 ha), 3 km plus à l’est, a une autre tuilerie du groupe Terreal (115 sal.) plus un lycée agricole catholique (ITSA La Raque, formation de techniciens), et s’est accrue de 80 hab. depuis 1999. Le village est en rond sur une basse colline entre Fresquel et Canal du Midi.

Saint-Papoul (840 Saint-Papouliens, 2 648 ha dont 794 de bois), 8 km à l’est de Castelnaudary, fut le siège d’une puissante abbaye bénédictine apparue dès le 8e siècle, et dont l’église fut cathédrale; L’abbaye et son cloître gothique ont été très bien restaurés. Le village se tient au contact de la plaine et des premiers contreforts de la Montagne Noire; un festival de musique l’anime; carrière d’argile Terreal (30 sal.). À l’est de la commune, le gros château de Ferrals, carré à tours losangées, date de 1568 et des fortunes du pastel en Lauragais. Saint-Papoul a eu 1 400 hab. au 19e siècle et sa population a décliné jusqu’en 1962 (600 hab.); elle augmente lentement depuis (+50 hab. après 1999).

Villemagne (270 Villemagnais, 1 069 ha dont 161 de bois), 16 km NE de Castelnaudary, est à 417 m sur le glacis du Cabardès, entre la vallée encaissée du Lampy à l’est et celle de Riplou à l’ouest. Le finage, étiré, monte au nord à 656 m aux abords du lac des Cammazes; il y est borné par la Rigole du Canal du Midi et traversé par la D629; aux environs, périmètre fermé de la station radio militaire de la Régine (Marine nationale), sur 125 ha, dotée d’un pylône de 330 m. Au SE sur le Lampy, barrage dit de Celle-Monestiés, en fait partagé avec Saissac.

Verdun-en-Lauragais (280 hab., 2 021 ha dont 407 de bois), 14 km NNE de Castelnaudary, étire son village sur le versant droit de la vallée encaissée du Tenten et le prolonge d’un village de vacances avec piscine. Le finage s’étale vers l’est sur le glacis du Cabardès, où est un camping.

Les Brunels (280 Brunelois, 1 197 ha dont 512 de bois), 20 km au NNE de Castelnaudary, est le plus haut village du Chaurien, à 592 m. Toutefois, la commune n’appartient pas à la communauté de Castelnaudary, ayant choisi d’adhérer à la communauté haut-garonnaise et tarnaise de Revel-Sorèze. La commune est d’ailleurs limitrophe des deux départements à la fois. Elle n’a été créée qu’en 1910, à partir de Labécède, et avait alors 260 hab.; le minimum a été atteint en 1975 avec 140 hab., et la reprise se poursuit (+110 hab. depuis 1999, soit +65%). Le finage, sur le massif ancien, atteint au nord le rivage du lac de Saint-Ferréol où sont apparus les petits groupes de villas de Galia et l’Ermitage; un peu plus haut s’est établi le centre familial de vacances de Peyre Bazal.

Labécède-Lauragais (430 Labécédois, 1 996 ha dont 484 de bois), 13 km NNE de Castelnaudary, est limitrophe de la Haute-Garonne au nord. Le village, à 350 m sur un promontoire du vallon de l’Argentouire, est à la limite du massif ancien, le sud-est du finage étant sur la couverture sédimentaire. Le village propose un musée des métiers et coutumes d’antan. À la limite nord du finage, le centre de vol à voile de la Montagne Noire, lancé en 1932, devenu centre national en 1941, est considéré comme le berceau du vol à voile en France. L’aérodrome (LFMG) dispose de trois pistes revêtues de 500, 380 et 275 m et s’accompagne d’un musée de l’aviation légère. La commune a eu plus de 1 200 hab. vers 1850, 500 en 1911 après avoir cédé Les Brunels, 230 hab. a son minimum vers 1970; elle a gagné 90 hab. depuis 1999 (+26%).

Issel (500 Isselais, 1 766 ha dont 493 de bois), 7 km NNE de Castelnaudary, est un village rond, jadis fortifié, et un ancien lieu de poteries, dont venaient les fameuses cassoles du cassoulet. Le finage est dans les molasses éocènes du Lauragais; poste d’interconnexion électrique au nord, lac collinaire au SE, partagé avec Saint-Papoul. La commune a gagné 90 hab. après 1999.

Peyrens (510 Peyrenais, 477 ha), 5 k au nord de Castelnaudary, est une petite commune des basses collines de Terrefort, traversée en droite ligne par la D624 de Castelnaudary à Revel. Elle a crû de 150 hab. depuis 1999 (+42%).

Tréville (110 hab., 533 ha), 9 km au nord de Castelnaudary, est dans les collines à l’écart de la route; lac collinaire au SO.

La Pomarède (150 Pomaredois, 1 308 ha dont 388 de bois), 12 km au nord de Castelnaudary, est limitrophe de la Haute-Garonne et sur la route de Revel; deux lacs collinaires, dont un de 15 ha dans la petite vallée de Puginier.

Puginier (160 Puginiérais, 678 ha), 9 km NNO de Castelnaudary, a son petit village sur une colline longée par le ruisseau de Puginier, affluent du Fresquel; au nord, le domaine de Bel Air est un terrain d’entraînement de la Légion Étrangère de Castelnaudary.

Souilhanels (440 Souilhanelois, 272 ha), 7 km NO de Castelnaudary, est sur une basse colline au sud de son finage, que traverse le Fresquel; +70 hab. depuis 1999.

Souilhe (330 Souilhois, 420 ha), 9 km NO de Castelnaudary, est bordée au sud par le cours du Fresquel, où se réunissent les deux branches d’amont.; +80 hab. depuis 1999.

Soupex (280 Soupexois, 737 ha), au pied de la côte du Lauragais à 9 km NO de Castelnaudary, a gagné 50 hab. depuis 1999. Son finage touche au nord à la limite départementale et contient à l’ouest une fraction très sinueuse de la Rigole du Canal du Midi. La voie ferrée de Castelnaudary à Revel traverse le finage en longeant le vallon de la branche nord du Fresquel.

Saint-Paulet (200 Saint-Pauletais, 742 ha), 13 km NO de Castelnaudary, a son village au pied de l’avant-côte du Lauragais, juste à l’ouest de la Rigole du Canal du Midi qui traverse le finage. Au NO, celui-ci d’étend sur le plateau calcaire où sont les lieux-dits aux noms caractéristiques de Caussanel et la Caussinière, et une carrière; +40 hab. depuis 1999.

Les Cassés (300 Cassésois, 728 ha), 16 km NO de Castelnaudary, a son village sur le bas plateau entre les deux côtes du Lauragais; le nom est probablement une altération de causse. La Rigole traverse la pointe orientale du finage, qui est limitrophe de la Haute-Garonne sur trois côtés; +120 hab. depuis 1999 (+67%).

Montmaur (320 hab., 1 261 ha), 14 km NO de Castelnaudary, également limitrophe de la Haute-Garonne, perche son village sur une colline du plateau d’entre côtes. À l’ouest, le Marès coule au pied de la côte principale, découpée en collines; au sud-est le finage atteint le bas de l’avant-côte et la Rigole du Canal; +50 hab. depuis 1999.

Airoux (160 Airouxois, 549 ha), 10 km NO de Castelnaudary, au nord de Labastide dans la plaine, a une porte-tour classée de l’ancien château; maçonnerie Chevrin-Géli (25 sal.). Au nord sinue la Rigole, qui contourne une avancée de l’avant-côte du Lauragais où se perche le château de la Ginelle.

Ricaud (310 Ricaudais, 592 ha, 7 km NO de Castelnaudary) est un village de la plaine, avec un château à parc. Le finage est traversé au NO par le Fresquel et limité au sud par la D613.

Labastide-d’Anjou (1 370 Labastidiens, 857 ha), 9 km ONO de Castelnaudary sur la N113, pourvue d’un contournement, est un village étoffé, augmenté d’une série de lotissements vers le sud-ouest jusqu’au-delà du Canal du Midi, où le hameau du Ségala a un port de plaisance, une gare et une briqueterie Terreal (ex-Guiraud, 140 sal.); entreprise de travaux publics David (40 sal.). L’autoroute passe juste au sud. La commune tire son nom de Louis d’Anjou, frère de Louis IX, qui avait ordonné sa construction. La Rigole du Canal du Midi fixe la limite occidentale sinueuse du finage. La population a augmenté de 410 hab. depuis 1999 (+49%).

Montferrand (560 Montferrandais, 1 793 ha), 13 km ONO de Castelnaudary, perche son village sur une butte de l’avant-côte du Lauragais (église du 12e inscrite). Il fait ainsi semblant de garder le fameux «seuil» ou «col» de Naurouze, qui marque à peu près la séparation des bassins atlantique et méditerranéen. Celle-ci est signalée par l’obélisque dédié à Riquet par ses descendants en 1825, ainsi que par le bassin octogonal de décantation des eaux, qui assure l’interface entre le Canal et sa Rigole; il date de 1670 et un arboretum le borde. Toutefois, le port de plaisance et le lac, avec l’aire de service d’autoroute, sont «de l’autre côté», à Port-Lauragais dans la commune voisine d’Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne). Au nord, la butte-témoin boisée du Bois des Rodes précède l’avant-côte, et le finage monte au NO sur le bas plateau d’entre deux côtes, où est un camping. Montferrand a gagné 130 hab. depuis 1999; sa population avait dépassé 800 hab. au 19e s. et connu un minimum à 350 au cours des années 1980.

Tout un ensemble de petites communes, au sud-ouest, est dans le Terrefort de la Piège, autour de Salles-sur-Hers et de la haute vallée de l’Hers Mort.

Baraigne (180 Baraignois, 476 ha), 11 km à l’ouest de Castelnaudary, domine le seuil de Naurouze au sud, face à Montferrand. Le Fresquel y naît et coule vers le NO et fait une brève incursion à Avignonet, avant de rebrousser vers l’est dans la plaine, à la suite d’une capture par le bassin hydrographique méditerranéen. Le village garde de beaux restes de la fin du 16e s. et son église romane du 12e s. est classée; base ULM (LF1123) avec piste de 280 m au SE, au Bois du Marchand à la source du Fresquel. La population a augmenté de 50 hab. depuis 1999.

Gourvieille (70 Gourvieillais, 309 ha), 15 km ONO de Castelnaudary, est dans les collines de Terrefort à l’ouest de Baraigne. Elle partage avec Belflou le barrage de la Ganguise.

Belflou (130 Belflonais, 893 ha), 15 km à l’ouest de Castelnaudary, est le site principal du lac de barrage de la Ganguise, dit aussi retenue de l’Estrade, mis en eau en 1980 pour les besoins de l’agriculture, notamment de la plaine de Castelnaudary, à l’initiative de la Coopérative de Castelnaudary. Il est géré par la Compagnie du Bas-Rhône-Languedoc; son plan d’eau atteint en pleines eaux 268 ha (26 Mm3) et une base de loisirs a été aménagée; il peut recevoir en renfort des eaux du barrage ariégeois de Montbel sur l’Hers. Il s’étend sur 4 800 m le long de la Ganguise jusqu’à Molleville et Cumiès, plus une branche de 2 600 m dans un vallon affluent rive droite, dont le plan d’eau est partagé avec Baraigne. Le village a gagné 40 hab. depuis 1999; château des 15e et 18e; à l’ouest, château de la Barthe (16e-17e).

Saint-Michel-de-Lanès (480 hab., 1 303 ha), 19 km à l’ouest de Castelnaudary, est à l’ouest de Belflou. Le village est dans la vallée de l’Hers Mort, qui conflue avec la Ganguise au nord-ouest, juste à la limite de la Haute-Garonne à En Coufit («le confluent»); église des 12e et 15e s., château des Rivals au sud.

Marquein (80 Marqueinois, 549 ha), 24 km OSO de Castelnaudary, au sud de Saint-Michel et à l’ouest de Salles, est limitrophe de la Haute-Garonne. Elle a un beau château classé du 16e s. sur une croupe à l’est du village et a reçu au Pérail, tout à l’ouest, deux éoliennes (2 MW) en 2008, à l’allemand IVR. Le finage a un dessin contourné et inclut au sud-ouest le château de Fajac. La commune est traversée par le Gardijol.

Fajac-la-Relenque (50 Fajacais, 351 ha), 27 km OSO de Castelnaudary, est au sud de Marquein et touche à Salles au NE; le Gardijol traverse au nord. Elle avait 250 hab. en 1851.

Salles-sur-l’Hers (710 Salhersais, 1 931 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aude, 18 km OSO de Castelnaudary dans les collines du Terrefort lauragais, sur la rive sud de l’Hers Mort au confluent du Jammas. Le village a un plan régulier, héritier d’une bastide fondée en 1271 pour Alphonse de Poitiers, sur un site d’habitat plus ancien; au nord dans un vallon, un petit lac de 3 ha sert à la pêche. La population dépassait 1 000 hab. avant 1890; elle s’est abaissée au-dessous de 480 en 1990 et a repris un peu depuis. Le village n’a que quelques commerces, et l’entreprise de travaux publics Cazal (320 sal.); la population s’est accrue de 160 hab. depuis 1999 (+29%).

La Louvière-Lauragais (80 Loubériens, 625 ha), 24 km OSO de Castelnaudary, est au sud de Salles; le Gardijol traverse au nord. La D624 serpente du NE au SO en passant au village.

Sainte-Camelle (120 Camellais, 952 ha), 18 km OSO de Castelnaudary, a un centre minimal dans la vallée du Jammas à 3 km SE de Salles, et un finage allongé d’est en ouest qui dépasse au SO la vallée du Gardijol.

Mézerville (100 Mézervillais, 730 ha), 20 km OSO de Castelnaudary, 6 km SSE de Salles, a son village sur une croupe au nord du finage; au sud, deux lacs collinaires.

Peyrefitte-sur-l’Hers (80 Peyrefittais, 647 ha), 19 km SO de Castelnaudary, a aussi un minuscule village de crête; le Jammas fixe la limite nord du finage; deux petits lacs au SO.

Mayreville (77 Mayrevillais, 817 ha), 21 km SO de Castelnaudary, a un village très petit au NO de son finage; deux lacs collinaires au sud.

Payra-sur-l’Hers (200 Payranais, 2 452 ha dont 500 de bois), 17 km SO de Castelnaudary, a son village au pied du versant droit de la haute vallée de l’Hers Mort; église du 12e à portail classé, château du 16e. Le finage, étendu pour la contrée, est traversé au nord par les deux branches supérieures de la Ganguise, dont l’une a un lac de 3 ha, et atteint au SO la vallée du Jammas sous Peyrefitte.

Montauriol (90 Montauriolais, 847 ha), 16 km OSO de Castelnaudary, est au bord de la D624 dans un vallon donnant sur la vallée de l’Hers, qui traverse le finage; lac collinaire de 3 ha au NO.

Cumiès (38 Cumiésiens, 392 ha), 12 km OSO de Castelnaudary, est sur le versant gauche de la Ganguise et bénéficie de la partie amont du lac de l’Estrade.

Molleville (130 Molavilais, 359 ha), 13 km OSO de Castelnaudary, se tient sur une crête au SE de Baraigne, au-dessus de la partie amont du réservoir de l’Estrade.

Cinq communes, nettement plus peuplées, sont au sud de Castelnaudary au contact de la plaine et du Terrefort.

Mas-Saintes-Puelles (940 Massogiens, 2 763 ha dont 338 de bois) se tient sur la côte à 7 km OSO de Castelnaudary; transports OTE (30 sal.). L’autoroute passe au pied, mais sans accès. Le Canal du Midi a cinq écluses dans la commune, dont une triple. Sur le relief près du village, site des moulins de Lafont, récemment rénovés, et d’anciens moulins plâtriers; il reste une petite poterie; bâtiments de la coopérative agricole; transports OTE (70 sal.). La limite nord du finage suit la D6113. La population remonte depuis le minimum de 1975 (620 hab.); elle a gagné 120 hab. depuis 1999; mais elle était de 1 200 hab. en 1886.

Villeneuve-la-Comptal (1 320 Villeneuviens, 1 510 ha), 5 km OSO de Castelnaudary, est une création du 12e siècle au pied de la côte. Son orthographe officielle, quoique ancienne, est fautive (il faut lire évidemment «la comtale»); moulin à vent restauré; transports Soulet (20 sal.). La population communale était tombée à 300 hab. en 1954 et a surtout augmenté après 1970; elle s’est accrue de 260 hab. depuis 1999 et l’habitat est continu vers Castelnaudary le long de la D624; de ce fait, la commune fait partie de l’unité urbaine de Castelnaudary. Au nord-est, échangeur de l’A61 avec péage.

Fendeille (560 hab., 717 ha), 7 km au sud de Castelnaudary, est également au pied de la côte; le parc du château est signalé; entreprise Sud Charpentes (20 sal.). La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (+33%).

Mireval-Lauragais (170 Mirevaliens, 1 032 ha), 9 km au sud de Castelnaudary, perche son village sur un promontoire de la côte du Lauragais; beau moulin de Saint-Jean près du village. Le finage s’étire vers le NE, où il est traversé par la D623 puis l’A61 qui y a une double aire de repos dite de Castelnaudary-Mireval, et atteint à la limite la voie ferrée Toulouse-Narbonne; quelques vergers et cultures irrigués au NE.

Laurabuc (420 Laurabuciens, 804 ha), 10 km SSE de Castelnaudary, a son village dans une échancrure au bas de la côte, et son finage ne s’étend guère sur le relief, mais flanque à l’est dans la plaine celui de Mireval, jusqu’à la voie ferrée. Elle avait fusionné avec Mireval de 1972 à 1989. Les deux villages ont quelques restes de fortifications. Laurabuc a gagné 110 hab. (+35%) depuis 1999.