Causses Aigoual Cévennes

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communauté de communes du Gard, à l’extrémité occidentale et en montagne, associant 16 communes, 5 600 hab., sur 47 500 ha. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. Le siège est à Vad’Aigoual.

Val-d’Aigoual (1 490 hab., 9 484 ha dont 7 408 de bois) est une commune nouvelle formée en 2019 par la réunion de Valleraugue et Notre-Dame-de-la-Rouvière. Valleraugue (1 080 Valleraugois, 7 835 ha dont 5 908 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans l’arrondissement du Vigan, 22 km au NNE de celle-ci. le village est au fond de la vallée de l’Hérault, sous l’Aigoual. La commune occupe tout le haut bassin de l’Hérault et sa source, incluant le hameau et les cascades de l’Espérou, et dépasse même, à l’ouest, le col de la Serreyrède (1 299 m) en englobant le site d’une ancienne abbaye (ruines, ancienne mine de plomb), qui donne sur le bassin du Tarn par un affluent du Trévezel, le Bonheur; arboretum de l’Hort-de-Dieu sous l’Aigoual; transports par cars Aigoual Tourisme (35 sal.). Cette vaste commune a eu plus de 3 600 hab. au 19e s., et en conservait 2 500 vers 1910: sa population a chuté jusqu’en 1960, puis s’est stabilisée à peu près; elle a repris 60 hab. après 1999. Notre-Dame-de-la-Rouvière (410 Rouviérois, 1 649 ha dont 1 500 de bois) est à l’est de Valleraugue, sous le col de l’Asclié (905 m) qui mène au NE dans la Vallée Borgne; +50 hab. depuis 1999.

Dourbies (160 Dourbiens, 6 088 ha dont 298 de bois), 33 km OSO de Val-d’Aigoual à 910 m, est également une commune du massif ancien; elle a eu plus de 1 000 hab. au 19e s. Le village est au fond des gorges de la Dourbie. Le finage, qui touche à la limite de l’Aveyron, monte au nord jusqu’au Suquet, au sud jusqu’aux sommets du massif du Lingas, dont le pic Saint-Guiral et les 1 410 m des Trois Quilles, dans la forêt domaniale de Cauvalat, au sein de laquelle se trouve le haut lac des Pises (1 250 m). Il atteint à l’est la montagne de l’Espérou, et inclut la moitié du hameau de l’Espérou, aux sources mêmes de la Dourbie. La commune a perdu 50 hab. depuis 1999.

Saint-Sauveur-Camprieu (260 Candrivains, 3 174 ha dont 324 de bois), 27 km ONO de Val-d’Aigoual, à 1 100 m et qui occupe une clairière dans la forêt domaniale de l’Aigoual; l’habitat est dans la vallée du Bonheur, affluent du Trévezel. Celle-ci est équipée d’un petit lac de barrage sous le hameau du Devois; un peu en aval, les eaux se perdent à Camprieu au lieu-dit… la Perte du Bonheur; elles ressortent 700 m plus loin comme ruisseau de Bramabiau, beaucoup plus bas.

Le superbe site de Bramabiau (le bœuf qui brame), dans un fossé empli de sédiments qui prolonge vers l’est le causse du Larzac, est un haut lieu du tourisme et du karst: gouffres, cavernes et cascades sur 700 m de parcours souterrain de la rivière, qui ressurgit en cascade au pied d’un très étroit défilé. Le finage occupe tout le haut bassin du Trévezel et monte au sud jusqu’au Suquet (1 340 m), à l’est jusqu’aux cols routiers du Faubel (1 285 m) et de Serreyrède (1 299 m), prenant ainsi une part du Parc national des Cévennes.

Tout à l’ouest, le profond vallon où se terre le hameau de Villemagne fut un site minier où habitèrent jusqu’à 3 000 personnes, pour l’extraction de cuivre puis de plomb argentifère et de zinc; la mine avait encore 600 ouvriers en 1930, surtout des Polonais et des Tchèques logés dans des baraquements; elle a fermé en 1932. Le nom de la commune fut Saint-Sauveur-des-Pourcils jusqu’en 1987; mais Saint-Sauveur n’est plus qu’un tout petit hameau perdu en aval de Bramabiau, l’essentiel de l’habitat étant à Camprieu. La commune a eu jusqu’à 860 hab. en 1931 (contre 400 dans les années 1900) avant de se dépeupler rapidement; mais elle a repris 70 hab. depuis 1999.

Lanuéjols (380 Lanuéjolais, 6 243 ha dont 1 187 de bois, à 900 m), 38 km ONO de Val-d’Aigoual, est une commune du Causse, voisine de Meyrueis (Lozère). Le village est à 42 km ONO de Val-d’Aigoual, 36 km ENE de Millau, à 911 m; la population avait atteint 1 200 hab. au 19e s. et était descendue à 180 dans les années 1980; elle a un peu repris, dont +50 hab. depuis 1999; travaux publics Germain (30 sal.) et taille de pierres associée. Son finage recèle plusieurs mégalithes; au NO, il atteint le point de contact entre les trois départements du Gard, de la Lozère et de l’Aveyron; au NE, passé le hameau et le col de Montjardin (1 005 m), il déborde sur les reliefs escarpés des gorges du Trévezel, incluant l’arboretum de la Foux; élevage de bisons sur le causse au SO, à Randals, avec ferme-auberge.

Revens (22 Revenois, 1 385 ha dont 439 de bois), à 11 km au SO de Lanuéjols à 800 m, 49 km à l’ouest de Val-d’Aigoual, s’isole à l’extrémité du causse Noir, cernée par les gorges de la Dourbie et ses ravins affluents; c’est ainsi la commune la plus occidentale du département du Gard, très, très loin de Nîmes, et l’une des deux moins peuplées avec sa voisine Causse-Bégon.

Causse-Bégon (18 Caussenards, 767 ha dont 216 de bois), 44 km OSO de Val-d’Aigoual à 860 m, est au centre du petit causse de même nom et domine le canyon du Trévezel, en incluant son versant méridional; trois fermes associées tiennent 2 500 brebis pour le fromage de roquefort. C’est la commune la moins peuplée du Gard.

Trève (140 Trèvezais, 2 659 ha dont 879 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans l’arrondissement du Vigan, 42 km à l’ouest de Val-d’Aigoual sur le versant atlantique, au fond de la vallée du Trévezel mais à 560 m. La commune mord au NO sur le causse Noir, au sud sur le causse Bégon, et envoie au SE une pointe dans le massif ancien, au-delà des gorges de la Dourbie, jusqu’au pic de Saint-Guiral (1 366 m). Le village a un vieux pont que l’on dit romain, ancien octroi, église romane, grottes; il s’y tient un carnaval avec un personnage haut en couleurs vêtu de défroques ou pétas, et pour cela nommé le Pétassou, que l’on brûle pour marquer la fin de l’hiver. Trèves a eu plus de 500 hab. au 19e s. et n’a cessé de se dépeupler jusqu’en 1999.

Saint-André-de-Valborgne (410 Saint-Andréens, 4 871 ha dont 2 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans l’arrondissement du Vigan, 25 km NNE de Val-d’Aigoual, 49 km au nord du Vigan et 39 km au NO d’Anduze, à 435 m sur le Gardon de Saint-Jean. Le village a de hautes maisons anciennes et des restes de fortifications, une église romane; un village de vacances s’y est établi. La commune est limitrophe de la Lozère et bornée au nord par la Corniche des Cévennes; elle culmine à 1 144 m à l’angle SO, et compte de nombreux écarts, dont certains sont ruinés. Elle avait plus de 1 800 hab. vers 1850 et n’a pas cessé de se dépeupler jusqu’en 1999; elle aurait repris une quarantaine d’habitants depuis.

Les Plantiers (260 Plantiérois, 3 083 ha ha dont 1 955 de bois) occupe l’une des deux têtes de la Vallée Borgne, drainée par le ruisseau de Borgne, 20 km NE de Val-d’Aigoual; plusieurs hameaux, camping, centre de vacances du comité d’entreprise du CNRS au hameau de Faveyrolle (Maison Clément, dans une ancienne magnanerie). Le col du Pas (833 m, panorama) permet de rejoindre Valleraugue au SO; celui de l’Asclié (905 m, vaste panorama), au SE, permet aussi de rejoindre la vallée de l’Hérault et Le Vigan. Le Pic de Borgne (946 m) est au NO du village. La commune se nommait jadis Saint-Marcel-de-Fontfouillouse (ou de Fousfouillouse), nom qu’elle a abandonné en 1874, en même temps que l’ancien village perché; elle avait 1 300 hab. au début du 19e s., encore 800 en 1906; le dépeuplement est toutefois arrêté depuis 1975.

Saumane (280 Saumanois, 1 214 ha dont 1 100 de bois) 25 km NE de Val-d’Aigoual 10 km ESE de Saint-André dans la vallée du Gardon de Saint-Jean (Vallée Borgne); sa population augmente un peu depuis le minimum de 1982 (140 hab., contre plus de 500 avant 1970); +50 hab. après 1999.

L’Estréchure (170 Estréchurois, 1 934 ha dont 1 318 de bois) est un peu plus bas dans la même vallée que Saumane, à 16 km de Saint-André, 29 km ENE de Val-d’Aigoual elle se nommait Saint-Martin-de-Corconac avant de prendre en 1837 le nom qui évoque un défilé; elle avait alors 600 hab.

Peyrolles (39 Peyrollois, 829 ha dont 592 de bois), 35 km ENE de Val-d’Aigoual, 6 km à l’ouest de Saint-Jean-du-Gard au bord du Gardon, est une très petite commune dont le finage étroit s’allonge sur les deux versants de la vallée.

Soudorgues (290 Soudorguais, 2 570 ha dont 1 940 de bois), 40 km ESE de Val-d’Aigoual 19 km SO de Saint-Jean-du-Gard et 5 km NO de Lasalle, est à la source de la Salindrenque. Son le village, à 600 m, communique avec la Vallée Borgne par le col du Mercou (570 m) +50 hab. depuis 1999.

Lasalle (1 140 Lasallois, 1 010 ha dont 690 de bois) est un ncien chef-lieu de canton du Gard dans l’arrondissement du Vigan, 17 km à l’ouest d’Anduze, 43 km ESE de Val-d’Aigoual dans la vallée de la Salindrenque, affluent du Gardon de Saint-Jean. La bourgade a de belles maisons anciennes et des témoins de filatures de soie abandonnées, un grand temple protestant, un vieux pont du 16e s.; boulangerie Fabaron Le Cévenol (30 sal.). Son finage très contourné abrite plusieurs châteaux, dont Cornély, reconstruit après 1944, Calviac (16e s.), Solier de Clairou, néo-féodal du 19e s. «à la Walter Scott». La commune a dépassé 2 500 hab. au milieu du 19e s.; elle en conservait 2 300 en 1901 et la population a décliné jusqu’au niveau actuel, atteint dès 1975; elle a repris 100 hab. depuis 1999.

Saint-André-de-Majencoules (620 Andrémajencoulois, 2 179 ha dont 1 613 de bois), est à 11 km SSE de Val-d’Aigoual. Son finage est traversé par l’Hérault, que suit la D986, et touche à la fois à ceux de Val-d’Aigoual et du Vigan. Le petit village est perché à 370 m sur le versant droit de l’Hérault, un camping au sud au bord de l’Arboux. Le relief monte à 913 m au NO sur la Serre de Rouas. La commune a dépassé 2 000 hab. en 1851, et s’est dépeuplée jusqu’en 1982; elle a gagné 60 hab. après 1999.