Confluent et Coteaux de Prayssas (communauté de communes du)

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groupement de 28 communes du Lot-et-Garonne (17 700 hab., 37 600 ha) autour d’Aiguillon, seule commune de plus de 2 000 hab. Son territoire ajoute à la confluence du Lot et de la Garonne et aux plaines adjacentes une large part des collines entre les deux cours, en s’étirant sur 33 km d’ouest en est.

La proue vigoureuse du Pech de Berre, qui domine la confluence au nord, est dans la commune de Nicole (230 hab., 478 ha), 3 km au nord d’Aiguillon. Le village s’étire et se serre au passage étroit qu’empruntent à son pied la N113 et la voie ferrée de Toulouse à Bordeaux. L’ancienne cimenterie Lafarge est devenue le site de la SEML du Confluent (50 sal.) qui traite des déchets dangereux. La commune a 90 hab. de moins qu’en1999.

Huit des communes du Confluent sont à l’ouest de la Garonne.

Monheurt (200 Monheurtais, 1 144 ha), 5 km NO d’Aiguillon, est, face à Nicole, un petit village sur la rive gauche de la Garonne; son petit finage, entre Garonne et canal latéral, est planté de vergers; la commune a perdu 60 hab. depuis 1999.

Puch-d’Agenais (720 Puchois, 2 300 ha dont 380 de bois), 11 km ONO d’Aiguillon, a son village sur la haute terrasse de Garonne. L’A62 passe au milieu du finage, où elle offre au nord les aires de repos de Queyran; le finage atteint le canal latéral à l’est, et le dépasse au SE où est un ensemble de serres; il est bordé par le cours de l’Ourbise au nord, celui de son affluent le Bécha à l’ouest; plâtrerie Mainvielle (40 sal.); +50 hab. depuis 1999. Le nom était seulement Puch avant 1919.

Razimet (320 hab., 718 ha), 15 km NO d’Aiguillon, au nord de Puch et de l’Ourbise, étire son finage vers l’ouest dans les collines du Queyran et compte de nombreuses serres dans la plaine, le long de l’autoroute; +100 hab. depuis 1999 (+46%).

Saint-Léger (150 hab., 579 ha), 3 km SO d’Aiguillon, a quelques maisons au bord de la Garonne, rive gauche, au pont de Pascau qu’emprunte la D8; le finage s’allonge le long de la Garonne vers le nord.

Damazan (1 390 Damazanais, 1 637 ha dont 235 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 7 km à l’ouest d’Aiguillon. C’est une intéressante bastide de 1269 (Alphonse de Poitiers) au plan quadrillé, avec des maisons anciennes; institution pour enfants. Elle forme une «station verte de vacances» avec Buzet-sur-Baïse. La population est fluctuante, mais reste à peu près au niveau des années 1930 (-50 hab. depuis 1999). Le canal latéral borde le village à l’est; l’A62 passe à l’ouest, offrant un grand échangeur avec la D8 au sud-ouest; serres et étang de gravière à l’est dans la plaine; fabriques de portes et fenêtres Ambonati (65 sal.), de citernes ATM (25 sal.), scierie Lamarque (25 sal.); peinture Miner (45 sal.), recyclage Soregom (25 sal.), secrétariat Ster (20 sal.).

Saint-Léon (320 Saint-Léonnais, 960 ha dont 150 de bois), 10 km à l’ouest d’Aiguillon juste à l’ouest de Daumazan, est un petit village des collines au bord de la vallée de la Gaubège, qui atteint la Garonne dans la commune; +60 hab. depuis 1999.

Saint-Pierre-de-Buzet (290 hab., 852 ha dont 386 de bois), 12 km SO d’Aiguillon, n’a qu’un minuscule village dans les collines, entre vignes et bois, mais offrant un musée de l’école ancienne; un peu au nord, tour gallo-romaine de Peyrelongue. Au NE, le finage descend un peu dans la plaine de la Garonne; l’autoroute court sur la terrasse, le canal latéral est à son pied; un étang partagé avec Damazan a fixé un camping. La population a augmenté de70 hab. depuis 1999 (+32%).

Ambrus (110 Ambrusiens, 1 235 ha dont 865 de bois), 16 km SO d’Aiguillon et 8 km SSO de Damazan, a un finage très boisé dans les collines qui portent des restes d’anciennes terrasses de la Garonne, et un château classé avec donjon (le Parc, 13e, 17e et 19e s.); +40 hab. depuis 1999 (+49%).

Tout le reste du territoire communautaire est à l’est de la Garonne.

Port-Sainte-Marie (1 980 Portais, 1 894 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 9 km SE d’Aiguillon, 20 km ONO d’Agen. La bourgade s’étire le long de la rive droite de la Garonne en se tassant au pied du coteau, à l’angle SE de son finage. Elle est desservie par la N113 et la voie ferrée Bordeaux-Toulouse, d’où part un ancien embranchement vers Nérac; productions de légumes et de chasselas; collège public, Intermarché (20 sal.), négoce alimentaire Biocoop (125 sal.), fabrique d’appareils orthopédiques Albatros (40 sal.), constructions métalliques Ack (25 sal.). La commune a eu 3 000 hab. au début du 19e siècle et conserve son niveau actuel depuis le début du 20e; elle a gagné 200 hab. depuis 1999.

Lagarrigue (290 Lagarriguois, 438 ha), 4 km à l’est d’Aiguillon, a son village au pied des collines, regardant vers la plaine du Lot.

Bourran (620 Bourranais, 1 816 ha), 6 km NE d’Aiguillon, est longée par le Lot au NO, mais s’étend assez loin vers le SE dans la plaine, atteignant les collines au hameau de Saint-Vincent. Le village disperse ses maisons autour de la D666; fabrique de véhicules électriques Goupil (55 sal.) nombreuses serres, quelques vergers, hameau de Coleignes sur le talus de la terrasse au centre du finage.

Galapian (330 hab., 925 ha), 7 km à l’est d’Aiguillon, a un village serré et perché sur un promontoire. Son finage est entièrement dans les collines; au SE, elle partage avec Bazens et Saint-Salvy un lac collinaire de 19 ha, dit lac de Canet. Elle a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Bazens (550 hab., 1 221 ha), 12 km SE d’Aiguillon, est un village de serre, dominant la vallée de la Masse, dont le cours fixe la limite méridionale de son finage; quelques maisons anciennes et maisons de maîtres. Au SO, la commune atteint un court secteur de rive droite de la Garonne avec le hameau de Tivoli et l’île de Balan, N113 et voie ferrée, juste au pied de Clermont-Dessous.

Clermont-Dessous (880 Clermontois, 1 508 ha) est à 11 km SE d’Aiguillon à l’est de Port-Sainte-Marie. Ce «village de caractère» est sur un étroit éperon dominant le confluent de la Masse et de la Garonne; belle église classée du 12e. Son finage s’étend vers l’est, à la fois le long de la Garonne, sur son puissant coteau et sur tout le relief entre Garonne et Masse. Le hameau de Saint-Médard est sur la crête au milieu du finage. Ceux de Fourtic et de la Pouleille se succèdent d’aval en amont au bord de la Garonne et sur l’axe de circulation. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999.

Prayssas (1 040 hab., 2 648 ha dont 403 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 19 km au NO d’Agen dans les serres de l’Agenais, à 19 km à l’est d’Aiguillon, avec un très beau village circulaire de crête; maison de retraite Korian (65 sal.). Le finage est creusé par les vallées de la Masse et du Roubillou, qui confluent à la pointe SO; deux étangs sont dans celle du Roubillou, dont un de 7 ha. La population a atteint 1 600 hab. en 1876; elle a repris depuis le creux de 730 hab. en 1982, gagnant 100 hab. après 1999.

Frégimont (260 hab., 759 ha), 5 km OSO de Prayssas, est un petit village de crête de serre; le finage donne au sud sur la vallée de la Masse; +70 hab. depuis 1999 (+47%).

Saint-Salvy (190 hab., 926 ha dont 170 de bois), 11 km à l’est d’Aiguillon, 9 km ONO de Prayssas, est aussi un petit village de crête; une autre serre au nord porte le petit hameau de Dominipech. Outre une partie du lac de Canet, au SO, le finage atteint une partie de celui de Caboy à l’est, et celui de Salabert (29 ha) au NE, partagé avec Lacépède.

Lacépède (330 Lacépédois, 1 133 ha), 8 km NO de Prayssas, se juche aussi sur une serre. Le finage descend tout juste dans la plaine du Lot au NO et, outre le lac de Salabert au sud, partage au nord un lac collinaire de 17 ha avec Saint-Sardos. Il s’étire vers l’est au-delà du hameau de Quitimont, englobant Sainte-Foy-de-Bardat, qui conserve aussi une église. Lacépède a 80 hab. de plus qu’en 1999 (+32%).

Saint-Sardos (300 Saint-Sardossiens, 1 446 ha), 9 km au nord de Prayssas, tasse ses maisons sur le versant dominant la plaine du Lot, dont le finage contient au NO environ 400 ha. Le village, ancienne bastide de 1318 fondée en paréage par l’abbaye de Sarlat et Philippe le Bel sur un territoire anglais, ce qui lui valut d’être presque aussitôt détruite, a une église classée du 12e s.; on voit encore les traces de l’ellipse des anciens murs. Le reste est dans les collines au SE, avec des vergers; la Beusse limite le territoire au nord. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Granges-sur-Lot (600 Grangeais, 419 ha), 15 km NE d’Aiguillon au nord de Saint-Sardos, est sur la rive gauche entre Tonneins (14 km) et Sainte-Livrade (11 km). Le nom était Granges avant 1919. Le village est l’héritier d’une bastide à plan en damier de 1292, en paréage entre l’abbaye de Clairac et le roi d’Angleterre sur un village préexistant (église du 12e s.). La commune propose un musée du pruneau et un labyrinthe végétal Dédal’Prune. La D666 traverse le finage. Sa population augmente depuis 1975 (400 hab.), gagnant 50 hab. après 1999.

Montpezat (620 Montpezacais, 2 419 ha dont 200 de bois), 9 km NNE de Prayssas, ancien village castral, tasse ses maisons sur une très étroite serre au-dessus de la petite vallée de la Bausse qui rejoint le Lot à Granges; église du 11e, reste de tour du château fort, institut médico-éducatif Montclairjoie (50 sal.). Le finage contient au NO environ 360 ha de plaine, avec étangs de gravières et une piste pour ULM. Tout le reste est dans les serres; restes d’une ancienne abbaye à Pérignac, à la limite orientale du finage dans la vallée de la Beusse.

Cours (210 hab., 1 143 ha), 11 km NE de Prayssas, a un minuscule village en tête de vallon; le finage dessine un assez large plateau, bordé au sud par la vallée encaissée de la Masse. Au NO, une queue dépasse la vallée de la Beusse, tout près de l’ancienne abbaye de Pérignac.

Sembas (140 hab., 1 251 ha dont 185 de bois), 18 km ENE de Prayssas et autant au nord d’Agen, occupe un large plateau, creusé à l’ouest par la principale tête de la Masse (ruisseau de Lacenne). Le lieu-dit Sembas, au sud, n’a plus que l’église et une maison. La mairie est plus au nord au hameau de Lacenne, un peu pus étoffé, à la tête du vallon; non loin est le château de Lacenne (18e s.).

Laugnac (660 Laugnacais, 1 735 ha dont 211 de bois), 10 km ENE de Prayssas, est un village de serre au-dessus de la vallée de la Masse et de son coteau de gauche, que domine une tour du 13e s.; il s’est entouré de nouvelles maisons dispersées sur le plateau voisin, la commune ayant gagné 220 hab. depuis 1980. Le finage s’étire d’est en ouest, touchant à l’est à la vallée du Bourbon (avec le lac collinaire d’Arasse), dépassant vers l’aval le château de Quissac (15e et 18e).

Madaillan (670 Madaillanais, 2 439 ha dont 280 de bois) a un habitat entièrement dispersé dans les collines à l’est de Prayssas. À sa pointe méridionale, sur un éperon dominant la vallée encaissée du Bourbon, ruines du château féodal de Madaillan sous le petit hameau de Doulougnac. Au NO, le petit lac de Néguenou sur la Masse (8 ha) s’accompagne d’un dolmen et d’un camping. Au centre, sur une serre entre deux vallons confluents, le petit hameau de Fraisse a l’école et la mairie. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+31%).

Lusignan-Petit (360 hab., 735 ha), 4 km SE de Prayssas, est sur une serre dominant au sud la vallée de Saint-Maurice, affluent direct de la Garonne; +70 hab. depuis 1999. Lusignan-Grand est juste au sud, mais dans la commune de Saint-Hilaire (Grand Agen).