Châteauroux Métropole

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communauté d’agglomération de l’Indre, associant 14 communes et 73 600 hab. sur 53 790 ha. Châteauroux (siège), Ardentes, Déols, Le Poinçonnet et Saint-Maur ont plus de 2 000 hab.

Diors (810 Diorsais, 2 544 ha dont 455 de bois), 9 km à l’est de Châteauroux, a souffert des bombardements de 1944. Elle propose un musée des trois guerres et contient les châteaux de Diors près du village, de Montaboutin au nord. Le village est très réduit, mais flanqué à l’ouest du grand lotissement de Fourches, également au bord de la D925; château de la Lande tout au nord dans des bois. Diors n’avait que 270 hab. en 1975 et croît depuis, gagnant 120 habitants depuis 1999. Elle participe directement aux activités de Châteauroux par la zone industrielle de la Martinerie aménagée en 1970 sur l’ancienne base logistique de l’OTAN libérée en 1967. Celle-ci avait commencé comme aérodrome et école de pilotage en 1915, américaine en 1917, accueillant un régiment de chasse aérienne de 1919 à 1934 et un dépôt des armées de 1945 à 1951, et passant à l’Otan en 1951 sur 386 ha; un golf est à la place de l’ancien terrain d’aviation au SO.

Dans ce périmètre, la grande fonderie d’aluminium Montupet, ex-Debard puis Virax, a été divisée en deux entités. Montupet (groupe canadien Linamar) continue à usiner des pièces de culasse en aluminium (310 sal.); l’autre partie, devenue Française de Roues puis Liberty Wheels, est passée à l’Indien Deltronix en 2010, puis à T. Morin (TM France) en 2015 après redressement judiciaire; avec 350 sal. (contre 950 vers 2010), elle fabrique des jantes, surtout pour Renault-Nissan. En outre, plastiques Ulit (20 sal.), mécanique (Express, 35 sal.); travaux publics Roger Martin (130 sal.); mais la fabrique de machines d’emballage Mead Westvaco (100 sal.) a fermé en 2012.

Montierchaume (1 810 Montierchaumois, 3 720 ha dont 468 de bois), 8 km NE de Châteauroux, s’est augmentée de lotissements du côté de la N151, dont à l’est le hameau de Crevant. Le finage, traversé au sud par la voie ferrée de Paris à Toulouse, contient au NE le château de Méez, au SO la zone d’activité du Moutru-la Malterie, et mord à peine au sud sur le parc de la Martinière. La principale entreprise est la boulangerie Harry’s (460 sal., groupe Barilla), agrandie sur le site de la Malterie au SO, près de l’aéroport, par transfert de l’usine de Châteauroux; fonderie d’aluminium CPP ex-Aerocast (100 sal.), matériel aéronautique Indraero Siren (35 sal.), mécanique (Maintenance Industrielle, 40 sal.); électronique aéronautique PGA (220 sal.) et composants électroniques Record (40 sal.), traitement de surfaces Haeraux (45 sal.); confection Balsan (105 sal.), cartonnages Covepa (Unicarton, 90 sal.); logistique et magasin d’usine La Halle Vêtements (220 sal.), levage-montage Solemo (305 sal.), transports Phanie (Coquelet, 100 sal.), Coutant (30 sal.), Delille (20 sal.); nettoyage urbain RV (20 sal.). Incendie et Secours (150 sal.) est un établissement public départemental travaillant pour la protection civile. Le lycée technique et l’école catholiques traditionnalistes de la Fraternité Saint Pie X se sont établis à la Martinièree, sur un site cédé par l’État début 2012 à la limite de Déols et de Diors. Après le minimum de 1968 à 700 hab., la population a augmenté jusqu’en 1999.

Coings (900 Cogniciens, 2 933 ha), 10 km au nord de Châteauroux, est traversée par l’A20 qui y a une aire de repos, et contient la plus grande partie de l’aérodrome de Châteauroux. Coings n’a qu’un petit village près de son château, frôlé par la vallée de l’Angolin: l’habitat principal est au sud, à Céré, près de l’aéroport. La commune n’a que peu d’entreprises, les installations d’accueil et d’emploi de l’aéroport étant dans la commune voisine de Déols; hôtel du Relais Saint-Jacques (25 sal.), centre de formation d’adultes. La population communale augmente un peu (480 hab. en 1975), gagnant 70 hab. après 1999.

Luant (1 540 Luantais, 3 106 ha dont 556 de bois), 15 km au SO de Châteauroux, a un habitat quelque peu dispersé. Bois et étangs annoncent la Brenne et la Claise y a sa source; le grand étang Duris est côté est, longé par la voie ferrée Paris-Toulouse. Un château est au village, un autre juste au nord (Nuisance). Luant a eu aussi son Camp de César, au nord-ouest, dont l’ancien rempart est assez bien conservé. L’A20 frôle la limite à l’est et propose l’aire de service des Mille Étangs (Argedis, 30 sal.); à la pointe SE, échangeur autoroutier et hameau de Lothiers. La population a gagné 240 hab. depuis 1999.

Étrechet (1 030 Étrichiaciens, 1 789 ha) est à 9 km au SE de Châteauroux sur la route de La Châtre (D943) et sur le bord droit de la vallée de l’Indre; maison de retraite, label deux fleurs; châteaux de Fougères au bord de l’Indre, d’Ozans au NO. Au nord, le finage contient une partie du parc de la Martinerie. Étrechet n’avait que 350 hab. en 1968; elle est passée brusquement à 820 hab. en 1975, et a encore gagné 210 hab. depuis 1999 (+26%).

Mâron (780 Maronniens, 2 784 ha dont 529 de bois), 14 km à l’est de Châteauroux, contient le bois de Mâron et le château de Rezay (19e); hameaux du Grand Villemougin au SE, Piou au SO, Tilliaires à l’ouest (vergers), bois de Mâron au nord et à l’ouest. Sa population a varié de 900 hab. dans la seconde moitié du 19e s. à 510 en 1975, avant de reprendre peu à peu (+80 hab. depuis 1999).

Sassierges-Saint-Germain (490 Germanocapticerviens, 3 172 ha dont 593 de bois) est à 19 km ESE de Châteauroux au NE d’Ardentes; église classée à contreforts (12e), hameaux de la Châtre et Biord (restes romains) à l’ouest, du Petit Villemongin au nord, château de Greuille au sud; fontaine et ruisseau du Liennet au NE. La limite occidentale suit une ancienne «chaussée de César». Le nom de Sassierges aurait le sens de Parc aux Cerfs, d’où le gentilé laborieux; +70 hab. depuis 1999.

Jeu-les-Bois (400 Jocolois, 3 832 ha dont 921 de bois) est à 20 km SE de Châteauroux. Le village est perché sur une butte dominant le confluent de la Bouzanne et du Gourdon; au NO, château et silos de la Villeneuve sur un méandre de la Bouzanne. Buttes et étangs (dont le Lys Saint-Georges) accidentent la partie orientale du finage à la faveur d’une faille et de la bordure du plateau jurassique; grand bois Simon au nord; +50 hab. depuis 1999. Jeu vient d’un celte joris, juris, au sens de hauteur boisée.

Arthon (1 300 Arthonnais, 4 680 ha dont 1 335 de bois), à 18 km au sud de Châteauroux, au confluent de la Bouzanne et du Creuzançais, compte plusieurs châteaux du 19e (Chandaire, Corbilly, les Crubliers) en bordure de la forêt de Châteauroux, qui occupe tour le nord du finage. Près de Corbilly, l’usine de moquettes de la société Balsan (190 sal.), apparue en 1974, est maintenant au groupe belge De Poortere. Au sud, la Tremblaire accueille les installations du club de football castelroussin de La Berrichonne (35 sal.) avec centre de rencontres et de formation, enseignement secondaire privé. Le finage comprend plusieurs étangs au sud. Sa population a augmenté depuis le creux de 1975 (560 hab.) et poursuit sa croissance (+280 hab. depuis 1999).