Cévennes Gangeoises et Suménoises

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communauté de communes de l’Hérault, avec Ganges pour siège, mais qui comprend quatre communes du Gard.

Sumène (1 610 Suménois, 3 659 ha dont 2 680 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans l’arrondissement du Vigan, 14 km à l’ESE du Vigan dans la vallée encaissée du Rieutord, qui conflue à Ganges avec l’Hérault. En amont, la vallée du Rieutort est très sinueuse, avec des méandres presque recoupés près du hameau de Sanissac. Au NO, le finage est bordé par la vallée sinueuse de l’Hérault, sur la rive gauche duquel se tient le hameau de Pont d’Hérault, face au confluent de l’Arre, avec un camping en aval, un autre plus loin en amont. À l’Est s’enfonce la vallée du Recodier, qui rejoint le Rieutord au village, dont le site est dominé par le Ranc de Banes (713 m). Sumène accueille un atelier de lingerie de mode (Arsoie, 30 sal., articles chaussants à mailles), coopérative de l’Oignon doux au hameau de Pont d’Hérault sur la route du Vigan; festival de rue des Transes cévenoles en juillet. laquelle Sumène a dépassé 3 000 hab. en 1876, et s’est ensuite dépeuplée jusqu’en 1990; elle a repris quelques dizaines d’habitants après 1990, dont 100 depuis 1999.

Saint-Julien-de-la-Nef (150 Saint-Juliennefois, 883 ha dont 683 de bois), juste à l’ouest de Sumène, en terrain très accidenté, disperse ses hameaux sur les versants escarpés de la vallée de l’Hérault; grottes et avens en aval, cascade de l’Aiguefolle et pont du 15e s.; camping au sud à Saint-Julien, au nord au Marcou.

Saint-Martial (180 hab., 1 716 ha dont 1 103 de bois) est à 9 km NNE de Sumène, avec un village tassé en rond sur une butte dans la vallée de l’Elbès, qui atteint le Rieutod au sud du finage. Le relief, très accidenté, monte au NE à 1 133 m sur la Montagne du Liron. L’habitat est dispersé en petits hameaux.

Sant-Romain-de-Codières (170 hab., 1 843 ha dont 400 de bois) est au NE de Sumène à la source du Recodier, et d’habitat très dispersé. Le centre n’est qu’un très petit hameau de col à 638 m, entre bassins de l’Hérault et du Vidourle. La Montagne de la Fage domine le relief au sud (877 m). Le Vidourle a ses sources à l’est du finage

Oignon doux des Cévennes ou raïolette. «De mai à septembre, l’oignon doux des Cévennes trouve sur ces surfaces en terrasse tous les éléments nécessaires à sa croissance: un climat sec et ensoleillé, un sol acide et sableux, des apports d’eau réguliers. L’oignon doux des Cévennes est un oignon de jours longs dont la bulbaison intervient en juillet-août. C’est en février qu’il est semé en pépinières bien exposées au sud, en mai qu’il est repiqué sur les coteaux, la récolte ayant lieu en août-septembre. Après l’arrachage, il sèche pendant deux à trois jours au champ, à l’abri de ses fanes. Stocké ensuite par les producteurs dans des locaux adaptés, secs et bien aérés, il se conserve parfaitement pendant près de huit mois. Cette grande aptitude à la conservation permet une commercialisation échelonnée du mois d’août au mois d’avril. La coopérative L’Oignon doux des Cévennes à Sumène regroupe depuis 1990 la quasi-totalité des producteurs. […] Les meilleurs lots sont sélectionnés et vendus sous la marque Doux Saint-André. L’aire de culture s’étend sur 4 cantons autour du Vigan (32 communes) et fournit 2 000 t/an, susceptibles de doubler; environ 120 exploitants, qui ne suffisent pas à la demande bien que le produit d’un hectare atteigne 68 000 euros.» (http://www.oignon-doux-des-cevennes.fr). Une AOC a été obtenue.