Damvillers-Spincourt (communauté de communes de)

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intercommunalité de la Meuse, associant 41 communes et 8 300 hab. sur 49 240 ha. Le siège est à Spincourt; aucune commune n’atteint 2 000 hab. Bouligny, entre le territoire intercommunal et le département voisin, adhère à la CC Cœur du Pays-Haut (Meurthe-et-Moselle)

Spincourt (850 Spincourtois, 2 728 ha dont 184 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 36 km au NE de Verdun, au bord de l’Othain, sur la D618 et la voie ferrée de Longuyon, et limitrophe de la Meurthe-et-Moselle. Elle s’est agrandie en 1973 en intégrant les communes voisines de Houdelaucourt-sur-Othain (80 hab., 58 en 2021) au sud-est, Haucourt-la-Rigole (55 hab., 66 ensuite) à 5 km ESE juste à la limite départementale, Réchicourt (100 hab., puis 64) 3 km ENE et Ollières (40 hab., puis 13) 5 km au nord-est. Elle est passée ainsi de 460 hab. en 1968 à 720 en 1975, 680 en 1999 et a gagné 170 habitants ensuite.

Spincourt accueille les installations électriques Egil (Hirschauer, 25 sal.); elle est le lieu d’origine de la firme de distribution d’épicerie à domicile Maximo, née en 1922 à partir d’un marchand de vins sous le nom de La Moderne à l’initiative de Florian Lardenet, nommée Maximo en 1970 et qui appartient encore à sa famille; elle occupe plus de 2 000 salariés et dispose de 1 200 véhicules mais n’a plus rien à Spincourt; le siège est à Reims et une plate-forme de distribution a été installée à Thierville près de Verdun.

Domremy-la-Canne (35 hab., 309 ha), 8 km SSE de Spincourt, est au bord de l’Othain et de la voie ferrée.

Dommary-Baroncourt (740 hab., 1 249 ha dont 185 de bois), au bord de l’Othain à 10 km SSE de Spincourt, a une gare avec une ancienne bifurcation et un petit triage. La commune se nommait Bouvigny avant 1898; elle avait alors 200 hab., puis elle est passée à 540 en 1921, plus de 1000 dès 1931, culminant à 1 320 hab. en 1962. Un ancien puits de mine se voit encore à l’orée du bois de Bouligny au sud du finage; il était relié à la gare, située dans la vallée, entre Dommary sur la rive gauche, Baroncourt sur la rive droite, en continuité d’habitat avec la cité Saint-Pierre de Bouligny. Bouvigny subsiste comme hameau dans les collines au nord-est, mais avait été dépassé par la croissance des activités liées à la mine et à la gare, ce qui avait incité à changer le nom de la commune, trop proche d’ailleurs de celui de la grosse voisine Bouligny.

Éton (210 hab., 1 111 ha dont 462 de bois), 9 km SSE de Spincourt, est à 2 km SO de Dommary-Baroncourt, limitrophe de la Meurthe-et-Moselle, et contient au SE le bois de Saulx.

Amel-sur-l’Étang (150 hab., 1 474 ha dont 205 de bois), 9 km SSO de Spincourt, partage avec Senon un étang de 69 ha, dont les eaux sont drainées vers le sud en direction d’Étain et de l’Orne; le nom était seulement Amel jusqu’en 1932, et la commune a eu plus de 600 hab. dans les années 1840. La mention sur-l’Étang est de 1932.

Senon (340 Senonais, 1 989 ha dont 831 de bois), un peu au nord d’Amel à 7 km SSO de Spincourt, a une église classée du 16e s., de transition du gothique rhénan vers la renaissance; bois de Spincourt au NO; elle a gagné 100 hab. après 1999 (+42%).

Loison (120 hab., 1 418 ha dont 576 de bois), qui est à 6 km au SO de Spincourt et à la source du Loison, contient une part de la forêt de Spincourt.

Gouraincourt (61 hab., 545 ha.) est à 4 km au sud de Spincourt. Le finage est traversé par la D618 et borné à l’est par l’Othain.

Vaudoncourt (90 Valdoncurtiens, 602 ha) a son village à 2 km au SSO de Spincourt.

Muzeray (140 hab., 824 ha dont 165 de bois) est à 6 km NO de Spincourt et bornée à l’est par l’Othain; musée de la Crèche de Noël avec santons et crèches.

Billy-sous-Mangiennes (390 Billesois, 2 466 ha dont 753 de bois), 8 km à l’ouest de Spincourt, sur la rive droite du Loison, englobe au sud-ouest des parties des forêts de Mangiennes et de Spincourt; dans celle-ci, l’étang de barrage du Haut-Fourneau (117 ha) a été aménagé sur le cours d’un petit affluent du Loison. La population a augmenté de 90 hab. (+30%) depuis 1999.

Mangiennes (400 Mangiennois, 1 821 ha dont 663 de bois), près du Loison à 13 km ONO de Spincourt, a un gros cimetière allemand, des bois et des étangs; +40 hab. depuis 1999.

Villers-lès-Mangiennes (84 hab., 823 ha dont 318 de bois), 15 km ONO de Spincourt, est au NO de Mangiennes au bord du Loison. Le finage s’étend vers le SO, où il englobe la clairière du Bois les Moines.

Saint-Laurent-sur-Othain (510 hab., 1 679 ha dont 450 de bois), 15 km au NO de Spincourt sur la rive gauche d’un méandre de l’Othain, a des vestiges mérovingiens; la mention «sur Othain» est de 1922. La commune est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle; elle a a gagné 140 hab. (+38%) depuis 1999.

Pillon (260 hab., 1 541 ha dont 170 de bois) est à 10 km NO de Spincourt, bornée au NE par l’Othain; +60 hab. depuis 1999.

Sorbey (260 hab., 1 242 ha dont 188 de bois), 13 km NO de Spincourt, est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle; au NE, bois de Rafour et mont Cey (323 m); +90 hab. (+53%) après 1999.

Arrancy-sur-Crusne (490 hab., 2 016 ha dont 328 de bois), 12 km au nord de Spincourt, est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle, à 6 km SE de Longuyon et sur la voie ferrée vers Jarny. Elle a gagné 160 hab. (+48%) depuis 1999. La mention sur-Crusne est de 1922.

Saint-Pierrevillers (160 hab., 1 112 ha dont 160 de bois), 8 km NNE de Spincourt, est sur la Crusne et limitrophe de la Meurthe-et-Moselle.

Rouvrois-sur-Othain (200 hab., 1 222 ha dont 201 de bois), 7 km NNO de Spincourt, est sur la D618; taxis Louis (25 sal.).

Duzey (43 hab., 577 ha dont 140 de bois), 5 km NNO de Spincourt conserve dans un bois à l’ouest la batterie de Duzey et un canon allemand de 380 mm.

Nouillonpont (240 hab., 1 012 ha), 4 km NNO de Spincourt sur la D618, contient à l’est le hameau de Woecourt.

À l’ouest, dans le bassin de la Thinte

Gremilly (40 hab., 1 781 ha dont 1 249 de bois), 12 km SO de Damvillers, 20 km OSO de Spincourt, est à l’extrémité occidentale de la forêt domaniale de Spincourt, où est la maison forestière du Breuil, et où le relief monte à 302 m aux Jumelles d’Ornes; hameau de la Gare au nord, assorti d’étangs, hameau des Warières au NE en clairière.

Azannes-et-Soumazannes (170 Azannois, 1 811 ha dont 642 de bois) est à 9 km SE de Damvillers. Au nord, le relief isolé de la Côte de Romagne monte à 349 m, conserve un moulin à vent sur son flanc sud et domine les hameaux de Montaubé à l’ouest, les Roises à l’est, lequel a un écomusée des Vieux métiers et un cimetière militaire allemand. Soumazannes était un hameau tout à l’ouest, dont l’habitat a disparu.

Romagne-sous-les-Côtes (130 Romagnols, 1 419 ha dont 359 de bois), 7 km ESE de Damvillers, est au pied d’une butte avancée de la Côte de Meuse partagée avec Azannes, avec table d’orientation; cimetière allemand au pied. Au NO, une autre butte dite Côte de Morimont a livré un site archéologique et atteint 362 m; bois de Romagne au nord, étang de Romagne au NE.

Chaumont-devant-Damvillers (49 hab., 535 ha), 5 km SE de Damvillers, a son petit village dominé au nord par la grosse butte de Chaumont, qui monte à 329 m. La D905 passe juste au sud.

Ville-devant-Chaumont (50 hab., 421 ha), 8 km SE de Damvillers, est sur la D905 et a un cimetière allemand.

Moirey-Flabas-Crépion (130 hab., 1 462 ha dont 561 de bois), 5 km au sud de Damvillers, associe trois anciens petits villages espacés au pied du relief, qui ont fusionné en 1972. La mairie est à Moirey, au centre et proche de la D905.

Wavrille (54 hab., 531 ha dont 148 de bois) est juste au sud de Damvillers au bas d’un promontoire de la Côte.

Damvillers (710 Damvillois, 1 833 ha dont 502 de bois), 27 km à l’ouest de Spincourt, est un ancien chef-lieu de canton, 27 km au nord de Verdun dans la plaine de Woëvre, dans la vallée humide de la Thinte, affluent du Loison. Le village, qui a des restes de remparts, est sous la Côte de Meuse, qui le domine à l’ouest, et environné d’avant-buttes au sud-est, au pied desquelles est le hameau de Mureau. Il s’est à peine agrandi en 1967 en absorbant Gibercy, au sud, en bord de Thinte, qui n’avait que 16 hab. La population a un peu repris depuis le creux à 470 hab. en 1936, mais ne progresse plus guère; elle avait plus de 1 000 hab. dans la première moitié du 19e s. Damvillers accueille un collège public, une maison familiale rurale; chaudronnerie Lambert (45 sal.), matériel d’élevage Serva (20 sal.).

Étraye (39 Étrayens, 799 ha dont 223 de bois), 2 km à l’ouest de Damvillers, est juste au pied de la Côte.

Réville-aux-Bois (120 hab., 1 103 ha dont 520 de bois), 4 km ONO de Damvillers, est dans une cuve de vallon au pied de la Côte.

Écurey-en-Verdunois (120 Écureuils, 692 ha dont 300 de bois), 5 km NO de Damvillers, est dans un autre vallon de la Côte. La mention du Verdunois est apparue en 1938.

Lissey (110 hab., 997 ha dont 330 de bois), est à 6 km NO de Damvillers au pied du relief, mais son finage atteint la Thinte à l’est et contient au NE un cimetière allemand.

Bréhéville (170 Bréhévillois, 1 833 ha dont 657 de bois), 9 km NO de Damvillers, est dans un creux de la Côte face au nord; le finage touche à la Thinte tout au NE.

Brandeville (190 Brandevillois, 1 214 ha dont 460 de bois), 12 km NO de Damvillers, abrite son village dans une profonde anfractuosité de la Côte et accueille une nécropole nationale.

Peuvillers (59 hab., 486 ha), 4 km au nord de Damvillers, est au bord de la Thinte et frôlée par la D905.

Vittarville (84 hab., 815 ha), 8 km au nord de Damvillers, est sur la rive gauche du Loison, peu avant le confluent avec la Thinte qui est à la limite NO du finage.

Merles-sur-Loison (150 Merlots, 1 145 ha dont 452 de bois), 9 km NE de Damvillers, est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle et a un cimetière allemand; le bois de Merles occupe le sud du finage. La mention sur-Loison est de 1922

Dombras (140 hab., 1 127 ha dont 255 de bois), 7 km NE de Damvillers, est au bord du Loison en aval de Merles, et également limitrophe de la Meurthe-et-Moselle; le hameau de Dimbley est à l’extrémité occidentale du village au bord du Loison.

Delut (120 hab., 918 ha), 11 km NNE de Damvillers, est dans un large vallon affluent du Loison, au nord. Le finage est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle et de l’enclave boisée du Grand-Failly.

Rupt-sur-Othain (46 hab., 553 ha), 14 km NE de Damvillers, est quasi enclavée dans la Meurthe-et-Moselle puisqu’elle n’atteint le finage de Delut, et donc le territoire intercommunal de Damvillers-Spincourt, qu’au bout d’une queue à l’extrême SO, entre le finage de Grand-Failly et son enclave du Petit-Failly. Le village est au bas du versant gauche de l’Othain, raide et concave en son méandre. Le finage s’étend surtout sur le plateau nu au SO.