Douaisis

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communauté d’agglomération du Nord, associant 35 communes et 147 000 hab. Douai (siège), Arleux, Auby, Courchelettes, Cuincy, Dechy, Faumont, Flers-en-Escrebieux, Flines-lez-Raches, Guesnain, Lallaing, Lambres-lez-Douai, Râches, Raimbeaucourt, Roost-Warendin, Sin-le-Noble, Waziers ont plus de 2 000 hab.

Esquerchin (930 Esquerchinois, 534 ha), 5 km à l’ouest de Douai, a son village sur la D425, avec une longue rue orthogonale; clinique de l’Escrebieux (50 sal.). Elle a 190 hab. de plus qu’en 1999 (un quart).

Lauwin-Planque (1 640 Lauwinois, 367 ha), à 4 km au nord-ouest de Douai, est soudée à Cuincy et traversée par la D643 et la D621, qui y ont un échangeur. La commune accueille ainsi tout un ensemble logistique: une plate-forme de distribution Amazon (1 620 sal.), entreposages LSL (85 sal.), Bustock (80 sal.) et Bigben (65 sal.), base logistique Kiabi (350 sal.); intérim Proman (60 sal.). La commune n’avait que 900 hab. en 1975 et a crû rapidement ensuite; mais elle a perdu 280 hab. après 1999.

Anhiers (900 Anhiersois, 171 ha), 6 km au NE de Douai, est une commune très peu étendue, inscrite dans le territoire de Flines-lez-Râches et qui, comme elle, fait partie du Parc régional Scarpe-Escaut. La Scarpe longe son territoire côté ouest. Le paysage conserve des traces et de menus terrils boisés du puits de mine n°2 de Flines, fermé en 1959. La population communale s’est accrue dans les années 1980 mais a baissé de 90 hab. après 1999.

Roucourt (470 Roucourtois, 319 ha) est à 7 km au SE de Douai. Elle a un château du 18e s. avec parc et jardins protégés, une motte féodale. Les puits 1 et 2 de Roucourt (1875-1959) ont servi à l’aération de la fosse de Guesnain, faute d’avoir trouvé le charbon. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Erchin (700 Erchinois, 528 ha), 9 km au SE de Douai, a eu des mines des compagnies d’Aniche (Sébastopol, 1904-1961) et d’Azincourt (Azincourt n°2, 1888-1936), avec terrils. Le mont d’Erchin (ou mont Saint-Rémy) est une butte allongée, culminant à 77 m, qui domine le village à l’ouest et se prolonge au nord par le talus de l’Ostrevant. La commune a un château du 19e s. et une tradition de guerliches (gaufres), d’où le nom du géant local, qui représente un garnement. La population d’Erchin a augmenté dans les années 1980 et s’est montrée assez stable depuis; elle a toutefois baissé de 100 hab. après 1999.

Villers-au-Tertre (670 Villersois, 457 ha) est à 11 km au SE de Douai. À l’ouest, la petite butte du mont du Calvaire et la butte allongée du Bois de la Grange montent à 85 m.

Fressain (890 Fressinois, 639 ha) est à 14 km SE de Douai; elle a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Marcq-en-Ostrevent (750 Marcquois, 627 ha) est à 16 km SE de Douai, au bord de la Naville Tortue, petit affluent de l’Escaut. Elle a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+39%).

Féchain (1 710 Féchinois, 514 ha), 17 km SE de Douai, sur la rive gauche de la Sensée, qui y offre un large plan d’eau sur d’anciennes tourbières. Le géant local Andy, de 2004, est le premier à représenter un handicapé en fauteuil roulant; institut médico-éducatif (50 places). Féchain a aussi un polissoir néolithique et un colombier du 18e s. La population communale a augmenté de 1920 à 1999 avant de perdre 230 habitants.

Aubigny-au-Bac (1 180 Aubignois, 516 ha), 14 km SE de Douai, a son village sur la rive gauche de la Sensée, à la traversée de la D643 et de la voie ferrée vers Cambrai. Le finage inclut à l’ouest, à la limite du Pas-de-Calais, le marais d’Aubigny et son grand étang (46 ha), avec plage et parc de loisirs, pus un menhir de la Pierre qui pousse. La commune a trois campings et une gare; constructions B. Lannoy (160 sal.), magasin Carrefour (20 sal.). Sa population, assez stable après 1950, s’est accrue de 120 hab. depuis 1999.

Brunémont (710 Brunémontois, 195 ha), 13 km SE de Douai, a son village sur la rive gauche de la Sensée; plan d’eau (25 ha) du marais de Brunémont dans la vallée juste au sud du village, avec camping et fête du marais; au nord, le petit finage est traversé par la voie ferrée de Douai à Cambrai et longé à l’est par la D643. La commune a 300 hab. de plus qu’en 1999 (+73%).

Bugnicourt (1 060 Bugnicourtois, 628 ha) est à 11 km SE de Douai sur la D643. Elle s’orne d’un château du 19e s. façon renaissance; elle a gagné 170 hab. depuis 1999.

Cantin (1 700 Cantinois, 932 ha) est à 7 km SE de Douai sur la D643 et la voie ferrée vers Cambrai (gare). La D921 contourne le village à l’est en se branchant sur la D643. Elle a eu des carrières et une cimenterie au bord du canal de la Sensée, et inclut au nord un étang d’ancienne carrière (36 ha); le canal de la Sensée traverse le SO du finage; ancien château du 14e s. et belvédère du 18e s., église des 13e et 16e s. Cantin abrite un centre de formation d’adultes (AFPA). On y fête la rhubarbe. La population a connu un premier maximum en 1866 (1 040 hab.) et un second en 1975, a diminué un peu ensuite mais a regagné 260 hab. depuis 1999.

Gœulzin (1 080 Gœulzinois, 479 ha) est à 7 km SSE de Douai, limitrophe du Pas-de-Calais et conserve un château de brique des 17e-18e s. à deux tours rondes et une carrée. La seule écluse du canal de la Sensée, refaite en 1966, est dans la commune et laisse passer une moyenne de 50 bateaux par jour (18 500 dans l’année). La D643 et la D621 traversent au nord du finage. La population communale a culminé d’abord en 1846, diminué jusque dans les années 1920, augmenté lentement ensuite avant de se stabiliser.

Férin (1 480 Férinois, 552 ha) est à 5 km au sud de Douai, le long du canal de la Sensée et à la limite du Pas-de-Calais. Elle conserve des traces d’une grande villa gallo-romaine, et une grosse ferme de la Sensée de l’autre côté du pont, qui fut associée à une raffinerie de sucre. Au nord-est passent les routes D643 et 621, avec échangeur sur la D25 et zone d’activités. Férin a un magasin de matériels médicaux Proxilys (50 sal.), la réparation de matériel agricole Leignel-Petit (35 sal.). La commune avait 700 hab. dans l’entre-deux-guerres et a fait un saut de 790 hab. en 1975 à 1 320 en 1982; elle a encore gagné 110 hab. après 1999.

Estrées (1 120 Estrésiens, 582 ha) est à 9 km au sud de Douai, limitrophe du Pas-de-Calais, et son nom évoque une ancienne route vers Tournai (D956), qui longe la commune à l’ouest. Le canal de la Sensée frôle la limite nord du finage. Estrées a dépassé 1 000 hab. durant la plus grande partie du 19e s., puis est tombée à moins de 700 dans l’entre-deux-guerres; sa population a augmenté lentement après 1954 (+60 hab. depuis 1999).

Hamel (800 Hamelois, 359 ha), 11 km au sud de Douai, 2 km à l’ouest d’Arleux, est limitrophe du Pas-de-Calais à la fois au sud et au NO. Le village est sur le bord nord de la vallée de la Sensée, la commune a des étangs dans la plaine de la Sensée et conserve un dolmen du Bois. À l’ouest, le hameau-rue des Marais longe un étang.

Lécluse (1 390 Léclusiens, 496 ha), 13 km SSO de Douai, est une bourgade de la vallée de la Sensée, sur la D956. La commune est excentrée et presque enclavée dans le territoire du Pas-de-Calais. Son nom vient d’une écluse déjà en place au 12e s. parmi les aménagements des marais et du cours de la Sensée. Elle contient au SO un menhir dit Pierre du Diable. À l’est, le hameau-rue des Marais prolonge le village jusqu’à son homonyme d’Hamel. La commune a eu plus de 1 800 hab. en 1881 et sa population a tendu à décliner lentement depuis; elle avait 1 600 hab. en 1999.