Cingal-Suisse Normande

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communauté de communes du Calvados, associant 42 communes et 23 900 hab. sur 38 800 ha. Le siège est au Hom, seule commune à dépasser 2 000 hab. Le nom de Cingal est le même que celui de la forêt de Cinglais et correspond à un petit pays semi-bocager entre vallée de l’Orne et plaine de Caen, où des collines dans les terrains sédimentaires dominent de petites vallées qui atteignent les roches anciennes. Cinglais est une forme traditionnelle, qui se maintient dans plusieurs noms de communes, mais qui prête à moqueries. Cingal est une forme moderne apparemment plus médiatique, mais le terme est ancien aussi, et probablement plus que l’adjectif Cinglais qu’il a suscité; en témoigne le lieu-dit Cingal à Moulines (ci-après), ancienne commune et ancien doyenné, probable éponyme du Cinglais.

Au sud du Hom, le paysage est accidenté par la vallée de l’Orne et ses abords.

Culey-le-Patry (360 hab., 781 ha), 8 km SO du Hom, atteint à l’est le cours de l’Orne, au confluent de l’Herbion qui borne le finage au sud; en amont, menhir de la Belle Roche.

Cauville (170 Cauvillais, 576 ha), 14 km OSO du Hom, est sur le plateau au SO de son finage. Au nord, hameau de la Mogisière; à l’est, la vallée encaissée de l’Herbion, affluent de l’Orne, borde le finage; +40 hab. depuis 1999.

Saint-Lambert (280 Saint-Lambertois, 745 ha), 12 km SO du Hom, est bordée à l’est par le cours de l’Orne; +80 hab. depuis 1999.

Saint-Rémy (1 030 Saint-Rémois, 752 ha), sur la rive droite de l’Orne encaissée à 8 km SSO de Thury-Harcourt, propose un musée de géologie «les Fosses d’Enfer» sur un ancien site de mines de fer; petite fonderie de métaux légers (SMVO, 25 sal.). L’Orne encaissée borde le finage au sud et à l’ouest; au sud-est, un cirque de méandre est dominé par les reliefs accentués du Pain de Sucre et des Rochers de la Houle, partagés avec Saint-Omer. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Clécy (1 270 Clécyens, 2 463 ha dont 302 de bois), 12 km au sud du Hom, est sur la rive gauche de l’Orne, qui borne le finage au nord et à l’est. La commune, exceptionnellement étendue, traversée par la D562, est une base touristique avec rochers, escalade et vol libre, via ferrata de la Cambronnerie au-dessus de l’Orne, un musée du chemin de fer miniature, un golf au hameau de Cantelou. Tout au sud au Grand Béron, laiterie-fromagerie du groupe Lactalis (140 sal.); équarrissage (Atemax, 25 sal.), maison de retraite. Clécy a eu plus de 2 000 hab. au début du 19e s. La population reste stable depuis 1999.

Cossesseville (100 Cossessevillais, 474 ha), 16 km SE du Hom, est bordée au sud par le cours sinueux et encaissé de l’Orne, qui a sculpté le site des Rochers de Brisevieille. La commune est sans village, le principal hameau étant le Bout Dessus à l’ouest.

La Pommeraye (80 Pommeréens, 280 ha), 14 km SE du Hom, est en relief accidenté; ruines du château Gonne au SE, mont de la Fudre (276 m) au NE.

Le Bô (110 hab., 390 ha), 16 km SSE du Hom, a un petit village au-dessus d’un méandre de l’Orne, qui limite son finage au sud et à l’ouest.

Le Vey (120 Vétons, 253 ha), 14 km SSE du Hom, a son petit village face à Clécy sur le bord droit de l’Orne; camping. Au sud, la falaise des Rochers des Parcs domine l’Orne.

Saint-Omer (180 Audomarois, 807 ha), 12 km SSE du Hom, a son petit village sur le plateau; site de vol libre au Mont du Père au NE, beau site et vol libre aux Rochers de la Houle au NO, au-dessus de l’Orne. Au NE, abbaye et hameau du Val dans la Vallée des Vaux.

Donnay (270 Donnayens, 1 119 ha dont 352 de bois), 7 km SE du Hom, a son village sur le plateau. Le finage atteint au sud la Vallée des Vaux et englobe la plus grande partie (300 ha) du bois de Saint-Clair, où se cache une grotte dite Notre-Dame-de-Lourdes. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999 (+42%).

Combray (160 hab., 451 ha), 6 km SE du Hom, est sur le plateau, qui domine par un talus rectiligne la Vallée des Vaux au sud-ouest; +50 hab. depuis 1999.

Esson (520 Essonais, 886 ha dont 100 ha de bois), 3 km au SE du Hom sur le plateau, est bordée à l’ouest par l’Orne. Tout au NO, à la limite de Thury Harcourt, a pris place une fabrique Arvin Meritor (ex-Rockwell) qui occupe 330 personnes et produit 10 millions de moteurs de lève-vitres de voitures par an; bois de Milleharts au NE. La commune a gagné 180 hab. (+53%) depuis 1999.

Les paysages de plateau dominent aux confins orientaux du Hom.

Croisilles (650 Croisillois, 1 023 ha dont 120 de bois), 3 km NE du Hom, est traversée par la D562 et bordée à l’ouest par l’Orne. Sa population a crû de 240 hab. depuis 1999 (+59%). Contraste d’espace et de temps: la mairie et l’église s’isolent à l’ouest avec un hippodrome; l’habitat récent s’est accompagné de pavillons plus à l’est sur la grand-route, à la Forge à Cambro.

Les Moutiers-en-Cinglais (570 Moustériens, 675 ha dont 130 de bois), 6 km NNE du Hom, est une commune d’habitat dispersé. Elle touche à la vallée de l’Orne à l’ouest. L’habitat principal est au NE; la D562 a suscité quelques activités plus au sud; maison familiale rurale; menuiserie Baron (25 sal.); château de Villeray (18e) au SO. Le finage mord un peu sur la forêt de Cinglais au SE.

Ouffières (190 Ouffiérois, 421 ha), 7 km au nord du Hom, a un village sur le plateau, plus le hameau de Neumer à l’est. L’Orne borne le finage à l’est.

Montillières-sur-Orne (620 hab., 981 ha), 10 km au nord du Hom, est une commune nouvelle créée en 2018 par la fusion de Goupillières (180 Goupillierois, 227 ha) et Trois-Monts (440 Troismontais, 704 ha). Le nouveau nom est un mot-valise formé sur le Monts de Trois-Monts et la terminaison de Goupillières. Les deux anciennes communes sont bordées à l’est par la vallée de l’Orne. Goupillières est au sud, avec un seul habitat. Trois-Monts, plus étendue, a plusieurs hameaux, dont Trois-Monteaux au sud-ouest et les deux Mesnil, Grand et Petit, au NE, plus le château du Vaugroult. Au total, la nouvelle commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+29%).

Grimbosq (300 Grimbosquais, 863 ha dont 509 de bois), 9 km NNE du Hom et 20 km SSO de Caen, a une forêt de 475 ha qui appartient à la ville de Caen, avec parc animalier et arboretum, très fréquentés par les Caennais. Le village est sur le plateau à l’est de l’Orne, dont le cours limite le finage à l’ouest.

Mutrécy (360 Mutrécyens, 671 ha), 13 km NNE du Hom, et également à l’est de l’Orne, qui borde le finage au NO; +90 hab. depuis 1999 (+36%).

Boulon (660 Boulonnais, 1 496 ha dont 640 de bois), 11 km NE du Hom, est un village-rue à plusieurs hameaux épars. Une extension du finage à l’est contient une partie de la forêt de Cinglais; source de la Fontaine Bouillante avec étang à l’orée des bois. La D562 traverse le finage au nord-ouest. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999.

Saint-Laurent-de-Condel (500 Laurentais, 1 231 ha dont 767 de bois) a son village à 9 km NE du Hom, entre Boulon et Grimbosq, contourné par la D562. Il est tout au nord de son finage, qui s’épanouit au sud-est en englobant une grande partie de la forêt de Cinglais, avec un camping au sud, le château Saint-Hubert à l’est; +40 hab. depuis 1999.

Quelques communes sont au sud du Cinglais.

Fresney-le-Vieux (280 hab., 248 ha), 8 km ENE du Hom, est juste au sud de la forêt de Cinglais, mais en dehors; +70 hab. depuis 1999 (+33%).

Espins (240 Espinois, 458 ha), 6 km ENE du Hom, est au SO de la forêt de Cinglais à l’est de Croisilles; hameau du Moncel au SO.

Cesny-les-Sources (1 350 hab., 3 339 ha) est une commune nouvelle, issue d’une fusion de 5 communes en 2019. Cesny-Bois-Halbout (600 Ceiterniciens, 666 ha), 9 km à l’est du Hom était elle-même issue d’une fusion de 1828 entre Cesny-en-Cinglais à l’ouest et Bois-Halbout à l’est; hospice, château de Boissy au SO. Placy (160 Placiens, 546 ha) est à l’ouest de Cesny, avec un habitat très dispersé. Acqueville (200 Acquevillais, 665 ha) est au sud de Bois-Habout; château de la Motte au sud. Angoville (30 Angovillais, 372 ha) est à 6 km au SSO de Bois-Halbout et contient au SO une partie (75 ha) du Bois de Saint-Clair. Tournebu (360 Tournebusiens, 1 140 ha) est à 3 km SE de Bois-Halbout, et bordée à l’est par la Laize; bois de Saint-Germain au sud. Ainsi dessinée en arc de cercle, la commune entoure celle de Martainville sur trois côtés. L’ensemble a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Meslay (290 Meslayens, 569 ha), 9 km ESE du Hom, au sud de Cesny, a un petit village étiré en fond de vallon et contient au sud 160 ha du Bois de Saint-Clair; +90 hab. depuis 1999 (+45%).

Martainville (120 Martainvillais, 584 ha), 14 km ESE du Hom, a un habitat dispersé sur plusieurs collines, encadrées par le finage de Cesny-les-Sources.

Moulines (310 Moulinois, 938 ha dont 180 de bois), 13 km à l’est du Hom, contient trois habitats: Moulines au SE, Fontaine-Halbout au SO, Cingal au NO, anciennes communes rattachées en 1833. La Laize encaissée borde le finage à l’est. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999 (+35%).

Barbery (840 Barbérigeois ou Barberisiens, 860 ha), 11 km ENE du Hom, est juste au sud-est de la forêt de Cinglais. Elle conserve des restes d’une ancienne abbaye cistercienne de 1140 et a eu une fromagerie, sacrifiée par le groupe Lactalis. Au SE, le hameau du Mesnil Touffay est proche de la Laize, qui borde le finage. La population a augmenté de 300 hab. depuis 1999 (+56%).

Saint-Germain-le-Vasson (980 Vassonnais, 941 ha dont 150 de bois), 16 km ENE du Hom est juste au bord de la Campagne de Caen. La Laize s’encaisse dans le relief boisé, où subsiste au sud le menhir de la Roche Piquée. Au bord de la rivière, l’écomusée au Carreau de la Mine et, en aval, la cité minière du Livet rappellent l’extraction de minerai de fer du groupe de Soumont. Le village s’étire et s’éparpille à l’est sur le plateau; +40 hab. depuis 1999.

Un groupe de communes est à l’est du Cinglais.

Bretteville-sur-Laize (1 870 Brettevillais, 968 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Caen, 16 km au sud de la préfecture, 16 km ENE du Hom. Le bourg est à la bordure occidentale de la Campagne de Caen tout près de la grande forêt de Cinglais; château avec parc, collège public du Cingal; travaux publics Floro (45 sal.), maison de retraite (25 sal.). La Laize encaissée traverse le finage du SE au NO. Le vieux village est au fond de la vallée, suppléé en aval par le hameau du Beffeux, au nord par Quilly, reste d’une commune absorbée en 1856. L’habitat s’est répandu sur le plateau à l’est du village. Plus loin au nord, une zone d’activités est apparue le long de la D23 près d’une ancienne carrière. Au NO, Bretteville partage avec Fresney-le-Puceux le hameau de Caillouet. La limite nord de la commune suit en partie le Chemin Haussé, ancienne voie romaine. La population communale a augmenté entre 1950 et 1962 (de 900 à 1 250 hab.) et varié depuis, plutôt à la hausse modérée (+350 hab. après 1999).

Fresney-le-Puceux (820 Fresnois, 965 ha), 4 km NO de Bretteville-sur-Laize, est traversée par la vallée sinueuse et encaissée de la Laize. Le village est sur le plateau à l’ouest de la vallée, agrandi par un lotissement et flanqué du château de Fresney (16e). La D562 passe au nord, où sont les carrières de la Roche-Blain (40 sal.); au sud, le menhir de la Pierre Tournante. Au NE, le finage envoie une queue au-delà du hameau de Caillouet. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (un quart). Le Puceux est une mention attestée en 1258 au sens de Fresnay-le-Jeune («le puceau», par opposition à Fresnay-le-Vieux.

Cintheaux (200 Cintheauxiens, 758 ha), 3 km NE de Bretteville-sur-Laize, a son village sur la N158, avec un cimetière militaire canadien; transports Quesne (25 sal.).

Gouvix (830 Gouvinois, 518 ha dont 124 de bois), 3 km au SE de Bretteville-sur-Laize au bord de la plaine de Caen, s’orne du grand château d’Outrelaise (16e et 18e s.) avec parc et jardins, sur la rive gauche de la Laize, et d’une église du 13e s. Le village est sur le plateau à l’est de la Laize; à l’ouest, le finage englobe le bois de l’Obélisque.

Urville (660 Urvillais, 602 ha), 4 km SE de Bretteville-sur-Laize, juste au sud de Gouvix, contient aussi le hameau de la Moinerie au sud du village; cimetière militaire polonais à l’extrême SE près de la N158, qui longe la limite orientale du finage. La Laize traverse le finage à l’ouest. Tout au NE, Urville partage avec Bretteville-la-Rabet et Cauvicourt un vaste ensemble de carrières avec déchèterie et centre d’enfouissement. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (un tiers).

Bretteville-le-Rabet (310 Rabellois, 453 ha), 7 km ESE de Bretteville-sur-Laize, a son village au sud du finage; au nord, centre d’enfouissement. Le Chemin Haussé fixe la limite NE du finage; +120 hab. depuis 1999 (+63%).

Cauvicourt (510 Cauvicourtois, 962 ha), 6 km ENE de Bretteville-sur-Laize, a son village proche du Chemin Haussé, un peu au NE. Au sud-ouest, le hameau du Haut Mesnil voisine avec le grand trou des carrières et déchèterie des Aucrais, partagé avec les deux communes voisines et traversé par la N158.

Saint-Sylvain (1 450 Saint-Sylvanais, 1 348 ha), 11 km ENE de Bretteville-sur-Laize, 15 km OSO de Mézidon, est un gros village au milieu de la Campagne de Caen, 19 km au SE de la préfecture, et à la source de la Muance. Sa population a augmenté de 460 hab. depuis 1999 (+45%).

Le Bû-sur-Rouvres (110 Bûtois, 283 ha), 14 km ESE de Bretteville-sur-Laize, est un très petit village-rue de la Campagne de Caen. Rouvres est une autre commune au sud, même pas jointive, mais qui eut un château; elle était déjà dans le nom en 1790.

Soignolles (130 Soignollais, 577 ha) 10 km ESE de Bretteville-sur-Laize, est une autre petite commune de la Campagne de Caen; trace du Chemin Haussé au sud-ouest.

Estrées-la-Campagne (250 hab., 745 ha), 8 km SE de Bretteville-sur-Laize, est un village-rue en Campagne de Caen. Au SO, le finage s’étire et dépasse la N158, qui frôle le hameau de Quesnay, reste d’une commune absorbée en 1831. La Campagne désigne bien entendu la plaine découverte, et Estrées l’ancienne voie romaine du Chemin Haussé, qui apparaît dans l’angle NE du finage.

Grainville-Langannerie (730 Grainvillais, 532 ha), 6 km SE de Bretteville-sur-Laize, comprend au NE le gros village de Langannerie, en partie le long de la D638, que double à l’est la N158; Granville est à peine un hameau au sud-ouest. Leur réunion date des années 1790, sous le seul nom de Grainville. Celui de Langannerie, devenu entre le temps le principal habitat, a été ajouté en 1839. La commune a gagné 200 hab. depuis 1999 (+38%).