Cordais

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au long communauté de communes du Cordais et du Causse, est une intercommunalité au NO du Tarn, associant 18 communes, 4 600 hab. sur 24 800 ha. Le siège est aux Cabannes.

Les Cabannes (380 Cabannais, 616 ha) est une petite commune au pied de Cordes sur la rive gauche du Cérou, à la limite orientale de son finage, qui s’étire du sud au nord; tour médiévale, église du 15e, camping et petit parc aquatique, ancien pont ferroviaire sur le Cérou. Au nord sur le relief, hameaux de la Védillerie et de Sainte-Lucie (vestiges archéologiques). La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Cordes-sur-Ciel (960 Cordais, 827 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 25 km au NO d’Albi. L’adjonction publicitaire «sur Ciel» ne date que de 1993. Cette bastide de 1222 fut dès l’origine conçue comme place forte et se vit donner le nom de la célèbre andalouse Cordoue. C’est l’un des lieux les plus fréquentés de la région avec Conques, l’un des plus prestigieux. Elle le doit à sa topographie et surtout à son patrimoine bâti, qui a attiré d’abord des artistes, ensuite les visiteurs.

Le village a été aménagé en citadelle («le fort») sur une butte dominant la vallée du Cérou et son confluent avec l’Aurousse qui longe la butte au sud. Il eut jusqu’à cinq enceintes. Il fut aussi un bourg travaillant la toile, la corde et surtout le cuir, comme si le patronage de Cordoue l’avait inspiré — en fait, en tant que village de contact entre massif ancien d’élevage bovin et collines périphériques agricoles. Cordes aurait atteint 5 000 hab. au 14e siècle, son apogée bourgeoise et marchande se situant entre 1280 et 1350. La commune avait encore 2 900 hab. en 1851 et s’est dépeuplée jusque vers 1940; la population est relativement stable depuis mais a diminué de 90 hab. depuis 1999.

Le village a conservé portes et barbacane. Une rue principale et une rue parallèle organisent l’habitat, riche en belles maisons remontant au 14e s. avec des façades gothiques de toute beauté: maisons dites du Grand Fauconnier (hôtel de ville), du Grand Veneur, du Grand Écuyer. On y visite plusieurs musées: d’archéologie (Ch. Portal), du peintre Yves Brayer (1907-1990), qui s’était installé à Cordes en 1940; et même de l’art du sucre, celui-ci lié au succès du pâtissier-restaurateur Yves Thuriès (Le Grand Écuyer) depuis 1980. Cordes a ouvert aussi une maison du Pays Cordais; manoir de Malbosc (14e s.); jardins des Paradis, base de loisirs aquatiques du Garissou près du Cérou. Le village a un collège public, et un couvent de la communauté des Béatitudes. Le finage a un axe N-S, plus une queue vers l’est le long de l’Aurousse, avec le hameau de la Mazère.

Vindrac-Alayrac (160 Vindracois, 982 ha dont 150 de bois), au bord du Cérou 3 km à l’ouest de Cordes, issue d’une fusion de 1839, propose un musée de l’Outil; ancien pont des Ânes sur le Cérou, au moulin de la Bogne au NE, à la limite des Cabannes. Le finage est en deux parties séparées par un vallon affluent du Cérou, où passe la voie ferrée de Gaillac à Villefranche-de-Rouergue: Vindrac est à l’est, Alayrac à l’ouest sur une butte.

Souel (170 Soueliens, 970 ha), 7 km SSE de Cordes, est traversée par la D922 et la voie ferrée, qui y passe en tunnel sur 1 500 m. La commune cultive 180 ha de vignes.

Livers-Cazelles (230 Liversois et Cazellois, 1 305 ha dont 157 de bois), 5 km ESE de Cordes, est traversée par la D600. Cazelles (à l’ouest sur la route, mairie) a absorbé en 1815 La Salvetat (hameau au sud) et en 1839 Livers (hameau à l’est); deux campings, quelques vignes.

Saint-Marcel-Campes (210 hab., 2 234 dont 664 de bois), 7 km ENE des Cabannes, n’a pas de village. Plusieurs hameaux se dispersent, dont Saint-Marcel perché à l’est au-dessus du Cérou; Saint-Martial, au centre, lui avait été réunie dès 1792. Campes (100 hab.) est au SO mais la fusion n’est que de 1972. La mairie est sur la rive droite du Cérou, au petit hameau qui porte le nom curieux de Pointe à Pitre. Le Cérou, encaissé et sinueux en amont, traverse la commune en sortant du massif ancien. La D922 court sur le finage à l’ouest.

Bournazel (190 Bournazelois, 741 ha), 5 km au NE des Cabannes, est sur un promontoire de la côte des terrains oligocènes qui s’achève au-dessus du Cérou par le Puech Gaubel (316 m). Le finage, traversé par la D922, atteint au nord le vallon de l’Aymer.

Lacapelle-Ségalar (100 Capélois, 683 ha), 10 km NE des Cabannes, est à la limite du massif ancien, comme l’indique son nom. L’Aymer limite le finage au nord, la D922 le longe à l’ouest.

Saint-Martin-Laguépie (410 hab., 2 151 ha dont 645 de bois), 12 km NNE de Cordes, a son village sur la rive gauche du Viaur et la D922 face à Laguépie, dans les terrains anciens, juste avant le confluent avec l’Aveyron, qui borde le finage au nord-ouest; ruines d’un château médiéval. Le Viaur sert de limite au nord-est, où il dessine un beau méandre encaissé très resserré. Le finage, limitrophe du Tarn-et-Garonne et de l’Aveyron, s’étire d’est en ouest, partagé entre ségala et causse et brné au sud par le vallon de l’Aymer; transports Ceccarelli (25 sal.).

Le Riols (110 Riolais, 501 ha), 15 km au nord de Cordes, est une petite commune dans le lobe d’un méandre de l’Aveyron, traversée par la voie ferrée et en limite du Tarn-et-Garonne. En aval, le hameau de Ratayrens est dans une enclave de l’amphithéâtre de rive gauche de l’Aveyron, séparée du reste de la commune par une avancée du territoire de Saint-Martin-Laguépie.

Mouzieys-Panens (240 Mouziensois, 1 313 ha dont 205 de bois), 4 km NNO de Cordes, a une église fortifiée au décor flamboyant. Le village, tout au sud, est perché en arc de cercle en haut d’un vallon qui descend vers le Cérou. Panens est un petit hameau sur le causse au NE, absorbé en 1810. L’Aymer limite le finage au nord et conflue avec le Cérou à l’angle NO de la commune. Celle-ci a augmenté de 60 hab. depuis 1999.

Labarthe-Bleys (76 Labarthais, 906 ha dont 275 de bois), 5 km ONO des Cabannes, a un très petit village au pied du coteau droit du Cérou; le château de Bieys est en face, près de la voie ferrée et de la D600 et se signale par ses jardins. Au nord, sur le coteau, le hameau de Latreyne vient d’une commune réunie en 1827. Au-delà, le Cérou fournit la limite nord du finage.

Marnaves (77 Marnavois, 1 029 ha dont 423 de bois), à 7 km au NO des Cabannes, a son village sur la rive gauche du Cérou à l’entrée du petit défilé courbe de Cambous, où s’infiltrent la voie ferrée et la D600. À l’ouest, la côte du causse dessine un grand versant courbe boisé de 300 m de commandement, dominé par le château de la Prune (16e s.) et accueillant un camping vers le bas. L’altitude monte à 487 m au NO.

Milhars (240 Milharsois, 1 628 ha dont 692 de bois), 13 km NO des Cabannes, limitrophe du Tarn-et-Garonne, est sur la rive gauche du Cérou juste avant son confluent avec l’Aveyron, que franchissent la voie ferrée vers Villefranche et Aurillac et la D600, qui rejoint la D958 à Lexos (Tarn-et-Garonne); restes de remparts et un parc de loisirs; dolmen aux Planes sur le relief au sud; fête de l’osier. Un projet de parc éolien porte sur les hauteurs de Milhars et Marnaves.

Roussayrolles (80 Roussayrollais, 538 ha dont 252 de bois), 13 km ONO des Cabannes, a un très petit village sur le plateau accidenté au NE du finage, le hameau de Peyralade lui répondant au SO près de la D91 qui franchit le col de la Liberté (434 m). La commune est limitrophe du Tarn-et-Garonne.

Saint-Michel-de-Vax (67 Saint-Michelois, 590 ha dont 363 de bois), 16 km ONO des Cabannes, est dans les collines de la dépression liasique que domine à l’ouest le rebord du causse de Saint-Antonin, et également en limite du Tarn-et-Garonne.

Vaour (350 Vaourais, 1 412 ha dont 731 de bois, 16 km à l’ouest des Cabannes, est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 39 km au NO d’Albi, dans les collines calcaires au nord de la Grésigne; restes d’une commanderie de templiers, festival estival. Le plateau calcaire se termine au sud et à l’est par un escarpement; il atteint 512 m au NE et touche à la limite du Tarn-et-Garonne au nord; grotte de Sarreméjane au SO. La commune a eu un peu plus de 600 hab. au 19e s.; après un long déclin, elle a repris 90 hab. depuis 1999 (+35%).

Penne (600 Pennois, 6 404 ha dont 3 763 de bois) est à 25 km à l’ouest des Cabannes, 30 km NO de Gaillac. Le vieux village pittoresque est sur le versant gauche d’un des méandres de l’Aveyron, dans un des beaux sites très appréciés du pourtour de la Grésigne, et figure parmi les «villages de charme». Il conserve les restes de l’ancien château féodal. La commune, limitrophe du Tarn-et-Garonne, s’étend des deux côtés des gorges de l’Aveyron. Au nord, le plateau horizontal du Causse prolonge celui de Caylus; on y trouve la forêt de la Garrigue, plusieurs igues au sud et, au NE, un monument aux morts de la Résistance (maquis d’Ornano). Un plateau semblable mais plus riche en cryptodépressions (cloups) est au NE de la commune à l’est des gorges, dominant au sud le vallon du Bombic et laissant au sud de son confluent avec l’Aveyron, au-dessus du hameau de Roussergue, la butte témoin du Pech Egos; grottes de la Pyramide sur l’escarpement face à Roussergue. Au sud, le relief s’accidente dans les collines du Lias et monte jusqu’au crêt qui domine la Grésigne (467 m à la Haute Serre). Penne a eu jusqu’à 2 400 hab. en 1831 et s’est dépeuplée jusqu’aux années 1950; elle a augmenté de 70 hab. depuis 1999; elle a 275 résidences secondaires (47% des logements); fromagerie Pic (30 sal.).

Montrosier (31 hab., 339 ha dont 192 de bois), 18 km NO des Cabannes, est proche mais ne fait pas partie de la communauté du Cordais. Elle a choisi d’adhérer à la communauté tarn-et-garonnaise Quercy Rouergue et des Gorges de l’Aveyron. Le village est à 10 km ESE de Saint-Antonin-Noble-Val par une bonne route (D115), sur la rive gauche de l’Aveyron dans un méandre; le relief monte au sud dans les bois.