Charente (Cœur de)

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communauté de communes au nord-ouest de la Charente, associant 54 communes, 22 200 hab., 60 300 ha, et siégeant à Tourriers. La commune la plus peuplée est Vars, seule à dépasser 2 000 hab., et la plus proche d’Angoulême.

Tourriers (770 Tourriérois, 677 ha) est sur la N10, 18 km au nord d’Angoulême; transports Levasseur (25 sal.). La commune contient aussi les hameaux de Bouffanais à l’est, Fenêtre au sud; +170 hab. depuis 1999 (+28%).

Anais (600 Anaisiens, 987 ha), 4 km SSE de Tourriers, 15 km au nord d’Angoulême, a quelques petits ateliers, en particulier de plasturgie, qui profitent d’un échangeur de la N10; gros centre logistique Intermarché (ITM, 490 sal.) près d’un échangeur N10-D11; +130 hab. depuis 1999 (+28%).

Montignac-Charente (750 Montignacais, 860 ha), 17 km NNO d’Angoulême, sur la rive gauche de la Charente au creux d’un de ses méandres et au confluent d’un vallon, est dominée par son donjon carré du 12e s.; hippodrome, camping. Le finage se déploie vers l’ouest, surtout dans la plaine de la Charente, bordée de petits hameaux, dont Chebrac sur la rive droite, sur une voie romaine passant à Montignac; camping; +40 hab. depuis 1999.

Vouharte (330 Vouhartais, 1 064 ha), 23 km NNO d’Angoulême, 10 km ONO de Tourriers, est au pied du coteau gauche de la Charente; le finage suit le fleuve en pointe vers le sud et contient le hameau du Breuil au sud. La LGV traverse le finage à l’est.

La Chapelle (220 hab., 769 ha), 27 km NNO d’Angoulême, est un petit village de rive gauche de la Charente sur la D737, face à Marcillac-Lanville, laquelle est en Rouillacais; +60 hab. depuis 1999.

Ambérac (330 Ambéracois, 1 210 ha), 31 km NNO d’Angoulême, est sur la rive droite de la Charente et s’étend un peu vers le nord, atteignant le confluent de la Charente et de l’Aume et englobant le hameau des Marais dans la vallée de l’Aume.

Coulonges (140 hab., 302 ha) est une petite commune à 27 km NNO d’Angoulême, au bord d’un vallon affluent de la Charente.

Xambes (320 hab., 525 ha), 25 km NNO d’Angoulême, accueille au sud un parc éolien de six turbines Nordex (15 MW) appartenant à l’allemand ABO-Wind. La LGV traverse le finage à l’ouest.

Vervant (150 Vervantais, 956 ha dont 266 de bois), 25 km au nord d’Angoulême, est traversé par la voie ferrée Paris-Bordeaux et contient au NE une part de la forêt de Boixe, où sont un gros tumulus avec nécropole (4e millénaire avant notre ère) et le dolmen de la Boixe.

Saint-Amant-de-Boixe (1 420 Saint-Amantais, 2 239 ha dont 363 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 20 km au nord d’Angoulême, dans un vallon à 2 km de la rive gauche de la Charente, que son finage laisse à Montignac. D’une ancienne abbatiale, restent l’église romane, à grand portail sculpté, et tour-clocher du 15e s.; des éléments de cloître et du logis abbatial; un collège public, un Intermarché (25 sal.). La voie ferrée Paris-Bordeaux traverse le finage au nord et à l’est; hameau de la Fichère au SO, forêt de Boixe au nord. La commune, qui avait dépassé 1 700 hab. dans les années 1870, était tombée à 840 en 1968; sa population a lentement augmenté depuis; elle a gagné 280 hab. depuis 1999 (+24%).

Villejoubert (330 hab., 782 ha dont 278 de bois) est 4 km à l’est de Saint-Amant, juste à l’ouest de Tourriers, sur le tracé d’une voie romaine. Au SO, le château de la Barre, du 15e s., a conservé des tours et un donjon carrés. La commune contient une partie de la grande forêt de Boixe, qui prolonge vers le NO la grande forêt de Braconne, sur les épandages siliceux venus du sud-est.

Aussac-Vadalle (520 hab., 1 761 ha dont 542 de bois), 22 km NNE d’Angoulême, au NE de Villejoubert, contient une autre partie de la forêt, avec le château de la Boixe. Aussac est un petit village à l’ouest, Vadalle est plus peuplé à l’est; carrières et hameau de Ravaud au nord. Le finage est traversé à l’ouest par la N10; au nord, parc de quatre éoliennes Gamesa (8 MW) au groupe Allianz; transports Chatin (20 sal.); +120 hab. depuis 1999 (+32%).

Maine-de-Boixe (480 Manilibuxiens, 935 ha dont 249 de bois) 8 km au nord de Tourriers, au sud de Mansle et à 26 km d’Angoulême, est à l’orée septentrionale de la forêt de Boixe; carrosserie Harmand (40 sal.); plâtrerie PCP (20 sal.); la N10 traverse la commune, qui a augmenté de 90 hab. depuis 1999.

Mansle (1 690 Manslois, 575 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 28 km au nord de la préfecture, sur la rive gauche de la Charente. La ville, un peu en aval du confluent de la Tardoire, est sur le tracé de l’axe Angoulême-Poitiers à la traversée de la Charente, matérialisé par la D18 qui emprunte un beau pont du 18e s. sur le tracé d’une voie romaine, et par le viaduc de la N10 juste à l’est mais hors de la commune. Elle est «station verte de vacances» et dotée d’un collège public et d’un hippodrome, d’un parc botanique et d’un jardin d’acclimatation des fuchsias; hameau de Goué en aval sur la rive droite.

Mansle abrite une usine de plasturgie (Cinq MC, 80 sal.) et de petits ateliers dont une savonnerie (Pintaud, 20 sal.) et les viandes des Volailles mansloises (35 sal.); autocars Thorin (45 sal.); supermarchés Coop Champion (45 sal.); La Poste (35 sal.); maison de retraite médicale des Jardins d’Iroise (45 sal.). Toutefois, la principale entreprise de l’agglomération est dans la commune voisine de Saint-Groux (ci-dessous). La population communale a dépassé 1 900 hab. entre 1846 et 1866; elle a diminué ensuite jusqu’au minimum de 1954 (1 270 hab.) puis augmenté jusqu’en 1990; elle a gagné 50 hab. depuis 1999.

Puyréaux (540 Podio-Régaliens, 811 ha) est à 3 km SE de Mansle, au-dessus d’un versant raide de rive concave d’un méandre de la Tardoire, qui conflue avec la Charente au nord du finage, au hameau de Puygelier; +130 hab. depuis 1999 (+32%).

Nanclars (210 hab., 573 ha) est à 6 km SE de Mansle sur le plateau; église classée du 12e siècle.

Saint-Ciers-sur-Bonnieure (350 hab., 1 044 ha) est à 7 km ESE de Mansle, au-dessus du confluent de la Bonnieure et de la Tardoire. Le finage s’étend vers le NO au nord de la Tardoire, incluant le hameau d’Esnord sur la rive droite; il contient au SE l’interfluve Tardoire-Bonnieure, où est le hameau du Breuil, et va au sud de la Tardoire jusqu’au hameau de Villars; +90 hab. depuis 1999 (+33%).

Val-de-Bonnieure (1 330 hab., 2 911 ha) est une commune nouvelle, créée en 2018, réunissant trois anciennes communes. Saint-Angeau (770 Angelusiens, 1 094 ha), 28 km NNE d’Angoulême, domine le versant gauche de la Bonnieure, dont le cours limite le finage au nord; église du 12e s., musée de landaus et layettes, camping; maison de retraite (Les Jonquilles, 45 sal.), nettoyage MS (25 sal.). Au sud, le finage atteint la vallée de la Tardoire, qui cache plusieurs gouffres, et la dépasse au sud-ouest, englobant le hameau de Terrebourg. Sainte-Colombe (190 hab., 650 ha), à 29 km NE d’Angoulême, 13 km ESE de Mansle, est au SE de Saint-Angeau et, comme elle, domine la vallée de la Bonnieure, rive gauche; église classée du 12e s. Saint-Amant-de-Bonnieure (370 hab., 1 067 ha), juste au nord de Saint-Angeau, n’a pas de vrai village, mais des hameaux; église classée du 12e s., château du 15e; grottes du Trou de la Vieille dans le coteau de rive droite de la Bonnieure. La nouvelle commune a 160 hab. de plus que ses composantes en1999.

La Tâche (110 Tachois, 730 ha dont 392 de bois), 34 km NE d’Angoulême, 17 km à l’est de Mansle, est une petite commune du plateau, très boisée; voie romaine à la limite sud.

Cellefrouin (580 Cellefrouanais, 4 009 ha dont 1 409 de bois), à 18 km ENE de Mansle sur la rive gauche du Son, 39 km NE d’Angoulême, est connue pour sa superbe lanterne des morts du 12e s., haute de 12 m, faite de 8 colonnes accolées et griffues. La commune, qui a absorbé depuis longtemps l’ancien village de Chavagnac au sud-est, englobe ainsi une large part du bois de Bel-Air. Au NO comme au NE, le finage atteint la vallée de la Sonnette; hameau de Lascoux à l’est, sur le versant droit du Son; +70 hab. depuis 1999.

Ventouse (130 Ventousiens, 1 015 ha dont 400 de bois), 14 km ENE de Mansle, est un très petit village du plateau juste au sud du confluent du Son et de la Sonnette, mais dont le finage s’étend essentiellement au nord sur le plateau plutôt vide et boisé.

Valence (210 Valenciens, 1 087 ha dont 241 de bois), 12 km ENE de Mansle, et Saint-Front (370 Saint-Frontains, 1 335 ha dont 172 de bois), 11 km ENE de Mansle, sont deux villages sur le versant droit du Son-Sonnette et qui tous deux ont pour limite méridionale un tracé de voie romaine. Saint-Front a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Mouton (220 Moltonais, 908 ha), sur la rive gauche du Son-Sonnette à 7 km ENE de Mansle, a une église romane classée, avec clocher carré à flèche, et des maisons à balet. Le Son-Sonnette atteint à l’ouest le confluent de la Charente; celle-ci borde le finage au SO, jusqu’au confluent de la Tardoire.

Fontclaireau (450 Clarifontains, 561 ha), 4 km NE de Mansle, est sur le plateau à l’ouest de la Charente, qui borde son finage à l’est et au sud. La N10 le traverse à l’ouest, avec un échangeur; +80 hab. depuis 1999.

Lichères (90 Lichérois, 494 ha) est un très petit village sur la rive gauche de la Charente à 7 km au NE de Mansle, doté d’une église romane classée de 1150, parmi les plus belles de Charente, à clocher carré et nombreuses sculptures. Son finage s’étend surtout sur le plateau de rive droite au NO, où est le hameau plus étoffé de Puychenin.

Moutonneau (110 Multonelliens, 422 ha), 8 km NE de Mansle, occupe un lobe de méandre resserré sur la rive droite de la Charente.

Aunac-sur-Charente (620 hab., 1 279 ha), 10 km NE de Mansle est une commune nouvelle formée en 2017 par la réunion de trois communes. Aunac (340 hab., 477 ha) est sur la rive gauche du fleuve au SE. Chenommet (170 hab., 443 ha) est sur la même rive au nord, en amont. Bayers (120 hab., 359 ha) est sur le versant droit au sud-ouest, face à Aunac, avec un château des 12e et 15e s. à tour ronde; camping dans la vallée au sud d’Aunac; une queue du finage vers l’ouest atteint la N10; +60 hab. au total depuis 1999.

Chenon (140 Chenonais, 1 048 ha), 13 km NE de Mansle, est sur la rive droite de la Charente; le finage atteint au SO la N10 à l’échangeur des Maisons Rouges, qui a fixé quelques petites entreprises, dont le négoce de matériaux Préfabriqués des Maisons Rouges (30 sal.).

Lonnes (180 hab., 751 ha), 9 km au nord de Mansle, est un village de plateau, bordé à l’est par la N10.

Fontenille (340 Fontenillois, 952 ha), 6 km au nord de Mansle, est sur le plateau au nord de la Charente, qui borde son finage au SO sous le hameau de Châteaurenaud, perché sur un éperon de confluence; à l’extrémité occidentale du finage, dolmens des Perrottes.

Juillé (190 Juilléens, 860 ha), 8 km NNO de Mansle, est traversée à l’ouest par la voie ferrée de Paris à Bordeaux et par la LGV, qui se croisent au SO près du village de Villesoubis.

Luxé (730 Luxéens, 1 217 ha), 7 km ONO de Mansle, est sur le versant de rive droite de la Charente à l’entrée d’un grand méandre, qui marque le changement de direction générale du fleuve, passant d’E-O à N-S. Le lobe du méandre, rive gauche, porte les hameaux de Sehu, les Loges et Luxé-Gare sur la voie Paris-Bordeaux. La LGV traverse le finage et la Charente à l’est du village; hippodrome au SE. Au NE, hameau perché de la Folatière avec une vieille tour, dolmen et motte de la Garde.

Saint-Groux (140 hab., 450 ha), 3 km au nord de Mansle, est sur la rive gauche de la Charente et son finage occupe un lobe de méandre. Le groupe angoumois Leroy-Somer y a l’une de ses usines de moteurs électriques (180 sal.) au SO au bord de la D739; hameau de Villorioux proche.

Cellettes (420 Cellettois, 937 ha dont 249 de bois), 3 km au SO de Mansle, contient une partie de la forêt de Boixe au sud; sur la Charente au nord du village, hameau et moulin à grains restauré d’Échoisy, avec écomusée.

Villognon (330 hab., 917 ha dont 169 de bois) est sur la rive gauche de la Charente, 7 km OSO de Mansle; la voie ferrée Paris-Bordeaux et la LGV traversent le finage en s’y croisant. La commune a perdu 70 hab. depuis 1999.

Fouqueure (410 Fouqueurois, 1 643 ha dont 465 de bois) est 6 km à l’est d’Aigre, 10 km OSO de Mansle; la Charente borde son finage à l’est et au sud; bois de Vergnette au SE (150 ha), groupe de petits étangs à l’ouest (les Ganets).

Villejésus (530 Villesalénois, 1 723 ha dont 356 de bois), 2 km à l’est d’Aigre sur le versant nord de l’Aume, accueille une fabrique de meubles Carti (50 sal.). Le nom de la commune est hérité d’une commanderie d’hospitaliers; lambeaux de la forêt de Tuson au nord, hameaux des Granges et de la Chaussée au SO près d’Aigre.

Aigre (1 120 Aigrinois, 659 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Angoulême, 34 km au NO de la préfecture, dans la vallée de l’Aume, qui coule vers le SE en direction de la Charente qu’elle atteint à Ambérac à 7 km d’Aigre. La commune a un collège public; maison de retraite (Jardins d’Iroise, 40 sal.). La population communale est relativement stable depuis 1960, mais à un niveau inférieur à celui des années 1850-1880 (1 800 hab.).

Oradour (180 hab., 1 440 ha), juste au NO d’Aigre, ne conserve de son ancien village qu’église et mairie isolées au centre; le peuplement se divise entre les hameaux de Germeville tout à l’est au bord de l’Aume, et de Chillé à l’ouest.

Verdille (350 Verdillois, 1 448 ha), à 10 km OSO d’Aigre sur la D739, à la limite de la Charente-Maritime, annonce le vignoble de Cognac: elle est la seule commune des environs à dépasser 200 ha de vignes; aliments du bétail Durepaire (25 sal.). Au NE, hameaux du Breuil et de Guignefolle.

Ranville-Breuillaud (180 Ranvillois, 1 284 ha), 11 km à l’ouest d’Aigre à la limite du département, se divise en trois habitats: Ranville au sud, Breuillaud au NO, Orfeuille à l’ouest; fabrique de meubles Biais (110 sal.).

Barbezières (130 Berbicariens, 929 ha dont 150 de bois), 10 km ONO d’Aigre et Lupsault (100 Lupisultins, 1 147 ha dont 215 de bois) juste au nord, sont également riveraines de la Charente-Maritime et partagent un massif boisé. Barbezières a une église du 12e s. Le très petit village de Lupsault est flanqué de deux hameaux, le Bouchet au SE, Sallerit au NO.

Les Gours (110 Gorziens, 1 142 ha), 13 km NO d’Aigre, est dans la vallée de la Divise, et limitrophe à la fois de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres.

Saint-Fraigne (450 Saint-Fraignois, 3 210 ha dont 494 de bois), dans la vallée de l’Aume 7 km au nord d’Aigre, propose une cascade de jardins paysagers plus ou moins éphémères («Terres d’eau»), et des fresques de 1945-1951 dans l’église. La commune abrite une maison d’enfants. Elle a reçu en 2001 au NE un parc de six éoliennes (Enercon, 12 MW) de la société REE-Omnes.

Ébréon (150 Ébréonais, 1 005 ha dont 160 de bois), 6 km NNE d’Aigre, est formée de trois hameaux et a quelques bois de la forêt de Tusson.

Tusson (240 Tussonnais, 1 397 ha dont 235 de bois), à 7 km NE d’Aigre, passe pour un «village de charme», en cours de restauration depuis 1975. Il conserve des ruines d’une abbaye de moniales fontevraldiennes créée au 12e s., où Marguerite d’Angoulême (et de Navarre) prit une retraite momentanée en 1547; restes d’une tour, maisons anciennes remontant aux 15e et même 13e s., jardin médiéval avec musée de la vie rurale dit Maison du patrimoine. Il reste peu de chose de la forêt de Tusson, dont le Château de Misère au SO; tumulus à l’est. La commune a 100 hab. de moins qu’en 1999.

Bessé (140 Bessécois, 767 ha), au nord de Tusson à 10 km NE d’Aigre, a un dolmen au SE (la Pierre Blanche).

Charmé (360 Charmésiens, 1 142 ha), 12 km au NE d’Aigre, aligne ses maisons du nord au sud sur la D736; son finage est traversé à l’est par la LGV et la voie ferrée Paris-Bordeaux. Elle a perdu 50 hab. depuis 1999.

Ligné (160 Lignéens, 797 ha) 10 km ENE d’Aigre, 11 km NO de Mansle entre Luxé et Charmé, a de belles maisons anciennes, un cimetière classé garni de 70 tombes de chevaliers, une croix hosannière du 17e s. à la place d’une ancienne lanterne des morts; travaux publics Ploquin (20 sal.).