Coëvrons Communauté

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intercommunalité à l’est de la Mayenne, rassemblant 34 communes et 27 600 hab., 78 600 ha. Son siège est à Châtres-la-Forêt (Évron). Seules Évron et Montsûrs-Saint-Céneré dépassent 2 000 hab.

Neau (770 Néogilois, 1 265 ha), 6 km à l’ouest d’Évron, est un village fleuri (3 fleurs) sur la rive droite de la Jouanne, avec un étang; on y voit une église à fresques du 13e siècle riche d’un beau retable de 1660, une gare sur la voie Paris-Brest assortie d’une usine de chaux (Lhoist, 65 sal.) avec grande carrière; transports Rouxel (20 sal.). Le finage s’étend vers le nord, où il atteint l’orée du grand bois d’Hermet; +50 hab. depuis 1999.

Mézangers (690 Mézangéens, 2 934 ha dont 1 091 de bois), 5 km au NNO d’Évron, propose au Gué de Selles (site classé sur 134 ha) une base de loisirs de 80 ha avec voiliers, autour d’un étang de 50 ha, nantie d’hébergements et aménagée par le département. La commune a gagné 120 hab. depuis 1999. Elle inclut au NO le grand bois d’Hermet et, près du village, le château du Rocher, des 15e-16e et 18e s.; doté d’une galerie renaissance, et d’un parc du 19e siècle au bord du petit étang de la Salle (site classé de 45 ha), il est souvent considéré comme le plus beau de la Mayenne.

Sainte-Gemmes-le-Robert (890 Sainte-Gemmois, 3 562 ha dont 392 de bois), 5 km au NNE d’Évron sur la D20 dite route des Avaloirs, puis Corniche des Rochards au nord, se distingue à la fois par son extension dans le massif des Coëvrons, culminant au mont Rochard (368 m, dans les porphyres) et par les restes gallo-romains du site du Rubricaire; manoir de Pierre Fontaine au pied des reliefs au NE; à l’est, deux sites mégalithiques dits Palet (ou Palais) du Diable et Galoche du Diable ou Chaise du Diable, allée couverte de 8 m de long (les Pierres Jumelles) au NO dans un bois; un jardin de plantes médicinales; château au village. travaux publics Chapron (40 sal.). Au sud-est, hameau, bois, moulin et étangs de Crun. L’ensemble forme un site attractif et fréquenté, qui a gagné 90 hab. après 1999.

Hambers (620 Hambersois, 2 593 ha), 13 km au nord d’Évron, a une église du 12e s. Son finage inclut au sud la butte boisée de Montaigu (291 m), centre d’un vaste site classé de plus de 2 000 ha qui correspond aux reliefs occidentaux des Coëvrons (communes de Bais, Hambers et Sainte-Gemmes-le-Robert), offrant un paysage de fortes collines et buttes; au sud, étangs et prolongement du bois d’Hermet aux Landes de Chellé; château de Chellé (13e). La D35 rectiligne traverse la partie nord du finage au pied des hauteurs du bois du Teil, qui montent à 254 m; +70 hab. depuis 1999.

Bais (1 270 Baldicéens), 2 623 ha), 12 km NNE d’Évron, est un ancien chef-lieu de canton de la Mayenne, 20 km ESE de Mayenne sur la D35. La bourgade, «station verte de vacances» au bord de l’Aron, avec étang et camping, abrite une église ancienne et le château de Montesson (14e et 16e-17e s., tour à bulbe et étang). Elle a un collège public. Bais a eu plus de 2 400 hab. en 1836 et sa population était tombée à 1 100 hab. en 1968; elle a augmenté ensuite, mais vient de perdre 250 hab. depuis 1999. Le village, vers 180 m, est dans un petit fossé tectonique, au pied d’un grand talus SE-NO qui borde le plateau granitique montant à 313 m aux Grandes Batailles, au NE du village; mais le finage culmine à 336 m dans le bois du Rochard à la pointe SE. À l’angle NE se signale le château de la Vaudelle, à la tête d’un vallon affluent de la Vaudelle, qui touche à la limite orientale de la commune.

Champgenéteux (540 Campogenéteusiens, 2 511 ha) est à 17 km NNE d’Évron sur le plateau granitique des Coëvrons. Trans (230 hab., 1 543 ha) fait suite à l’est, 18 km NE d’Évron, bordée au SE par la Vaudelle.

Saint-Thomas-de-Courceriers (200 hab., 1 295 ha), 21 km NE d’Évron, domine le cours de la Vaudelle, qui traverse le finage puis le borne au SO; restes de l’ancien château de Courceriers sur sa rive droite à l’est du village, hameau de Beauvais au SE. Au SO, allée couverte des Bonnes Dames et deux menhirs à la Thébaudrie et au Maisonnais. La commune a perdu 50 hab. par rapport à 1999.

Izé (480 Izéens, 2 815 ha dont 235 de bois), 13 km NE d’Évron sur la D35, a figuré sur les listes de sites possibles d’enfouissement de déchets nucléaires, ce qui a suscité en 2000 de vigoureuses protestations; buttes du Bois d’Izé au SE du village (324 m), menhir du Teiller au nord sur le versant de la Vaudelle, près du Gué Blandin.

Saint-Martin-de-Connée (420 hab., 1 949 ha), 19 km NE d’Évron sur la D35, est à l’extrême SE d’un finage traversé par la vallée de l’Orthe du NE au SO; église classée du 14e s., château d’Orthe et petit hameau de la Chaussée d’Orthe au NO du village; château du Puy au sud, à la source de l’Erve.

Saint-Pierre-sur-Orthe (470 Pétruciens, 3 166 ha dont 545 de bois), 19 km SSE de Villaines est dans le Parc régional et englobe une partie de la forêt de Sillé-le-Guillaume; elle est limitrophe de la Sarthe, et a 70 hab. de moins qu’en 1999. Le village voisine avec celui de Saint-Martin-de-Connée sur la D35. L’Orthe coule un peu plus au nord, vers la Sarthe; château des Bois à l’est. Le finage s’étire vers le nord où il englobe le bois de la Moussaye et atteint le cours de la Vandelle; hameau de la Boisselle au NE.

Vimarcé (240 Vinarcéens, 2 077 ha dont 363 de bois), 16 km ENE d’Évron, est à la limite du département de la Sarthe, qui suit la crête boisée par la forêt de Sill, et également dans le Parc; châteaux du Tertre et du Gasseau au SO.

Saint-Georges-sur-Erve (390 Ervigeorgeais, 2 017 ha dont 222 de bois), 9 km ENE d’Évron, dans la vallée de l’Erve. La petite plaine de l’Erve est dans les terrains cambriens au pied du haut talus bordier du plateau granitique des Coëvrons, dont relève le nord du finage. À l’est, dans la plaine, se tient le château renaissance de Foultorte, construit autour de 1570, grand et de belle allure, auquel l’Erve sert de larges douves (site classé de 11 ha). Non loin est la grotte du Rey, dans laquelle ont été trouvés des ossements d’animaux quaternaires; bois de Foultorte au sud, avec ancien four à chaux au Fourneau de la Roche et nécropole mégalithique de la Pierre au Renard; à l’ouest sur le plateau granitique, bois de Crun avec un dolmen. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Assé-le-Bérenger (460 Asséens, 1 168 ha), 7 km à l’est d’Évron, est dans la plaine de l’Erve en aval de Saint-Georges; camping et étang au village en bord de rivière; ancien four à chaux au Plessis à l’ouest. Le relief atteint encore 292 m à l’est, dans le bois de la Frette. Assé a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+37%).

Voutré (930 Voutréens, 1 857 ha) est à 10 km ESE d’Évron dans une petite plaine débouchant à l’ouest sur l’Erve, qui traverse une partie du finage, et empruntée par la voie ferrée Paris-Brest (arrêt). Voutré a un atelier d’électronique (Cimel, 110 sal.) une carrière de sables et granulats (SCV, 50 sal., groupe Basaltes) exploitant un gisement de rhyolites dit de la Kabylie, ouvert en 1858 sur les hauteurs au NE de la commune — l’ancienne carrière perchée est occupée par un étang et a servi de camp de travail forcé lors des mutineries de 1917; elle a un embranchement privé sur la ligne Paris-Brest. Le finage s’étend largement au sud-ouest dans la plaine, jusqu’aux aux Erves où un dolmen est bien mis en valeur. Voutré a 100 hab. de plus qu’en 1999. Au NE, la commune est limitrophe de la Sarthe.

Torcé-Viviers-en-Charnie (770 Torcé-Viviens, 4 877 ha dont 1 480 de bois), 16 km ESE d’Évron, est une grande commune limitrophe de la Sarthe; atelier de meubles (Ferrand, 25 sal.). La commune résulte d’une fusion de 1973 entre deux communes de poids comparable, Torcé-en-Charnie et Viviers, qui avaient ensemble plus de 2 400 hab. vers 1850 et dont les villages jumeaux se touchent. Au NE du bourg ainsi formé, hameau et ruines du château de Bouillé (15e-16e s. à remparts); grande carrière de Chaigné-la Rouillère au NO; manoir de Longue-Fougère au NE du finage. Toute la partie méridionale du finage est dans la forêt de la Grande Charnie, fermée au nord par une longue barre de relief E-O dans les terrains cambriens, montant à 285 m, avec un dolmen sur la crête près du Signal des Viviers. Elle ne laisse vers l’ouest qu’une clairière où sont château, hameau et ferme de Saint-Nicolas. La population reste au même niveau depuis 1975.

Sainte-Suzanne-et-Chammes (1 340 hab., 4 470 ha dont 290 de bois) est une nouvelle commune née d’une fusion en 2016. La population est restée stable depuis 1999.

Sainte-Suzanne (990 Suzannais, 2 314 ha dont 290 de bois), 8 km SE d’Évron, est un ancien chef-lieu de canton de la Mayenne dans l’arrondissement de Laval, 34 km à l’est de la préfecture. La bourgade, sur un promontoire de méandre de l’Erve, qualifiée de «petite cité de caractère», cultive sa fonction historique et touristique autour de son monumental château, orné d’un donjon du 11e s., de remparts s’élevant encore à 12 m, et d’un logis plus civil de 1608. Elle possède une double enceinte en triangle, l’une pour le château, l’autre pour le bourg, qui a plusieurs portes; greniers à sel, musée historique de l’Auditoire; l’ensemble est site classé sur 21 ha. À la Motte un peu au nord, site du Château Neuf et du Camp des Anglais, attestant du siège infructueux que fit subir au château Guillaume le Conquérant durant 4 ans (1083-1087), le village se flattant encore d’avoir été le seul que le Conquérant n’ait jamais pu prendre. La commune fut nommée Mont-d’Erve en 1793. Elle est «station verte de vacances» et abrite un village de vacances, ainsi que le centre médiéval et culturel du Maine au château de la Ferté-Clairbois. Elle a une maçonnerie (Berthe, 35 sal.) mais un gros atelier de confection de la firme Bidermann a disparu. Au sud dans la vallée de l’Erve, château et bois de l’Essart; au SE, hameau de la Rivière et camping; à l’ouest, grand étang des Landes (24 ha); à l’est, dolmen des Erves sur la rive droite de l’Erve (un autre est en face à Voutré). La population, qui fut de 1 800 hab. en 1856, était tombée à 850 en 1975. Elle a augmenté un peu ensuite, puis reperdu 40 hab. depuis 1999.

Chammes (350 Camelésiens, 2 106 ha) est à 3 km SO de Sainte-Suzanne au bord de l’Erve, rive droite; bois de la Forge au sud, bois des Essarts à l’est. Au NE à Clairbois, aux abords de Sainte-Suzanne, Centre médiéval et culturel du Maine.

Blandouet-Saint-Jean (640 hab., 3 672 ha dont 312 de bois) est une nouvelle commune de la Mayenne, créée en 2017 par la réunion de Blandouet (200 hab., 1 133 ha) et de Saint-Jean-sur-Erve (440 hab., 2 339 ha), à environ 16 km SE d’Évron et à la limite de la Sarthe. À Blandouet, qui est à la source du Treulon, camping au village et château de la Vallée au nord avec douves carrées et étang. Saint-Jean-sur-Erve est sur la rive droite de l’Erve au passage de la D57; un peu au nord, l’A81 traverse le finage en étrangère. Le finage étiré dépasse 14 km d’ouest en est.

Thorigné-en-Charnie (200 Thorignéens, 1 757 ha), 21 km SSE d’Évron, 13 km au sud de Sainte-Suzanne, est limitrophe de la Sarthe. Elle conserve des ruines du Vieux Château féodal, et participe au grand site classé de la vallée de l’Erve. Au NE passe l’A81 avec l’aire de service de la Vallée de l’Erve. Au SO le finage atteint la vallée encaissée de l’Erve dans les calcaires dévoniens où sont le site de la Cave à Margot et la grotte ornée de la Dérouine (Mayenne Sciences), qui ont de belles concrétions et des peintures rupestres préhistoriques (paléolithique supérieur); +40 hab. depuis 1999.

Saint-Pierre-sur-Erve (140 hab., 974 ha), 20 km au sud d’Évron près de Saulges, partage avec Thorigné le site du défilé de l’Erve, où s’ouvre la grotte dite cave à Rochefort. Le village est plus en amont sur le versant droit de l’Erve; manoir des Pins (17e) à la pointe NE, piste hippique.

Saulges (320 Salviens, 2 181 ha), 25 km au sud d’Évron est dans un site classé; il est connu pour l’encaissement de la vallée de l’Erve et les grottes qui l’accompagnent à l’extrémité des communes voisines. Le «canyon» et les rochers sont des sites de randonnée et d’escalade. Saulges est aussi un village fleuri, inscrit parmi les «petites cités de caractère», avec un bon ensemble d’hébergements touristiques, deux églises dont une carolingienne (partie du 8e s.) et l’autre dotée de beaux retables, plus l’oratoire de saint Cénéré; camping dans la vallée. Le finage s’orne des châteaux de Soulgé (13e s., à douves) au NO, des Crosnières (17e) au centre-ouest; très étiré du NO au SE, il dessine une pointe du territoire communautaire vers le sud, au point de séparer presque entièrement trois communes du reste de la communauté de Meslay-Grez; mais il lui manque 300 m pour atteindre la limite départementale, et la fusion de Ballée et Épinay-le-Seguin a consolidé la continuité de ces communes.

Saint-Georges-le-Fléchard (430 Fléchardais, 844 ha), 19 km SO d’Évron, a un finage étiré, allant du cours de la Vaige à l’est à celui de l’Ouette à l’ouest, et a gagné 190 hab. depuis 1999 (+83%).

Vaiges (1 170 Vaigeois, 3 626 ha), 16 km SO d’Évron et 22 km de Laval sur la D57, est au bord de la Voige. L’A81 traverse le finage en son centre, au nord du village, et y a un échangeur à péage avec la D24, plus une double aire de repos à l’ouest (l’Oriolet et Villeray); château Lesnière au NO, manoir d’Aubigné (16e) à l’est, carrières de la Queutuère au SE; parc de visite de la ferme des Sangliers; transports STVM (20 sal.). La commune a eu 1 800 hab. en 1851, moins de 1 000 de 1960 à 1985, et a repris quelques habitants depuis, dont 80 après 1999.

Saint-Léger (310 Légéréens, 1 722 ha dont 422 de bois), 10 km SO d’Évron au nord de Vaiges, a un finage très bocager, plusieurs étangs et des pistes hippiques, une partie du Bois des Vallons au nord; +90 hab. après 1999.

Livet (150 Livetains, 1 116 ha dont 325 de bois), 7 km SO d’Évron, est un très petit village au bord de la forêt des Vallons qui occupe le sud du finage; à l’orée sont le château (19e s.) et l’étang du Gué des Pierres; +40 hab. depuis 1999.

La Chapelle-Rainsouin (420 Capellorainsouainais, 1 805 ha dont 200 de bois), 11 km SO d’Évron, a une église renaissance riche en œuvres d’art intérieures, dont retables et pierres tombales; au NE, un étang du Bas des Bois et le Grand Bois prolongent le bois des Vallons; château de Bailly (19e s.) au village. La commune a augmenté de 180 hab. depuis 1999 (+75%).

Gesnes (230 Gênois, 1 121 ha) est à 16 km à l’ouest d’Évron, près de Montsûrs; château au village, étangs des Ventes au NO; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Ouën-des-Vallons (190 Saint-Ouennais, 738 ha dont 143 de bois), 13 km à l’ouest d’Évron au nord de Montsûrs, s’orne du château de la Roche-Pichemer (16e et 17e-18e) dominant la vallée des Deux-Évailles, qui borde le finage à l’est; grand bois de la Lande Royale au NO, avec un étang.

La Bazouge-des-Alleux (550 Alleusiens, 1 810 ha), 19 km ONO d’Évron, a un petit village sur la D12, doublé d’un lotissement, et se signale par le château renaissance de Thuré (1550, avec chapelle et étang); elle a 280 hab. de plus qu’en 1999 (+104%); bois du Trillage au NE.

Montourtier (380 Montourtereaux, 1 909 ha dont 511 de bois), 15 km ONO d’Évron, abrite le haut château renaissance de Bourgon, dans la forêt de même nom, dont la commune a la plus grande part au NO; 70 hab. de plus qu’en 1999.

Deux-Évailles (200 Ambivallois, 1 193 ha dont 200 de bois), 12 km ONO d’Évron sur la D129, contient les sources de la rivière du même nom, lequel évoque des eaux (racine eve). Au NE, le finage inclut une partie du Bois d’Hermet avec le château et les étangs de Trankalou; +40 hab. depuis 1999.

Brée (540 Bréens, 1 641 ha) est à 10 km à l’ouest d’Évron sur le versant droit de la Jouanne, dont la voie ferrée Paris-Brest emprunte la vallée. Au SE, le château de la Grande Courbe (15e-16e) dresse sa tour carrée sur une motte féodale; château des Bordeaux sur la rive droite de la Jouanne près du village; travaux publics Lochard-Beauce (55 sal.), plastiques (Thermo Industrie, 20 sal.). Une usine de la société Rossignol (110 sal.), spécialiste des mobiliers et produits de propreté (hygiène et salles de bain), est née d’une ferblanterie de 1896 qui avait su devenir le spécialiste du seau à charbon puis de la poubelle à pédale, et possède des filiales en Allemagne et en Italie; elle est enregistrée à Montsûrs mais se trouve dans la commune de Brée au SO, entre D32 et voie ferrée. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.