Déville-lès-Rouen

(10 470 Dévillois, 316 ha) est une commune de Seine-Maritime dans la banlieue NO de Rouen (Rouen Normandie), juste à l’ouest de Mont-Saint-Aignan, 4 km au NO du centre de Rouen au fond de la vallée du Cailly, dans laquelle s’allonge son finage. La route de Dieppe (D927) et la voie ferrée y filent tout droit. Cet ancien domaine des archevêques de Rouen était devenu le symbole de l’industrie textile rouennaise. Il n’en reste à peu près rien hors du feutre industriel Laoureux (35 sal.), mais l’industrie est présente et la commune a équipé de vastes zones d’activité.

Les principaux employeurs sont les fabriques de tubes d’acier Vallourec (390 sal.), d’autoadhésifs Novacel (groupe Essilor, 240 sal.), de pièces métalliques STII (110 sal.); de pompes KSB (allemand, 130 sal.), de mécanique John Crane (120 sal., garnitures d’étanchéité, groupe britannique Smiths), de téléphones Asteel (ex-Tess, 70 sal.); menuiserie (Devilloise, 70 sal.).

Un autre gros employeur est le groupe de presse Ellie (ex-Hersant) avec l’imprimerie et édition de journaux Impress (Paris-Normandie, 140 sal.). La ville accueille aussi les transports Auger (45 sal.) et des entreprises de bâtiment et travaux publics comme Lanfry (90 sal.); installation de cuisines Lanef Pro (35 sal.), génie thermique Engie (30 sal.); supermarché Carrefour (35 sal.).

Déville a un collège public et un privé, un lycée général et un lycée professionnel publics, un centre hospitalier public. La commune a complété son nom en 1894; elle avait alors 5 500 hab. La population est montée à 7 600 en 1936, 9 600 en 1968 et a culminé à 11 800 en 1975; elle est stable depuis 1999.