Cintegabelle

(2 960 Cintegabellois, 5 292 ha dont 436 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne à 26 km SE de Muret, 40 km au SSE de Toulouse, sur la rive droite de l’Ariège juste après le confluent avec l’Hers Vif (communauté de l’Auterivain). La commune s’étend au nord sur les collines du Terrefort, à l’ouest et au sud dans la large plaine de l’Ariège; son nom signale probablement une limite ancienne de gabelle, mais un document de 948 évoque un loci Sanctae Gabellae, allusion à une sainte qui reste bien mystérieuse…

Sur les collines lauragaises, le manoir de Bouissou s’accompagne d’un curieux pigeonnier de briques à clochetons. La grande église du 15e s. à clocher toulousain renferme une des plus belles orgues de France, datant du 18e s. Le site et de gros bâtiments du 17e s. de l’ancienne abbaye de Boulbonne, fondée en 1129, sont juste au confluent, à 2 km du bourg. Au sud sur la rive gauche de l’Ariège, le château d’Ampouillac, du 18e s. et bien restauré, appartient aux anciens élèves de l’École Centrale. La N20 et la voie ferrée passent à proximité du bourg, rive gauche; en aval, parc de loisirs du Secourieu, près d’un grand château bourgeois toulousain du 18e s. bien entretenu. Cintegabelle a eu plus de 4 000 hab. au milieu du 19e s., moins de 1 800 en 1962; elle croît lentement depuis et a gagné 580 hab. depuis 1999 (+24%); fabrique de peinture Wilalex Magbel (35 sal.).