Champagne-Boischauts

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communauté de communes de l’Indre, rassemblant 30 communes et 10 000 hab. sur 71 070 ha. Le siège est à Vatan, seule commune dépassant 2 000 hab. Le territoire est entièrement en Champagne berrichonne. Le terme Boischauts au pluriel est ambigu: d’une part ce territoire ne fait qu’effleurer le Boischaut proprement dit à l’extrême sud, d’autre part l’appellation Boischaut Nord pour une partie des Gâtines au nord-ouest est tout à fait impropre.

Saint-Florentin (540 Florentinois, 1 595 ha dont 600 de bois) est un faubourg de Vatan, côté ouest; le NO du finage monte sur le plateau crétacé, couvert par le Bois d’Hableau et dont la côte domine le hameau des Orgeries; château du Magny. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.

Reboursin (110 hab., 1 272 ha dont 314 de bois), limitrophe du Cher, est à 4 km au NNE de Vatan, sur la D922, dans un bas-fond garni d’étangs et dominé à l’ouest par une avancée de la côte du Crétacé (Paincourt); château de l’Abeaupinière à l’est.

Meunet-sur-Vatan (200 Merinois, 1 247 ha dont 110 de bois) 8 km ENE de Vatan, est plus à l’est, également en limite de département; au nord, aire de service des Champs d’Amour sur l’A20, qui évite le hameau de Vornault, et butte-témoin de la côte du Crétacé à Montplaisir; château d’Épagne.

Luçay-le-Libre (110 hab., 1 185 ha) est à 7 km à l’est de Vatan, dans la plaine de Champagne; château du Coudray, des 15e et 17e. Le nom a remplacé celui de Luçay-le-Captif au moment de la Révolution. Captif était une déformation de Chétif, indiquant un petit village en terroir pauvre.

Saint-Pierre-de-Jards (120 Jardopétruciens, 1 801 ha), 13 km ENE de Vatan, est à une pointe nord-est du département. À l’est se voit le beau parc de 6 ha au château de Bellechasse, dessiné au 19e par Paul de Choulot; au nord, bois de la Ville, hameau de la Pomaille et ancien château de la Chaise avec restes de douves.

Giroux (120 Giraldiens, 2 348 ha) est à 9 km à l’est de Vatan, en pleine Champagne; camping à l’étang des Frênes, au SO. La commune a eu 600 hab. autour de 1830 et se dépeuple depuis.

Ménétréols-sous-Vatan (120 Ménétréolois, 2 783 ha) est à 7 km SSE de Vatan; le nom vient d’un monastère disparu. Un parc de 6 éoliennes Ecotecnic (18 MW) y a été ouvert par EDF, un autre plus puissant (la Vallée, 16 Gamesa, 32 MW, groupe Boratex) est partagé avec Lizeray.

Liniez (330 hab., 2 694 ha), 7 km au sud-ouest de Vatan, a une église protégée, et au NE un tumulus elliptique et un dolmen de la Pierre Levée (dit aussi des Pierres Folles). Le finage est traversé à l’est par l’A20 et accueille au SE un parc de 5 éoliennes Ecotecnia (EDF, 15 MW); charpentes Gaugry (35 sal.).

Fontenay (90 Fontenois, 1 233 ha) est à 4 km OSO de Vatan; château, église classée du 16e.

Guilly (230 Gilliacois, 2 064 ha dont 475 de bois) est à 7 km ONO de Vatan; musée du Patrimoine de l’Équipement à la Chesnaye, au SE près du hameau de Villejeux. Les Bois Connets au nord-est soulignent le rebord du plateau crétacé des Gâtines.

Aize (120 hab., 1 707 ha dont 254 de bois), 10 km ONO de Vatan au bord du Renon, se distingue comme village fleuri (trois fleurs). Le finage, limité au nord par le Renot, affluent de droite du Renon, a un paysage de Gâtine: petits bois, basses collines, habitat dispersé.

Buxeuil (230 Buxeuillois, 1 975 ha dont 198 de bois), 12 km NO de Vatan, est également au bord du Renon, en aval d’Aize, au passage de la D960. Le finage, étroit, dessine un arc du SO au NE le long de celui de Poulaines.

Neuvy-Pailloux (1 220 Néopalludéens, 4 181 ha), sur la N151 de Châteauroux à Bourges, 15 km au NE de la préfecture, à mi-chemin d’Issoudun, a une église classée du 12e, une maison de retraite; une gare; menuiserie Tisserand (25 sal.), château de Chézal-Garnier au sud du village. Un terrain militaire, héritier d’un camp de montage de chars britanniques installé en 1917, abrite du matériel de l’infanterie (12e BSMat, base de soutien du matériel). Le site emploie 490 personnes sur 60 ha; il est complété par des détachements à Salbris et à Gien. Au NE, hameau de Villefavant et deux tiers des pylônes de la station de radio de Saint-Aoustrille. La population communale a été assez constante autour de 1 200 hab. depuis 1830, passant toutefois par un maximum à 1 400 hab. en 1982 avant de diminuer; elle a repris 90 habitants depuis 1999.

La Champenoise (270 hab., 4 434 ha dont 206 de bois) est à 15 km à l’ouest d’Issoudun en pleine Champagne; lieu d’accueil au domaine de la Boutardière à l’ouest; château de Richetin au sud, avec parc.

Saint-Valentin (290 Saint-Valentinois, 2 490 ha), la seule commune française de ce nom, 12 km à l’ouest d’Issoudun au bord de la Tournemine, en a profité pour se proclamer «le village de tous les amoureux», organise des fêtes à l’occasion de la saint Valentin et entretient un Jardin des Amoureux.

Lizeray (83 Lizerains, 3 541 ha dont 155 de bois), 6 km ONO d’Issoudun, partage avec Ménétréols-sous-Vatan un grand parc de 16 éoliennes Gamesa (32 MW) du groupe Boratex; église du 12e, château et parc de Borderousse au SO.

Saint-Aoustrille (230 Austrégésiliens, 1 947 ha) est à 7 km OSO d’Issoudun. À l’ouest du village, une grande station de radiodiffusion à ondes courtes (dite émetteur d’Issoudun), installée en 1950 à partir d’Allouis, diffuse Radio-France International. L’installation déborde sur le finage de Neuvy-Pailloux; TDF y emploie 25 personnes. Saint-Aoustrille abrite les entreprises de nettoyage Multis (200 sal.) et Net Services (40 sal.) et un négoce de matériel agricole (Gonin Duris, 30 sal.). La N151 et la voie ferrée passent au sud du finage, où sont un poste d’interconnexion électrique et les hameaux de Villement dans le vallon de la Vignole.

Au sud-ouest, trois communes font maintenant partie du nouveau canton d’Ardentes. Sainte-Fauste (280 hab., 2 307 ha dont 398 de bois), 17 km NE de Châteauroux, est à 3 km au sud de Neuvy-Pailloux; église romane, château; golf aux Sarrays, au nord du finage. La population augmente lentement depuis le minimum de 1975 (220 hab.); elle fut de 500 hab. en 1891.

Vouillon (240 Vouillonais, 1 498 ha dont 705 de bois), à 16 km SSO d’Issoudun, 19 km à l’est de Châteauroux, est sur l’ancienne voie romaine dite Chaussée de César et conserve une église et, hors du village à l’est, une lanterne des morts, toutes deux du 12e. L’ouest et le nord du finage sont occupés par la forêt domaniale de Chœurs-Bommiers.

Ambrault (910 hab., 2 559 ha dont 1 003 de bois) est à 19 km SSO d’Issoudun sur la D918; maroquinerie IJM (20 sal.); hameau de Boisramier au NO, forêts domaniales de Bommiers à l’ouest, de Chœurs au SE. Sa population croît aussi, depuis les 610 hab. de 1975, et a gagné 190 hab. depuis 1999 (+26%); mais elle avait atteint 1 200 hab. dans les années 1890. Les Sources de la Théols sont un espace naturel sensible partagé avec Bommiers.

Bommiers (310 hab., 2 838 ha dont 793 de bois), à 18 km au sud d’Issoudun et 25 km à l’est de Châteauroux sur la D925, a une église romane classée et les ruines du château fort de Bourg-le-Château (12e au 16e). Son finage, étiré du nord au sud, englobe une part des 6 000 ha de la grande forêt domaniale de Bommiers, qui est partagée en trois massifs. La limite occidentale de la commune suit le cours de la Théols; +50 hab. depuis 1999.

Pruniers (530 hab., 4 900 ha dont 1 289 de bois), 19 km au sud d’Issoudun sur la D925, a plusieurs étangs et des toponymes en Brandes. Le finage est occupé au nord par la forêt de Bommiers; il est limitrophe du département du Cher et plus en Boischaut qu’en Champagne. Pruniers a gagné 110 hab. depuis 1999 (+26%).

Saint-Aubin (180 Saint-Aubinois, 2 832 ha dont 1 220 de bois), dont le petit village se cache en clairière dans les bois de Bommiers à 11 km au sud d’Issoudun, accueille à sa limite NE l’aérodrome d’Issoudun-le Fay (LFEK), doté de trois pistes gazonnées de 700, 920 et 950 m avec aéroclub et vol à voile.

Meunet-Planches (180 hab., 2 673 ha dont 861 de bois), 14 km au sud d’Issoudun sur la rive droite de la Théols au passage de la D918, offre un peu au sud, au château de Planches, un beau parc aménagé au 19e sur 10 ha par Ferdinand de Lesseps. Meunet est sur la rive droite de la Théols, tout près de Brives. Meunet et Planches, distantes d’à peine 1 km, ont fusionné en 1817; elles avaient plus de 500 hab. vers 1850. Le finage contient la partie occidentale de la forêt de Bommiers. Des traces de la Chaussée de César (Bourges-Châteauroux) traversent la commune, ainsi que Saint-Aubin et Condé.

Brives (280 hab., 1 961 ha dont 350 de bois), 12 km au sud d’Issoudun juste en aval de Meunet sur la Théols, mais rive gauche, a un château au village; hameau du Petit Villiers et Bois de Villiers à l’ouest. La commune aurait gagné 80 hab. depuis 1999. Le nom (briva, le pont) correspond à la traversée de la Théols par l’antique chaussée de Poitiers à Bourges.

Thizay (240 hab., 1 665 ha dont 104 de bois) est à 8 km SO d’Issoudun, dans le vallon de la Vignole; château au village, gros hameau de Jean-Varenne au NE; le finage est bordé à l’est par la Théols.

Condé (250 Condéens, 2 382 ha dont 319 de bois), 9 km au sud d’Issoudun, a reçu un nouvel atelier de la firme Vuitton au bord de la D918 (230 sal.), au nord; bois communal au sud; la Théols borde le finage à l’ouest.

Chouday (160 hab., 3 000 ha), 6 km au SE d’Issoudun, offre une Maison de la lentille, spécialité agricole cultivée aux environs, et une église romane classée (12e); château du Grand Barmont au nord; atelier Sotep (tubes de précision pour aéronautique et nucléaire, 60 sal.).