Chemillé-en-Anjou

(22 220 hab., 32 398 ha) est une vaste et nouvelle commune née en 2016 d’une transformation d’intercommunalité par fusion entre ses treize membres. Elle a 1 340 hab. de plus qu’en 1999. Elle est membre de Mauges Communauté

Chemillé-Melay (9 210 Chemillois, 4 920 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement de Cholet, 22 km NNE de Cholet, sur la rive droite de l’Hyrôme. La commune était issue d’une première fusion de 2013. La ville de Chemillé (7 570 hab.) est contournée au NO par l’A87 dotée d’un échangeur à péage avec une grande zone d’activités (la Guichardière) près du château de Salbœuf, et desservie par la route nationale (N160 devenue D160) et la voie ferrée d’Angers à Cholet, à 35 km SSO d’Angers. Traditionnellement un gros marché de bovins, le bourg se veut une capitale des plantes médicinales, depuis qu’y a été décentralisé en 1985 l’Institut technique interprofessionnel des plantes médicinales, qui y a encouragé leur culture: 500 producteurs en cultivent 170 ha, dont la maison Cailleau (25 sal.); jardin Camifolia en ville au bord de l’Hyrôme, créé en 1976 et réaménagé en 2008. Le bourg a des ruines d’un gros château féodal, une église du 13e s. à clocher roman, peintures murales et expositions. Chemillé dispose d’un collège public et un privé, un lycée public, un hôpital local (10 lits), un institut médico-éducatif, une maison familiale rurale; base de loisirs et plan d’eau de Coulvée au sud avec camping, vastes lotissements à l’ouest et à l’est; châteaux de l’Écho et de Salbœuf au nord, avec institut médico-éducatif; à 3 km au NE, château de la Sorinière (15e et 18e s.), avec une chapelle du 15e également dotée de peintures murales.

Chemillé avait 4 900 hab. en 1856 et 4 000 en 1936, puis sa population a progressivement augmenté, gagnant encore 1 130 hab. depuis 1999. La ville dispose d’un large éventail d’entreprises: dans le textile, les feutres et tapis Fibertex Nonwovens (140 sal.); plastiques et isolation Jehier (210 sal.), fibres de verre Isover (Saint-Gobain, 100 sal.); équipements aéronautiques Circor-Bodet (100 sal.), engrenages MTA (50 sal.), métalmécanique Cortizo (aluminium, 80 sal.), Jogam (60 sal.), Ouest Décolletage (45 sal.), AFC (30 sal.), Leblanc (25 sal.) et Somer (20 sal.), menuiseries métalliques Tellier (50 sal.) et Thomas (30 sal.), meubles de bureau Agencial (30 sal.); fabrique de thermomètres Alla (30 sal.); charpentes Caillaud (25 sal.). Chemillé a aussi des hypermarchés U (110 sal.) et Leclerc (120 sal.), un magasin Brico-Pro (30 sal.), négoces de matériaux GMB (85 sal.), de plantes médicinales et aromatiques (L. Cailleau, 25 sal.) et cosmétiques (Fleur d’Armille, 25 sal.); transports et entreposage SMT (40 sal.), Rhenus (20 sal.); La Poste (40 sal.); service des eaux Veolia (35 sal.).

Melay (1 770 Melayons, 2 270 ha), 4 km au SE de Chemillé, a été réunie à Chemillé en 2013; elle avait alors 1 670 hab.; elle a une fabrique de chaussures Image de Paris du groupe Eram (150 sal.) au hameau de Chizé à mi-chemin de Chemillé, et un centre équestre; château et parc de Bouzillé au SO, avec des étangs. Sa population s’est tenue entre 1 000 et 1 100 hab. de 1900 à 1980 et augmente depuis (+310 hab. après 1999).

Cossé-d’Anjou (440 Cosséens, 1 329 ha dont 201 de bois) est à 8 km SE de Chemillé et 3 km au nord de La Tourlandry; bois et château de la Frappinière (16e et 19e s.) à la corne NE, proche de Valanjou.

La Salle-de-Vihiers (1 100 Sallésiens, 1 727 ha), 10 km SE de Chemillé a un collège et un lycée privés; le finage s’étend vers le NE; elle a gagné 150 hab. depuis 1999; château du Breil (18e s.) au NO, château et parc du Plessis (17e et 19e) au nord.

Valanjou (2 250 Valanjevins, 5 586 ha) est 11 km à l’est de Chemillé. Formée en 1974 par la réunion de Joué-Étiau et Gonnord, dont les habitats sont jointifs, elle adopta alors un nom ambitieux, dont le terme Val n’était guère justifié. Elle est aux confins des Mauges et ne participe qu’assez peu au vignoble du Layon (113 ha de vignes) mais abrite une fabrique de chaussures du groupe Eram (Gevrise, 100 sal.). Au centre du finage sont les deux villages jumeaux et voisins de Joué côté ouest, Gonnord côté est; Étiau est un gros hameau tout au nord, avec un réparateur d’électronique Itancia (30 sal.). Valanjou conserve des restes du château de Gonnord, dont une façade du 17e s.; châteaux 19e s. de Colette et de Chavaignes au sud, du Bois Lala au SE, de Sourdigné au NE, d’Argonne au nord (16e s., restauré en 1846); moulin restauré du Gué Robert. L’A87 passe au NO du finage. Un parc de 6 éoliennes Enercon (12 MW) a été ouvert en 2011 au Clos du Pressoir par la CNR. La population avait peu changé depuis la fusion, mais elle vient de gagner 320 hab. après 1999.

Chanzeaux (1 210 Chanzéens, 3 147 ha) est à 11 km au NE de Chemillé. Le village est sur le rebord du plateau qui domine le versant droit de la vallée encaissée de l’Hyrôme; église du 12e s., grand château du 18e s. dans la vallée; hameau de Saint-Ambroise au sud, des Bretesches au SO sur la D160, de Beaumont à l’ouest, la Jutière et la Brosse au NE, le Plessis à l’est; château de la Berthelotière au NE. L’A87 traverse le NE du finage, ainsi que le sud, où elle franchit la vallée par le viaduc de l’Hyrôme (130 m de long). La commune fut le site d’une dure bataille de la guerre de Vendée en 1793, et l’objet d’une étude socio-ethnographique exemplaire menée par le chercheur états-unien Laurence Wylie dans les années 1960. Le territoire n’a que 91 ha de vignes: on est ici à la limite des Mauges; isolation DBM (35 sal.), couverture Belouin (25 sal.). L’A87 passe au SE, à la limite du finage de Valanjou. Chanzeaux a gagné 190 hab. depuis 1999.

La Jumellière (1 490 Jumellinois, 2 909 ha), 8 km au nord de Chemillé sur la D160, a un château du 19e s., et accueille la menuiserie Sogal (placards et rangements, 150 et 110 sal.), maison de retraite. Le finage est traversé par la voie ferrée vers Angers et par la vallée encaissée de la Contrie, et bordé à l’ouest par celle du Jeu; châteaux et parcs de la Faultrière au nord, des Buhards (19e s.) à l’est; hameaux de la Haute Contrie et de la Blinière au NE, plusieurs gros élevages. La population de la commune avait atteint 1 760 hab. en 1866, 970 en 1982; elle remonte depuis et a gagné 390 hab. (+36%) depuis 1999.

Sainte-Christine (850 hab., 952 ha), 15 km NO de Chemillé a deux châteaux du 19e s., le Planty à l’est et le Martreil au nord (avec jardins), gros élevages avicoles au nord à Bel Air; elle a 240 hab. de plus qu’en 1999 (+38%).

Neuvy-en-Mauges (820 Neuvillois, 1 813 ha), à 12 km NO de Chemillé, s’orne au NE du château et du parc du Lavoir ou Lavouër (18e s.), avec étang (site classé sur 62 ha), du château de la Morosière au SO (colonie et centre de vacances); plusieurs élevages avicoles; +100 hab. depuis 1999.

Saint-Lézin (820 Liciniens, 1 308 ha), 6 km au NO de Chemillé, a une fabrique d’huiles essentielles Nat Inov (35 sal.), et a gagné une centaine d’habitants depuis 1999. Le finage est très contourné; grand bois au NE, avec étangs.

La Chapelle-Rousselin (810 Rousselinois, 1 254 ha), 6 km à l’ouest de Chemillé sur la D756, a un finage très étroit étiré vers le sud et traversé tout au sud par l’A87; la commune a gagné 190 hab. après 1999 (+31%). Elle a, côté est, deux éoliennes du parc de Saint-Georges, à l’ouest une du parc du Pâtis, dont les deux autres sont à Jallais (Beaupréau).

Saint-Georges-des-Gardes (1 640 Saint-Georgiens, 3 249 ha) est à 8 km SSO de Chemillé sur la D 160; il s’y fabrique les biscuits Saint-Georges (240 sal., groupe Biscuits Bouvard de Ceyzériat); nettoyage Actionnet (30 sal.). Au NO, un parc de 4 éoliennes (10 MW) a été installé au nord du Fouy en 2009 par Nordex, en partage avec La Chapelle-Rousselin. La commune se nommait Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde jusqu’en 1972, date à laquelle son nom a été paradoxalement raccourci à l’occasion de sa fusion avec Les Gardes, dont le village est à 2 km à l’est de Saint-Georges, sur une crête arquée de quartzites qui fournit le point culminant du département (216 m), doté d’une chapelle et d’un pèlerinage depuis 1898. L’ancienne commune des Gardes avait pris son indépendance en 1851, avec 940 hab., réduits à 380 au moment de la réintégration. La population augmente depuis celle-ci (+150 hab. depuis 1999). Le finage, qui a quelques grands vergers, est traversé du SO au NE par la D160 qui passe au village, la voie ferrée et l’A87 qui s’en écartent à l’ouest.

La Tourlandry (1 460 Landericiens, 1 934 ha), 9 km au sud de Chemillé, aux sources de l’Èvre, accueille une tôlerie chaudronnerie (Guéry, 60 sal.) et une entreprise de travaux publics (Charier, 80 sal.). Le village est dominé par le long bourrelet du puy de la Garde, Le parc éolien des Crêtes a été ouvert en 2009 tout à l’est du finage par Nordex avec 4 machines (10 MW), partagé avec Coron mais près de La Salle-de-Vihiers. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999.