Duras (Pays de)

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communauté de 17 communes au NO du Lot-et-Garonne, à la limite de la Gironde et de la Dordogne; 5 600 hab., 22 690 ha. Le siège est à Duras. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. La campagne est riche en vergers et jardins. Elle bénéficie d’une AOC viticole des côtes-de-Duras: 2 200 ha, 350 viticulteurs, 100 000 hl/an, dont la moitié en coopérative, moitié rouges moitié blancs.

Duras (1 340 Duraquois, 2 017 ha dont 128 de vignes et 278 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Marmande à 22 km au nord de la ville. Le village est perché au-dessus de la rive droite du Dropt sur un éperon au confluent de la Dourdèze, qui descend du nord-est. Il est réputé pour ses anciennes fortifications, son château des Ducs (17e et 19e s.), très visité, avec musée archéologique et ethnographique, un musée du parchemin et de l’enluminure; festival de théâtre; marchés actifs, collège public; maison de retraite Korian Bellevue (55 sal.), lignes électriques Duplantier (25 sal.). Le nom vient probablement de duros, forteresse. La bourgade a eu du mal à maintenir son niveau de population, qui atteignait 1 500 hab. dans la première moitié du 20e siècle; elle a toutefois gagné 100 hab. depuis 1999. La commune touche à la limite départementale de la Gironde, qui suit le Dropt au SO. La D708 monte sur le promontoire en entourant le bourg par l’ouest; deux campings. Duras est bureau distributeur du nouveau canton des Coteaux de Guyenne.

Baleyssagues (180 Baleyssaguais, 818 ha) est juste à l’ouest de Duras et limitrophe de la Gironde. L’habitat s’y disperse dans un paysage nuancé, entre plaine du Dropt au sud et restes de plateau au nord.

Sainte-Colombe-de-Duras (110 hab., 697 ha dont 150 de bois), 6 km ONO de Duras, est la commune la plus occidentale entourée par la Gironde sur trois côtés; relief accidenté, habitat dispersé sans village. La commune a été intégrée à Baleysagues de 1841 à 1852.

Esclottes (160 hab., 924 ha dont 150 de bois), 7 km NO de Duras, également limitrophe de la Gironde, a pour axe la petite vallée du Dousset, qui descend vers le Dropt et sépare Baleyssagues de Sainte-Colombe; minuscule village sur sa rive gauche.

Savignac-de-Duras (230 Savignacais, 1 489 ha dont 376 de bois et 240 de vignes), 3 km au nord de Duras, disperse ses maisons sur le coteau de droite de la Dourdèze face à Duras. Le finage, à la limite de la Gironde, s’étend vers le nord, alternant vignes, vergers et petits bois comme ses voisins; coopérative de séchage de prunes.

Saint-Sernin (420 Saint-Serniquois, 2 107 ha dont 361 de bois et 280 de vignes), 6 km au NE de Duras, a un village plus consistant que les communes précédentes, sur le plateau; il domine la vallée de la Dourdèze, qui traverse le finage du NE au SO et que suit la D708 rectiligne. La commune forme avec Duras une «station verte de vacances»; elle compte plusieurs lacs collinaires, dont le principal est celui de Castelgaillard (13 ha, sports et loisirs).

Villeneuve-de-Duras (330 Villeneuvois, 1 181 ha dont 230 de bois), 11 km NNE de Duras, a un petit village sur la D708. La commune, limitrophe de la Gironde au nord, a gagné 70 hab. depuis 1999.

Saint-Astier (220 hab., 956 ha), 11 km NE de Duras, a gagné 40 hab. depuis 1999. Son petit finage est bordé au sud par la Dourdèze; ruines du château de Puychagut («montaigu») sur une petite butte à l’est.

Loubès-Bernac (420 hab., 1 931 ha dont 273 de bois, 232 de vignes), 16 km NE de Duras, a un vrai village à Loubès, sur un relief de serre. La commune, issue d’une fusion de 1826, est à la fois limitrophe de la Gironde et de la Dordogne. Au nord, le hameau de Bournizeau est longé par le Seignal. Au centre, le château de Thébon (17e s.) couronne une butte isolée. Au sud-est et au sud, les hameaux de Bernac et de Montaillac sont perchés aux extrémités de deux branches divergentes de la serre. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Soumensac (240 Soumensacais, 1 142 ha dont 163 de bois, 114 de vignes) est à 16 km ENE de Duras. Son village est à l’extrémité d’une serre à la limite occidentale et propose un musée du petit outillage. Au SE, Soumensac partage avec Eymet (Dordogne) le vaste lac de barrage de l’Escourou, le plus grand lac collinaire en Aquitaine (120 ha).

Saint-Jean-de-Duras (260 hab., 1 656 ha dont 259 de bois et 281 de vignes), 13 km à l’est de Duras, a un habitat très dispersé, avec une esquisse de centre au hameau de Malromé. Un peu à l’est, Saint-Jean n’a plus que l’église et le cimetière; tout au nord à Bonac, jardin botanique Simply Permaculture, «conservatoire vivant des plantes de la région».

Pardaillan (310 Pardaillannais, 1 971 ha dont 361 de bois, à 11 km à l’est de Duras), qui a conservé quelques ruines d’un château fort, est surtout connue pour les exploits imaginaires mais superbes que Michel Zévaco a attribués à ses héros de même nom. Le Dropt est à la limite sud du finage, où il reçoit à droite le Malromé, qui traverse le territoire du NE au SO. Le village, qui domine sa vallée côté sud, est minimal; au NO, le hameau de Saint-Front, dont la commune a été réunie à Pardaillan en 1826, est du même calibre. Tout au sud, le Marigot est un hameau dispersé dans la vallée du Dropt au passage de la D668.

Auriac-sur-Dropt (190 Auriacais, 528 ha) est à 7 km ESE de Duras sur la D668, près du cours du Dropt qui borne le finage au sud. Le nom était Auriac jusqu’en 1927.

Lévignac-de-Guyenne (680 Lévignacais, 2 502 ha dont 302 de bois), 7 km SSE de Duras, sur la route de Duras à Marmande (D706), joue un rôle de village-centre secondaire pour quelques communes éloignées du chef-lieu. C’est une ancienne bastide, au plan régulier, fondée en 1305 par les Anglais. Au sud, elle avait intégré dès avant 1806 la commune voisine de Sainte-Croix-et-Civert et, au sud-ouest, elle avait absorbé Saint-Géraud, qui a repris son indépendance en 1868. Une coopérative prunicole, camping à l’est. La commune fut Lévignac-de-Seyches en 1896, puis a été plus ambitieuse en changeant de déterminant en 1929; elle avait 1 600 hab. en 1920, 1 100 en 1900, 900 en 1954. Elle touche au NO à la limite départementale, comme ses deux voisines.

Saint-Pierre-sur-Dropt (340 Saint-Pierrois, 818 ha) est à 5 km SE de Duras; le petit village est au sud, le Dropt limite le finage au nord; il passe au moulin de Cocussotte, qui offre gîtes, parc et jardins; négoce de fruits Apiha (50 sal.). La commune fut un temps Saint-Pierre-de-Lévignac et a pris son nom actuel en 1926; elle a gagné 100 hab. depuis 1999 (+42%).

Saint-Géraud (90 hab., 568 ha) est à 9 km SSO de Duras sur une colline. Elle avait été intégrée à Lévignac de 1839 à 1868.