Cotentin (CA du)

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communauté d’agglomération de la Manche contenant toute la partie septentrionale du Cotentin et associant 129 communes, 181 300 hab., sur 143 900 ha.

Cherbourg-en-Cotentin (siège), La Hague, Barneville-Carteret, Bricquebec-en-Cotentin, Brix, Les Pieux, Montebourg, Port-Bail-sur-Mer, Saint-Sauveur-le-Vicomte, Valognes dépassent 2 000 hab. La communauté d’agglomération est organisée en deux communes nouvelles (Cherbourg-en-Cotentin et La Hague) et neuf «pôles de proximité» correspondant aux anciennes communautés, qui ont été réunies en 2016.

Le pôle de la Saire réunit trois communes juste à l’est de Cherbourg.

Bretteville (1 080 Brettevillais, 578 ha), 8 km ENE de Cherbourg, prolonge Tourlaville vers l’est, mais n’a qu’une petite plage; elle avait 460 hab. en 1968 et a crû jusqu’en 1999; elle a 240 résidences secondaires (35% du parc) et un camping (95 places) à la pointe du Heu. La D901 traverse le finage au sud sur le plateau. La falaise morte, d’environ 90 m de commandement, laisse à son pied une étroite plaine cultivée, où est l’essentiel de l’habitat, mis à part le hameau de la Monteux au nord-est. Une allée couverte est sur le plateau.

Digosville (1 580 digosvillais, 927 ha), 4 km à l’est de Tourlaville, est en pleine croissance: elle avait moins de 600 hab. avant 1950, 880 en 1982, 1 350 en 1990; elle a gagné une centaine d’habitants depuis 1999. Le bourg est à 3 km du littoral, que toutefois la commune atteint au Becquet et au cap de la Roche Toinette; hameau Piquot au passage de la D901, château à la Garancière.

Le Mesnil-au-Val (750 Meslillais, 1 334 ha dont 188 de bois), 12 km SE de Cherbourg, a un habitat plus dispersé sur le plateau, à la source de la Saire; manoir de Barville, du 16e s., classé. La population a augmenté de 190 hab. (un tiers) depuis 1999.

Le pôle de Saint-Pierre-Église est tout au nord-est du Cotentin.

Saint-Pierre-Église (1 830 Saint-Pierrais, 806 ha), 17 km ENE de Cherbourg sur la D901, est un ancien chef-lieu de canton. Le village est à 5 km du rivage nord du Cotentin, que la commune n’atteint pas; collèges public et privé, quelques commerces, château avec grand parc à l’ouest. La population a crû depuis le minimum de 1975 (moins de 1 400 hab.) jusqu’à 1999, mais elle avait atteint 2 500 hab. au 19e s.

Varouville (270 Varouvillais, 419 ha), 3 km à l’est de Saint-Pierre, est traversée par la D901.

Tocqueville (280 Tocquevillais, 590 ha) est aussi sur la route de Barfleur (D901) à 6 km à l’est de Saint-Pierre. Son château, des 16e et 18e s., au sud-est, a été habité par Alexis de Tocqueville; il y avait fait aménager un beau parc, qui a souffert des tempêtes de 1987 et 1990.

Gatteville-le-Phare (510 Gattevillais, 970 ha) est à 11 km ENE de Saint-Pierre et 28 km à l’est de Cherbourg. Le petit village est sur le plateau. La commune contient au nord-est la Pointe de Barfleur, couronnée par un puissant phare de 71 m de haut portant à 56 km et construit de 1829 à 1835, avec sémaphore; sa mention dans le nom de la commune date de 1947. La partie de la côte exposée au nord comporte une zone basse à l’ouest, avec la plage et le grand étang de Gattemare (18 ha), site naturel protégé. Entre Gattemare et la Pointe de Barfleur, le havre Roubary dessine une pittoresque anfractuosité dans la côte rocheuse. La côte exposée à l’est, au sud de la Pointe de Barfleur, dotée d’un large platier rocheux, présente à l’est du village un petit cap avec étang et aquaculture, suivi au sud par le havre de Crabec, qui porte les îlots des Castelets et que la pointe de la Masse ferme au sud. Au-delà, Gatteville participe à la plage de Barfleur; deux campings en bord de mer au sud-est. La Sileban (Station d’investissement et de développement pour les cultures légumières en Basse-Normandie) a installé dans la commune la première station légumière régionale de France, sur 7 ha, pour des expérimentations (45 sal.). La Satmar (Société atlantique de mariculture, 65 sal.) possède une écloserie de mollusques, considérée comme la première d’Europe, et fournit aux conchyliculteurs du phytoplancton et surtout des naissains, notamment d’huîtres des quatre saisons (stériles); elle détient 7 sites d’élevage en France, dont une vaste concession de palourdes aux îles Chausey; une autre ferme aquacole (les Brenières) fonctionne à Gatteville. La commune a perdu 70 hab. depuis 1999.

Vicq-sur-Mer (1 040 hab., 2 058 ha) est une commune nouvelle de la Manche, unissant depuis 2016 quatre communes du littoral septentrional du Cotentin. Cosqueville (590 Cosquevillais, 1 090 ha), 4 km au nord de Saint-Pierre-Église, est la principale et la plus occidentale, et accueille la mairie. Cosqueville s’était agrandie en 1973 en fusionnant avec les petites Angoville-en-Saire et Vrasville à l’est, et a gagné 90 hab. depuis 1999. Son littoral s’étire sur 3 km, marqué à l’ouest par la pointe de la Loge, au centre par les plages du Sablon et de Vicq dont le cordon sableux retient plusieurs mares, et à l’est par l’étang de la Mare, site naturel protégé au nord de Vrasville. Le finage contient deux menhirs au sud, et lance vers le sud-ouest une langue courbe à l’ouest de Saint-Pierre; écomusée du Moulin de Ravenel au sud-est.

Réthoville (130 Réthovillais, 343 ha) puis Néville-sur-Mer (200 Névillais, 346 ha) suivent à l’est, avec une côte basse à lagunes. Néville est «sur Mer» depuis 1956 et s’orne du manoir d’Herciat (16e-17e s.) au sud, de la pointe de Néville au nord sur le platier. Gouberville (120 Goubervillais, 279 ha) est la plus orientale, avec un finage étiré du SO au NE le long du ruisseau de la Couplière et un château des 16e-17e s. (la Cour de Gouberville). Au total, Vicq a 40% de résidences secondaires, et 110 hab. de plus qu’en 1999.

Fermanville (1 310 Fermanvillais, 1 160 ha) est sur le plateau 16 km ENE de Cherbourg, avec un vieux fort et un sémaphore. La commune contient le manoir classé de la Cour d’Intheville (13e-17e s.) et un élevage de chèvres angora pour la laine mohair. Le littoral, rocheux et exposé, commence à l’ouest par la profonde anse du Brick et la pointe du Brûlé (site naturel protégé). Il se poursuit au nord par le Cap Lévi, dont le nom a beaucoup prêté à confusion: il s’agit en fait d’une déformation de Capelvy (ou Capellvicq) évoquant simplement une anse (vicq) et une chapelle (capel), le nom passant ainsi de la désignation d’une anse à celle du cap voisin. Le cap porte à l’ouest un ancien fort à la Pointe du Vieux Fort, et à sa pointe un phare et un sémaphore. Il est suivi à l’est par l’anse et la plage de la Mondrée au débouché du profond ravin du Poult, qui devient le No en aval, puis la pointe du Fort Joret et la baie de Tocquebœuf. La commune a un habitat dispersé sans village; le principal habitat est le Tot de Haut, au centre; hameau et château d’Inthéville à l’est, hameau du Perrey à l’ouest. La commune a 130 hab. de moins qu’en 1999, et 400 résidences secondaires sur 1 100 logements.

Maupertus-sur-Mer (230 hab., 342 ha), 13 km ENE de Cherbourg, est la commune littorale la plus occidentale du pôle de proximité, la plus proche de Cherbourg. Le petit village est sur le plateau, qui avance en mer la Pointe du Brick; château au village, menhir au sud-ouest, camping au-dessus de l’anse du Brick. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999; la mention «sur Mer» est de 1948. Au sud sur le plateau, s’étend l’aéroport de Cherbourg-Maupertus, dont les installations sont partagées avec Gonneville et Carneville. L’aérodrome (codes CER et LFRC), étendu sur 225 ha et doté d’une piste bétonnée de 2 440 m et d’une aérogare, n’a plus de vols réguliers depuis 2015 et a reçu moins de 1 000 passagers commerciaux en 2018; il assure environ 10 000 mouvements par an (locaux).

Carneville (240 Carnevillais, 688 ha), 15 km ENE de Cherbourg, est une petite commune du plateau à l’ouest de Saint-Pierre, sans village, avec un château. Au sud, près du hameau de la Rue, est une partie de l’aérogare de Cherbourg, et passe la D901.

Gonneville-Le Theil (1 620 hab., 2 917 ha) est une commune nouvelle formée en 2016.

Gonneville (930 Gonnevillais, 1 536 ha dont 164 de bois), 14 km à l’est de Cherbourg, n’a pas de village mais une église (15e-18e s.) et un château des 15e au 17e s., à douves et donjon. La D901 traverse le finage au nord et donne accès à l’aérogare. Le Theil (690 hab., 1 381 ha dont 240 de bois), 16 km ESE de Cherbourg, est à 4 km au sud de Gonneville, dont elle est séparée par la vallée de la Saire, qui alimente à l’est l’étang de Gonneville au lieu-dit la Filature. Gonneville a gagné 60 hab. depuis 1999, Le Theil 120.

Théville (330 Thévillais, 777 ha) est juste au sud-ouest de Saint-Pierre sur la D901, 17 km ESE de Cherbourg; long hameau de la Rue de Sautour au sud; +80 hab. depuis 1999.

Brillevast (330 Brillevastais, 907 ha), 18 km ESE de Cherbourg au sud de Théville, a un clocher classé du 17e s. Le finage est borné au sud par le cours de la Saire.

Le Vast (330 Vastais, 1 304 ha dont 332 de bois), 22 km ESE de Cherbourg, 6 km NO de Quettehou, est au bord de la Saire encaissée; château avec parc (la Germonière, 19e s.) et quelques bois, à 7 km SE de Saint-Pierre.

Canteloup (220 Cantelouais, 428 ha) est à 7 km SE de Saint-Pierre; 40 hab. depuis 1999.

Clitourps (200 Clitourpais, 630 ha dont 150 de bois) est sur le plateau à 4 km au SE de Saint-Pierre; un parc éolien (5 Vestas, 3,3 MW, à EDF) y fonctionne depuis 2005; +60 hab. après 1999.

Le pôle du Val de Saire est au sud-est du précédent.

Valcanville (380 Valcanvillais, 645 ha), 5 km OSO de Montfarville et 7 km NNO de Quettehou au bord de la Saire, est le siège de la Tricoterie du Val de Saire (16 sal.); hameaux de la Rue Domcanville à l’est, de Tronville au nord.

Sainte-Geneviève (330 Génovéfains, 495 ha), 9 km au nord de Quettehou, 4 km à l’ouest de Barfleur, a un négoce de fruits et légumes (Gosselin, 45 sal.).

Barfleur (590 Barfleurais, 60 ha) est à 9 km NNE de Quettehou sur la côte de la Manche. Le village, de granite gris, au bord d’une anse profonde, est inscrit parmi les «plus beaux villages de France». Il est très fréquenté pour son port sur la côte orientale du Cotentin, qui pratique encore la pêche et qui est équipé pour la plaisance, offrant 140 mouillages d’échouage, avec écoles de voile et de plongée. Jadis Barfleur fut le premier port du Cotentin, mais il fut souvent détruit et la navigation reste dangereuse dans les parages du raz de Barfleur. Le finage communal est minuscule et Barfleur laisse l’extrémité nord-est du Cotentin, et donc la Pointe de Barfleur, à sa voisine Gatteville-le-Phare. La population avait atteint 1 300 hab. au début du 20e siècle; elle a encore perdu 60 hab. depuis 1999. La commune a 300 résidences secondaires (48% des logements), 2 campings (140 places), un petit hôtel.

Montfarville (830 Monfarvillais, 540 ha), 7 km NNE de Quettehou, a une église du 18e s. avec de vastes peintures marouflées du 19e s., juste au sud de Barfleur; elle a perdu 40 hab. après 1999. Le village est à 1 500 m du littoral, qui se déploie sur près de 3 km et inclut au SE la pointe de Landemer et le hameau du Cap.

Réville (1 070 Révillais, 1 055 ha), 6 km NE de Quettehou, occupe le territoire au nord de l’estuaire de la Saire et se termine au SE par la Pointe de Saire (camping). Aux plages qui se succèdent sur plus de 5 km face à l’est, elle ajoute une activité agricole, surtout légumière, en partie organisée par la coopérative Casam-Primeco, et abrite un centre d’insémination artificielle rayonnant dans tout l’Ouest (200 sal.); manoir de la Crassevillerie. La commune a 120 hab. de moins qu’en 1999.

Anneville-en-Saire (400 Annevillais, 600 ha), 5 km au nord de Qiettehou, est au bord de la Saire à la traversée de la D902. Elle accueille le marché au cadran où se vendent les légumes du Val de Saire (50 000 t/an), géré par le Groupement des producteurs de légumes de la Manche (GPLM). La commune a gagné 70 hab. depuis 1999; son finage n’atteint pas la côte.

Le Vicel (130 Vicelais, 474 ha) est à 6 km au nord de Quettehou, au pied du plateau; la Saire borde le finage au nord; château de Pépinvast au SO.

La Pernelle (260 Pernellais, 723 ha), 3 km au nord de Quettehou, est sur le rebord du relief, d’où le village domine la plaine de la basse Saire; travaux publics Bouce (30 sal.). Le finage s’étire vers l’ouest, où il contient le manoir d’Ourville; la commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Saint-Vaast-la-Hougue (1 820 Saint-Vaastais, 628 ha) est 3 km à l’est de Quettehou sur la côte. C’est une ancienne place forte maritime, où se dressent encore le fort de la Hougue, relié par une jetée, et les forts de l’île de Tatihou, qui est au bout de l’estran et donc accessible à marée basse. Le littoral va au nord jusqu’à l’estuaire de la Saire.

La bourgade est devenue une station balnéaire, avec un port de plaisance fréquenté (650 anneaux); et un port de pêche, troisième en Basse-Normandie (4 000 t/an). Elle a 600 résidences secondaires (38% des logements). Son nom était seulement Saint-Vaast avant 1888; à cette date, elle avait 2 700 hab., s’est un peu dépeuplée jusqu’en 1931 (2 100 hab.), a repris après la guerre puis à nouveau baissé. La bourgade a un collège public, un magasin Super-U (20 sal.) et quelques petites entreprises, dont la principale est le mareyage Pinteaux-Renet (Vives-Eaux, 40 sal.), ainsi que des parcs à huîtres.

Tatihou, île de 28 ha, a eu un lazaret, puis un laboratoire d’études marines (1887-1925), puis un aérium. Le fort, cerné de douves, est au SE de l’île; au sud, le Fort de l’Île s’y ajoute, sur un îlot. L’ensemble est accessible au public depuis 1992 sous l’égide du Conseil général de la Manche, et se transforme en centre d’attraction, avec musée maritime et centre de culture scientifique, jardins et réserve ornithologique, et diverses animations; l’accès est cependant limité à 500 personnes par jour.

Saint-Vaast est le bureau du nouveau canton du Val-de-Saire (30 communes, 17 390 hab.)

Quettehou (1 610 Quettehouais, 1 617 ha dont 360 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Manche dans l’arrondissement de Cherbourg, 26 km ESE de celle-ci sur la côte orientale du Cotentin. Le bourg, desservi par la D902, est à 500 m de la mer et 3 km à l’ouest de Saint-Vaast. La commune a 1 500 m de plage au fond de la baie de la Hougue, dite le Cul de Loup. Le territoire s’étend à l’ouest sur le bas plateau, englobe le bois du Rabey et atteint la source et le haut cours de la Tortonne au SO; église de granite du 13e s., avec haut clocher du 15e, halle aux grains aménagée en salle des fêtes; Intermarché (50 sal.), maçonnerie Gourbeville (20 sal.), un camping de 150 places. La population communale croît lentement depuis 1950 et a gagné une centaine d’habitants après 1999.

Teurthéville-Bocage (660 Teurthévillais, 2 147 ha), 8 km à l’ouest de Quettehou, est une grande commune agricole, dont le finage atteint au nord la Saire, au sud la Sinope, et d’habitat dispersé, avec toutefois un petit village-rue sur une échine; bois de Barnavast à l’ouest avec restes de l’ancien prieuré de ce nom; +120 hab. depuis 1999.

Videcosville (80 Videcosvillais, 251 ha), 6 km SO de Quettehou, est une petite commune bordée à l’ouest par la Sinope encaissée, et traversée par D902.

Octeville-l’Avenel (220 Octevillais, 686 ha), 7 km SO de Quettehou, est une autre commune de l’intérieur, bordée à l’est par la Tortonne, qui frôle le château de la Cour, et traversée à l’ouest par la Sinope, qui longe l’éperon barré des Castiaux. Le nom ancien, Octeville-la-Venelle, a été modifié en 1962 par euphémisation; +50 hab. depuis 1999.

Morsalines (210 Morsalinais, 365 ha) est une petite commune de forme triangulaire juste au sud de Quettehou, avec 2 km de côte basse à lagunes aménagées au pied d’un coteau bien marqué qui porte le phare des Arquets. Elle n’a pas de village, mais un peuplement relativement dense au contact de Quettehou au nord (hameaux du Pont et le Rivage).

Crasville (260 Crasvillais, 718 ha) est à 6 km SO de Quettehou; elle n’a qu’un minuscule village-rue, nommé Hameau Viel. Le finage de plateau est complété à l’est par une petite plaine littorale vide de 500 m de large et 1 700 de long. Au pied du coteau, manoir du 15e siècle dit Pavillon de Grenneville.

Aumeville-Lestre (120 Aumevillais, 244 ha), 7 km au sud de Quettehou, s’étend perpendiculairement à la mer, dont elle a 1 300 m de rivage. Le village est sur la D14, qui suit le littoral à distance; château avec jardin signalé.

Le pôle de proximité de Montebourg forme le sud-est du territoire de l’agglomération du Cotentin.

Lestre (250 Lestrais, 757 ha), 8 km NE de Montebourg et 8 km SSO de Quettehou, a trois foyers d’habitations, Lestre à l’intérieur au NO, le Bourg de Lestre sur la Sinope au sud, la petite urbanisation littorale du Hameau Simon au SE. La commune a absorbé en 1812 les communes de Hautmoitiers au NO, de Tourville au SO, dont subsiste un clocher isolé du 18e (inscrit).

Saint-Martin-d’Audouville (140 Saint-Martinais, 364 ha), 5 km NNE de Montebourg,9 km SSO de Quettehou, est traversé par la Sinope.

Saint-Germain-de-Tournebut (440 hab., 1 391 ha dont 170 de bois) est à 6 km au nord de Montebourg; au NO, château de la Brisette (18e) avec un étang; +80 hab. depuis 1999.

Vaudreville (72 Vaudrevillais, 303 ha), est à 4 km au nord de Montebourg.

Saint-Floxel (500 Saint-Floxelais, 845 ha) est juste à l’est de Montebourg mais sans vrai village; elle a gagné 80 hab. depuis 1999.

Ozeville (160 Ozevillais, 470 ha), 3 km NE de Montebourg, est une commune d’habitat très dispersé; fabrique de bétons Pigouchet (25 sal.).

Quinéville (290 Quinévillais, 460 ha), 8 km à l’ENE de Montebourg, a son vieux village sur un petit promontoire, et sur la côte le seul village balnéaire, près d’un ancien fort et juste au sud de l’estuaire de la Sinope, étiré sur 1 400 m, avec les quartiers du Havre et du Bourg Neuf. Un musée de la Liberté retrouvée décrit la vie quotidienne des Français sous l’occupation. Le village a aussi un aquarium, un port de plaisance (150 places) et un château du 18e s. avec jardins; elle a plus 200 résidences secondaires (57% du parc), un camping de 110 places.

Fontenay-sur-Mer (180 Fontenayais, 818 ha), 5 km à l’est de Montebourg, a son centre à 3 km de la mer, avec un golf sur la côte vide. La commune s’orne au NO des châteaux de Courcy (17e s.) et de Franqueville, tous deux inscrits; musée de l’automobile miniature.

Saint-Marcouf (350 Marculfiens, 1 338 ha) a son petit centre 5 km ESE de Montebourg; son église, en partie du 11e s. et à crypte, est classée; l’ancienne redoute de Crisbecq subsiste non loin. La côte est longée sur près de 3 km par une file ininterrompue de petits pavillons, formant les quartiers des Gougins au nord, et du Hameau du Sud; camping au nord. En arrière, la plaine est marécageuse et constellée de petits étangs. La commune a 200 résidences secondaires (la moitié du parc); elle a perdu 50 hab. depuis 1999. À 8 km en mer, le petit groupe de rochers des îles Saint-Marcouf, rattaché à la commune, porte encore un ancien fort sur l’île du Large; l’autre îlot principal est l’île de Terre; l’ensemble forme une réserve ornithologique.

Joganville (110 Joganvillais, 287 ha) est à 4 km SE de Montebourg.

Émondeville (370 Émondevillais, 533 ha), 6 km SE de Montebourg, a un accès à la N13 au NO; la commune a gagné 80 hab. depuis 1999.

Azeville (90 Azevillais, 300 ha) est à 8 km SE de Montebourg.

Fresville (380 Fresvillais, 1 394 ha), 8 km SSE de Montebourg, a une église du 12e. La N174 traverse le finage à l’est, la voie ferrée vers Cherbourg le longe à l’ouest; le Merderet le borde au sud, flanqué de marais. Au NO, site géologique de l’étang d’une ancienne carrière; +50 hab. depuis 1999.

Écausseville (110 Écaussevillais, 527 ha), 4 km au sud de Montebourg, conserve un terrain d’aérostation militaire et une base de dirigeables de l’armée, avec un hangar classé de 1917.

Le Ham (310 Hamois, 386 ha), 6 km au SSO de Montebourg, a une gare et un atelier de plasturgie (Simop, 35 sal.); nettoyage urbain et traitement de déchets SPEN (35 sal.) et recyclage Veolia (25 sal.). Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999. Le Merderet limite le finage au sud.

Éroudeville (240 Éroudevillais, 486 ha), 2 km SO de Montebourg, est traversée au nord par la N13; centre d’enfouissement au sud.

Saint-Cyr (200 Saint-Cyriens, 570 ha), 3 km à l’ouest de Montebourg, est une commune sans village au finage étiré du nord au sud et traversé par la N13, qui a un échangeur avec la D974 à l’est, à la limite de Montebourg.

Sortosville (90 Sortosvillais, 248 ha), est à 5 km OSO de Montebourg; église du 12e s.

Flottemanville (190 Flottemanvillais, 485 ha), 7 km OSO de Montebourg, conserve le manoir de la Cour (15e). La voie ferrée de Cherbourg traverse le finage.

Hémevez (190 hab., 430 ha), 8 km SO de Montebourg, est bordée au sud par le Merderet; +40 hab. depuis 1999.

Urville (210 Urvillais, 515 ha), 8 km SSO de Montebourg, bordée au nord par le Merderet, a un manoir du 16e.

Le pôle du Cœur du Cotentin est au centre de la communauté et contient Valognes, Brix et Bricquebec-en-Cotentin.

Colomby (540 Colombyais, 1 116 ha) est à7 km SSO de Valognes sur la D2; église et presbytère classés (13e s.). Le Merderet limite le finage au NE. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999.

Lieusaint (430 Lieusaintais, 522 ha) est à 5 km au sud de Valognes sur la D2. La voie ferrée de Cherbourg traverse le finage au nord-est près du hameau dit Village de Percy, assorti d’un étang. La population a augmenté d’une centaine d’habitants depuis 1999 (+30%).

Huberville (380 Hubervillais, 576 ha), 4 km ENE de Valognes, a un habitat totalement dispersé sans village; manoir de la Cour d’Huberville à douves en carré; la N13 traverse le finage tout au sud; +90 hab. depuis 1999.

Tamerville (680 Tamervillais, 1 820 ha dont 156 de bois), 4 km NE de Valognes, a un finage plus étendu, traversé par la D902, et un petit village au sud, avec église classée du 12e. Une extension à l’ouest contient le château de Chiffrevast (17e) avec parc et le hameau de la Rue des Basourdits; manoir de la Sainte-Yvette (16e) tout au nord; +90 hab. depuis 1999.

Montaigu-la-Brisette (520 Montaiguais, 1 471 ha dont 223 de bois), 8 km NNE de Valognes, a un parc animalier (Saint-Martin, 15 ha, depuis 1983) et a gagné 80 hab. après 1999. Le vieux centre, minuscule, est perché sur une butte et la commune comprend au sud le petit bois de la Brisette; parc animalier au NO. La D902 traverse le finage au sud-est. Le nom de la commune était simplement Montaigu jusqu’en 1956.

Saussemesnil (920 Sauxemesnillais, 2 145 ha dont 221 de bois), est à 9 km au nord de Valognes, 18 km SE de Cherbourg. À l’ouest, forêt de l’Ermitage, château de Rochemont et gros hameau de Rufosses.

Saint-Joseph (820 Saint-Josephais, 978 ha) est à 6 km NO de Valognes sur la N13 (échangeur n°55 au village); +70 hab. depuis 1999.

Yvetot-Bocage (1 170 Yvetotais, 1 246 ha), 4 km SO de Valognes s’est accrue de 120 hab. après 1999; elle a une église classée du 13e s., un beau château de brique du 17e s. avec vaste parc à l’anglaise, ouvert aux réceptions et au séjour (Servigny); distribution d’électricité ERDF (25 sal.). La voie ferrée vers Cherbourg traverse le finage au nord. Le mot Bocage a été ajouté à Yvetot en 1919.

Négreville (830 Négrevillais,1 148 ha), 7 km OSO de Valognes, 7 km ENE de Bricquebec, est traversée par la Douve et par la D902; châteaux de Pont-Rilly (18e s.) avec parc au NE, de Darnétal au sud-ouest; +80 hab. depuis 1999.

Morville (280 Morvillois, 708 ha) est une commune d’habitat très dispersé, sans village, 7 km au SO de Valognes; maçonnerie Lejeune (20 sal.).

Magneville (340 Magnevillais, 949 ha), 12 km SO de Valognes, 8 km ESE de Bricquebec, tout aussi dispersée juste au sud, s’orne d’une église inscrite du 12e s., et d’un manoir au hameau du Férage, où est aussi une maison de retraite; +50 hab. depuis 1999.

L’Étang-Bertrand (350 Étanchois, 874 ha), 6 km à l’est de Bricquebec, au bord de l’Ouve, a été créée en 1895 en sortant de Bricquebec; gros poste d’interconnexion électrique; +70 hab. depuis 1999.

Rocheville (630 Rochevillais, 1 007 ha) au nord-est de Bricquebec, a également été créée en 1895 à partir de celle-ci; allée couverte de la Petite Roche. La Douve longe son finage au nord-est; +60 hab. depuis 1999.

Sottevast (1 380 Sottevastais, 1 082 ha), 17 km SSE de Cherbourg 7 km NNE de Bricquebec, est au bord de la Douve et de la voie ferrée de Cherbourg. Elle est le siège d’une grosse laiterie coopérative (CMLC, Maîtres-laitiers du Cotentin, 600 sal.), titulaire des marques Montebourg, Valco et Val de Saire, mais vendant surtout sous marques de distributeurs; elle réunit 1 250 coopérateurs et met en œuvre trois sites, Sottevast pour les produits frais, Valognes pour les fromages et Tribehou pour les crèmes et beurres; transports Arcens (45 sal.). Sottevast a gagné 160 hab. depuis 1999.

Rauville-la-Bigot (1 180 Rauvillais, 1 716 ha) est à 8 km NNO de Bricquebec, 17 km au SSO de Cherbourg sur la D900. Le finage atteint au NE le cours de la Douve, suivi par la voie ferrée; château de la Chesnée au sud. La population a augmenté de 310 hab. (+36%) depuis 1999.

Breuville (430 Breuvillais, 841 ha) est à 10 km NNO de Bricquebec, 15 km au SSO de Cherbourg sur la D900; +70 hab. depuis 1999.

Le pôle de la Douve et de la Divette jouxte au sud les deux communes nouvelles de Cherbourg-en-Cotentin et de La Hague.

Couville (1 140 Couvillais, 860 ha), 14 km SSO de Cherbourg, est traversée à l’est par la voie ferrée et la D900. Elle a 310 hab. de plus qu’en 1999 (+37%).

Saint-Martin-le-Gréard (500 Saint-Martinais, 286 ha),13 km au sud de Cherbourg, est bornée à l’est par le cours de la Douve, et traversée au sud par la voie ferrée. Elle a gagné 230 hab. depuis 1999 (+85%).

Tollevast (1 580 Tollevastais, 1 236 ha), 10 km au sud de Cherbourg, est à la source de la Douve, et traversée à l’est par la N13 (Voie de la Liberté) près de laquelle se sont agrandis les lotissements de la Gravelle; poste d’interconnexion électrique et, à la pointe nord du finage en banlieue de Cherbourg, une zone d’activités; magasins Leroy-Merlin (110 sal.), Decathlon (55 sal.), Conforama (35 sal.), jardinerie Legruel (20 sal.); fabrique d’appareillages de contrôle Green (30 sal.), constructions Delacour (50 sal.). Le village, au SO, est connu pour son austère et belle église romane du début du 12e siècle. La population n’était que de 460 hab. en 1968, 810 en 1982. Elle a encore augmenté d’un tiers depuis 1999.

Hardinvast (910 Hardinvastais, 730 ha), 10 km SSO de Cherbourg, a gagné 90 hab. depuis 1999. La D900 passe à l’ouest du finage.

Martinvast (1 290 Martinvastais, 1 031 ha), 6 km au SO de Cherbourg, offre au sud le château de Beaurepaire, des 16e-19e siècles avec un beau parc; ingénierie Auxitec (40 sal.), ambulances (40 sal.). La voie ferrée, la D900 et la D650 traversent le territoire. La Divette le borde au nord. La population croît depuis 1975 (790 hab.) et a augmenté de 150 hab. après 1999.

Nouainville (590 Nouainvillais, 381 ha), 6 km OSO de Cherbourg, a son village au nord-ouest du finage, doublé à l’est par le Hameau Herouet; +60 hab. depuis 1999.

Sideville (720 Sidevillais, 763 ha), 9 km SO de Cherbourg, est dans la vallée de la Divette, où court la D650. La voie ferrée traverse le finage au sud-est. La population a augmenté de 220 hab. (+44%) depuis 1999.

Teurthéville-Hague (1 070 Teurthévillais, 1 273 ha), 15 km SO de Cherbourg, donne au sud et à l’est sur la vallée de la Divette; hameaux de Baudienville sur le relief au nord, de Crasville au sud. Elle a gagné 310 hab. depuis 1999 (+41%). La mention Hague existait en 1801.

Virandeville (810 Virandevillais, 822 ha), 13 km SSO de Cherbourg, est sur la D650, qui traverse en droite ligne tout le finage et dispose d’un échangeur au NE près du hameau de Baudretot. La Divette borde le finage à l’ouest.

Le pôle de proximité des Pieux est au sud de La Hague sur la côte occidentale du Cotentin.

Saint-Christophe-du-Foc (440 Saint-Christophais, 358 ha) est à 15 km SO de Cherbourg, traversée par la Divette et la D650; manoir du Foc de Bas (16e s.); +160 hab. depuis 1999 (+57%).

Bricquebosq (590 Bricquebosais, 805 ha), 8 km ENE des Pieux, 17 km SSO de Cherbourg abrite une entreprise d’autocars de voyage et bus scolaires (Collas, 90 sal.) et s’orne du manoir de la Grande Maison (16e s., classé), à décors gothiques. Elle a gagné 140 hab. depuis 1999 (+31%).

Sotteville (480 Sottevillais, 613 ha) est à 5 km NE des Pieux, 17 km SO de Cherbourg, traversée au nord par la D650; château de Sotteville (16e-17e) au nord; +130 hab. depuis 1999 (+37%).

Benoîtville (640 Benoisvillais, 829 ha) est à 3 km NE des Pieux sur la D650; +180 hab. depuis 1999 (+35%).

Helleville (520 Hellevillais, 588 ha) est à 6 km à l’est de Siouville et 6 km NNE des Pieux; château d’Étoupeville au NE; +190 hab. depuis 1999 (+56%).

Héauville (480 Héauvillais, 1 083 ha) est à 4 km NE de Siouville, 10 km au nord des Pieux; +100 hab. depuis 1999. Le finage atteint le littoral, où la plaine est vide et dans le champ de tir de Biville.

Siouville-Hague (1 100 Siouvillais, 637 ha), à 6 km NO des Pieux, a un très petit village ancien sur le plateau, où se maintient la mairie. L’essentiel du peuplement est sur la côte au nord, à Clairefontaine et au Hameau de la Mer. Au sud-ouest, s’élève le promontoire du Mont Saint-Pierre, avec des restes d’un fort et dominant une petite plage dans une anse; camping à Clairefontaine, hameau du Petit Siouville au SE. Le finage est bordé au nord par le ravin du Petit Douet et jouxte le port de Diélette (Flamanville). Sa population s’est accrue de 100 hab. après 1999. Une petite station balnéaire est à l’extrémité sud de l’anse de Biéville, avec un centre de rééducation et thalassothérapie (110 sal.); espace de loisirs balnéaires de Clairefontaine, avec pisciculture, dans les anciennes carrières de la Cogéma; 180 résidences secondaires (24% des logements, deux campings (210 places).

Tréauville (740 Tréauvillais, 1 284 ha) est juste au nord des Pieux à l’est de Flamanville; son finage correspond au bassin de la Diélette et lui donne un étroit accès à la mer à l’embouchure, avec une partie du port de Diélette. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Flamanville (1 770 Flamanvillais, 722 ha) est 6 km à l’ouest des Pieux, 25 km au SO de Cherbourg. Le plateau du Cotentin dessine dans la Manche une avancée en demi-cercle bordée de falaises au sud, surmontée d’un grand sémaphore et nommée cap de Flamanville; elle correspond à un petit massif granitique. Ce site a été choisi pour l’installation d’une centrale nucléaire, qui occupe 120 ha en bord de mer au pied de la falaise et possède deux tours de refroidissement de 72 m; entrée en production en 1985, elle occupe 680 personnes. Elle dispose de deux réacteurs de 1 300 MW chacun et produit 18 milliards de kWh/an, soit assez pour la Basse-Normandie et la Bretagne réunies.

C’est juste à côté, également en bord de mer et dans la commune, que se construit depuis 2007, sur un site de 120 ha, le nouveau réacteur de haute sécurité à eau pressurisée dit EPR (European Pressurized-water Reactor). D’une puissance de 1 650 MW, il sera servi par 300 salariés permanents. Le chantier, contesté, très protégé et qui emploie jusqu’à 2 000 travailleurs, aurait dû s’achever en 2012; il été très retardé; ayant soulevé plusieurs problèmes de droit du travail, de qualité des matériaux et des soudures. Il aurait dû coûter 4 milliards d’euros; il en est à 11 milliards en 2019 et ne devrait pas être achevé avant 2022, soit après quinze ans au lieu de cinq.

Au nord de la commune se trouve le petit port de Diélette; réaménagé après 1996 en port de plaisance, avec un peu de pêche, il peut accueillir près de 500 bateaux. Il succède à un ancien port de pêche et de commerce très actif du 17e au 19e s., qui expédiait notamment des granites et du fer. Celui-ci fut extrait sur place, entre 1856 et 1951, d’une mine sous-marine, définitivement fermée en 1962.

Flamanville a un collège public et des commerces; château du 17e avec parc au sud du village, dolmen de la Pierre au Rey sur la falaise au sud du Cap; maçonnerie Osmont (25 sal.); un camping. La population communale a assez nettement fluctué au gré de la succession des activités: près de 1 500 hab. dans les années 1880 et moins de 1 000 au début du 20e siècle, 1 650 en 1954 puis un creux à moins de 1 200 en 1975, presque 1 800 en 1990 et une diminution ensuite; elle n’a augmenté que de 60 hab. depuis 1999 en dépit du chantier.

Grosville (810 Grosvillais, 1 315 ha), 5 km à l’est des Pieux, contient le manoir des Tourelles (17e s.). La Diélette a sa source dans la commune au nord-est près du hameau des Fontaines. La population a repris un peu depuis le minimum de 1975 (430 hab.), gagnant 170 hab. après 1999, mais la commune fut habitée par plus de mille habitants au début du 19e siècle.

Saint-Germain-le-Gaillard (770 Saint-Germinais, 1 383 ha), est à 4 km au SE des Pieux; la D650 traverse le finage à l’ouest; église classée du 16e; camping; manoirs du But au nord (16e), de Bunehou à l’est. La vallée encaissée du But, qui débouche en mer à la limite SO des Pieux, borne le finage au nord.

Pierreville (740 Pierrevillais, 1 011 ha), au sud de Saint-Germain et à 5 km SSE des Pieux, est traversée par la D650; manoir de Saint-Marcouf à l’est.

Le Rozel (270 Rozelais, 552 ha), 3 km au SO des Pieux, est une petite commune littorale, longée au nord par le But; château du Rozel (18e), manoir de Cléville (15e) à l’est. La plaine côtière, en triangle, est vide. Au sud-ouest s’avance le cap du Rozel, montant à 67 m, avec la statue votive de Maris Stella (1952) et un site de vol libre; camping au pied.

Surtainville (1 220 Surtainvillais, 1 461 ha), 7 km au sud des Pieux, étire ses maisons au pied de la falaise morte, que précède une plaine à cultures légumières, dont la commune est l’un des hauts lieux; ruines de la chapelle romane Saint-Ergouêfle, manoirs. Au nord-ouest s’y est ajouté le lotissement balnéaire de la Plage, avec un camping. La D650 traverse le finage au sud-est. Surtainville a gagné 220 hab. depuis 1999.

Le pôle de proximité de la Côte des Isles est au sud-ouest du territoire intercommunal, sur la côte occidentale.

Baubigny (150 Balbignaciens, 641 ha),7 km au nord de Barneville-Carteret, est une commune du littoral mais non balnéaire. Le village est dans une échancrure de la falaise morte (camping); la petite plaine littorale est couverte de dunes et bénéficie d’une protection, qui s’étend au sud à la plaine dunaire des Moitiers-d’Allonne.

Sénoville (220 Sénovillais, 722 ha) est à l’est de Baubigny et sans village; la D650 la traverse à l’ouest; +40 hab. depuis 1999.

Les Moitiers-d’Allonne (690 Moutrons, 1 721 ha), 3 km au nord de Barneville, a un village longé par la D650, doublé à l’ouest par le gros hameau d’Hattainville (camping). La plaine littorale, vide et couverte de dunes, se rétrécit vers le sud. À l’est du village se voit au Grand-Breuil une allée couverte dite l’Autel des Druides; au sud-est, site de loisirs des Trois Moulins, avec parcours sportif et restes de trois moulins à vent. La commune se nommait à l’origine Saint-Pierre-les-Moutiers, puis Saint-Pierre-d’Allonne; elle a pris son nom en 1818 en absorbant le territoire de Notre-Dame-d’Allonne; elle a gagné 70 hab. depuis 1999.

Sortosville-en-Beaumont (320 Sortosvillais, 1 024 ha), 8 km NE de Barneville-Carteret, a un habitat très dispersé sans village, dans un finage fort étiré d’ouest en est, atteignant la Scye au NE. Un parc de 5 éoliennes GE (7,5 MW, CEPE du Cotentin, groupe domicilié à Épinal) a été installé en 2004 au lieu-dit le Moulin à Vent.

Saint-Pierre-d’Arthéglise (130 Saint-Pierrais, 536 ha) est à 9 km ENE de Barneville-Carteret.

La Haye-d’Ectot (250 Hectotais, 732 ha) est à 5 km ENE de Barneville-Carteret.

Saint-Maurice-en-Cotentin (260 Saint-Mauriçais, 746 ha), est à 7 km ENE de Barneville-Carteret.

Fierville-les-Mines (340 Fiervillais, 744 ha), 10 km à l’est de Barneville-Carteret, a gagné 90 hab. depuis 1999. Au nord, la commune a remis en service un moulin à vent du 18e s., avec musée. L’adjonction «les Mines» est de 1935; elle évoque une ancienne exploitation de fer au SO près des hameaux de Daumaille.

Le Mesnil (230 hab., 345 ha) est à 9 km ESE de Barneville-Carteret.

Saint-Jean-de-la-Rivière (360 Saint-Jeannais, 357 ha ), juste au SE de Barneville-Carteret, a son village ancien au pied de la falaise morte de Barneville, et un habitat littoral balnéaire avec trois campings et un golf, qui flanque au sud celui de Barneville; 730 résidences secondaires (82% du parc de logements), 550 places de camping. La population s’est accrue de 70 hab. depuis 1999.

Saint-Georges-de-la-Rivière (280 Saint-Georgeais, 379 ha), 5 km SE de Barneville-Carteret, lui fait suite au sud dans une disposition comparable à Saint-Jean, mais la partie balnéaire se limite à quelques pavillons et un camping; la population a augmenté de 60 hab. après 1999; 250 résidences secondaires (70% du parc de logements).

Canville-la-Rocque (140 Canvillais, 535 ha), 13 km ESE de Barneville-Carteret, est séparée de Barneville par l’extension orientale de Port-de-Bail; le village-rue s’étire le long de la vallée de l’Olonde; la D650 passe plus au sud.

Le pôle de la Vallée de l’Ouve est au sud de la communauté d’agglomération, avec pour commune principale Saint-Sauveur-le-Vicomte.

Neuville-en-Beaumont (41 Neuvillais, 169 ha) est une très petite commune, 9 km SO de Saint-Sauveur-le-Vicomte.

Catteville (110 Cattevillais, 457 ha) est 6 km au SO de Saint-Sauveur-le-Vicomte. et bornée au sud par le cours du Gorget.

Taillepied (24 Taillepiétais, 215 ha), 6 km OSO de Saint-Sauveur-le-Vicomte, est parcourue par une voie verte ex-ferroviaire.

Besneville (680 Besnevillais, 1 827 ha), 9 km OSO de Saint-Sauveur-le-Vicomte, est à l’ouest de la forêt de Saint-Sauveur; église du 13e. Le mont de Besneville à l’est, est une butte avec un ancien moulin à vent. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+28%).

Saint-Jacques-de-Néhou (610 Mourotais, 2 149 ha), 9 km NO de Saint-Sauveur-le-Vicomte, mais hors du parc régional, a reçu en 2009 un parc de 5 éoliennes Enercon (11,5 MW) au nord; manoir de Gonneville (16e) au NO. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+45%).

Néhou (630 Néhouais, 1 598 ha), 5 km au nord de Saint-Sauveur-le-Vicomte, est bornée au nord et à l’est par la Douve et ses marais, au sud par son affluent la Saudre, qui conflue au SE du finage. Une voie verte ex-ferroviaire traverse toute la commune; musée Patton de la Bataille de Normandie. Elle a gagné 100 hab. depuis 1999.

Golleville (180 Gollevillais, 646 ha) est à 7 km au nord de Saint-Sauveur-le-Vicomte; château de la Bretonnière (17e) à l’est.

Sainte-Colombe (220 hab., 499 ha) est à 6 km au nord de Saint-Sauveur-le-Vicomte, bordée à l’ouest par la Douve; +60 hab. depuis 1999.

Biniville (120 Binivillais, 398 ha) est à 7 km NE de Saint-Sauveur-le-Vicomte, sans village.

Hautteville-Bocage (150 Hauttevillois, 422 ha) est également sans village et s’étire en arc de cercle du SO au nord, à 8 km NE de Saint-Sauveur-le-Vicomte. La mention Bocage est de 1917.

Orglandes (370 Orglandais, 926 ha) est à 10 km NE de Saint-Sauveur-le-Vicomte, 12 km SSE de Valognes. Deux vallées marécageuses se dirigent vers le NE où elles atteignent le Merderet. Au nord du village, cimetière militaire allemand. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Reigneville-Bocage (41 Reignevillais, 227 ha) est une petite commune sans village ni église, 6 km à l’est de Saint-Sauveur-le-Vicomte. «Bocage» a été ajouté en 1947.

La Bonneville (200 Bonnevillais, 631 ha) est 7 km à l’est de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Le finage dessine au sud une queue dans les marais de la Douve; +60 hab. depuis 1999.

Crosville-sur-Douve (63 Crosvillais, 406 ha), 4 km à l’est de Saint-Sauveur-le-Vicomte, a un château de granite gris des 15e et 17e s., avec de beaux jardins. Le finage atteint la Douve et ses marais au sud. La mention «sur Douve» a été ajoutée en 1939.

Rauville-la-Place (390 Rauvillais, 1 188 ha), a son petit village 2 km à l’est de Saint-Sauveur-le-Vicomte et un hameau du Mont, avec château, à la limite de Saint-Sauveur à l’ouest, sur la D2. Elle a perdu 50 hab. depuis 1999.