Châtenois

(4 280 Castinétains, 1 457 ha dont 800 de bois) est une commune d’Alsace (Bas-Rhin) dans la communauté de communes de Sélestat, sur le rebord des Vosges au confluent des vallées de la Liepvrette et du Giessen, à 4 km ouest de Sélestat, côté sud, sur la N59. Le nom viendrait des châtaigniers, non d’un château, et fut en allemand Kestenholz; clocher roman, restes de fortifications, ancienne source thermale (Badbronn), un collège public. Son territoire inclut à l’est un échangeur autoroutier et remonte à l’ouest dans les vallées de la Liepvrette et du Giessen mais, en amont, la commune de La Vancelle s’en est détachée en 1927.

La butte du Hahnenberg (532 m), dont le sommet offre un panorama étendu, domine le bourg, qui s’est entouré d’une large zone de pavillons et d’usines. Vers le nord-ouest, le finage s’étend assez loin dans la vallée de la Liepvrette, englobant le hameau de Hurst. Dans la plaine, il porte des vignes et, au sud-est, le vaste échangeur de l’A36 avec la N59 et la rocade sud de Sélestat. Châtenois a le siège français et une usine de la société allemande Paul Hartmann (textiles sanitaires, 430 sal., autres usines à Liepvre et Sainte-Marie-aux-Mines); Jipé fabrique des bâtiments de chantier (50 sal.), Dorgler des carrosseries et remorques (30 sal.); charpentes Burger (60 sal.); analyses médicales Barnand (35 sal.); transports et entrepôts Herbrich (95 sal.), nettoyage Oxygeny (90 sal.). L’ancienne voie ferrée de Sélestat à Saint-Dié par le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines est désaffectée, à l’exception du fret entre Sélestat et Bois-l’Abbesse; une liaison par autocars passe par le tunnel. La population augmente lentement depuis les 2 200 hab. de 1931, retrouvant le niveau des années 1860; elle a gagné 860 hab. (un quart) depuis 1999.