Double (la)

pays au bois de 500 km2 sur des sables et argiles imperméables issus du Massif Central, au contact du Bordelais, du Périgord et de l’Angoumois. Riche de nombreux étangs, souvent aménagés pour les moines, la contrée fut réputée comme «mal pays» jusqu’au 19e s. à cause du paludisme, et a servi de «marche» dans l’histoire. Les étangs ont permis à la fois la pêche et la culture d’assec. Puis la Double a bénéficié de reboisements (pins) et de drainages dans la seconde moitié du 19e s., et de l’arrivée de paysans bretons et vendéens. Ultérieurement, certains étangs ont été convertis en bases de loisirs. La superficie des étangs est évaluée à 2 100 ha, partagés entre 1 400 propriétaires; 260 ha sont consacrés à la pisciculture. Une autre spécialité locale est le veau de boucherie. La Double a de nombreuses maisons à pans de bois et balet. Ses forêts en firent un foyer de la Résistance durant la dernière guerre.


Double (la)

pays au bois de 500 km2 sur des sables et argiles imperméables issus du Massif Central, au contact du Bordelais, du Périgord et de l’Angoumois. Riche de nombreux étangs, souvent aménagés pour les moines, la contrée fut réputée comme «mal pays» jusqu’au 19e s. à cause du paludisme, et a servi de «marche» dans l’histoire. Les étangs ont permis à la fois la pêche et la culture d’assec. Puis la Double a bénéficié de reboisements en pins et de drainages dans la seconde moitié du 19e s., et de l’arrivée de paysans bretons et vendéens; ultérieurement, certains étangs ont été convertis en bases de loisirs. La superficie des étangs est évaluée à 2 100 ha, partagés entre 1 400 propriétaires; 260 ha sont consacrés à la pisciculture. Une autre spécialité locale est le veau de boucherie. La Double a de nombreuses maisons à pans de bois et balet. Ses forêts en firent un foyer de la Résistance durant la dernière guerre.