Élan Limousin Avenir Nature

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nom adopté par une nouvelle intercommunalité de la Haute-Vienne associant les trois anciennes communautés d’Aurence-Glane, Monts d’Ambazac-Val de Taurion et Porte d’Occitanie. Le siège est à Ambazac, au sud. Outre Ambazac, Bessines-sur-Gartempe et Saint-Priest-Taurion dépassent 2 000 hab.

Saint-Sylvestre (940 hab., 3 091 ha dont 1 578 de bois), 6 km NNO d’Ambazac, à 530 m d’altitude, occupe la plus grande partie de la montagne, qui s’y élève à 629 m. C’est à l’ouest de la commune, sur la D220 et l’A20, que se trouve le site uranifère de la Crouzille, le seul exploité en France de 1948 à 1957, avant d’autres découvertes; il comportait plusieurs mines, notamment aux hameaux de Fanay et du Brugeaud, ainsi qu’à Marnac en Compreignac; il a été définitivement abandonné en 1995. Les étangs de la Crouzille (144 ha, longé par l’A20), et de Gouillet (75 ha, plus au nord) sont près de ces sites. À l’est de la commune se trouve le hameau de Grandmont, à 570 m, site d’une célèbre abbaye qui créa son propre ordre monastique, les grandmontains, dits aussi Bons Hommes; mais il reste peu de chose des bâtiments. La commune s’est accrue de 220 hab. depuis 1999 (+30%).

Saint-Laurent-les-Églises (910 hab., 2 737 ha dont 868 de bois), 8 km à l’est d’Ambazac, domine les gorges du Taurion, où sont le vieux pont du Dognon, à la limite du département, et tout en aval le barrage-poids de Saint-Marc, achevé en 1930, de 40 m de haut et 166 de long, qui retient 20 Mm3 dans un lac long de près de 10 km et de 127 ha de plan d’eau; la D3 le traverse par le pont du Dognon au sud du village. Tout au nord au-delà de la voie ferrée, le hameau de Traspont s’étire au flanc d’une longue butte. La commune abrite au SO à Lascaux une institution pour handicapés (institut médico-éducatif, 50 sal.); entrepôts de la coopérative fruitière Perlim de Saint-Aulaire, finitions de bâtiment Côté Murs (30 sal.). Le finage touche à la limite départementale au SE. La population s’est accrue de 170 hab. depuis 1999.

Les Billanges (300 Billangeots, 2 261 ha dont 1 106 de bois), dont le centre est à 380 m au-dessus du Taurion, 14 km ENE d’Ambazac, associe plusieurs hameaux à l’est de Saint-Laurent; église inscrite du 12e s., fortifiée au 15e s., ce qui lui donne l’aspect d’un donjon. Le finage est bordé au sud et à l’est par la gorge du Taurion, à la limite de la Creuse.

Jabreilles-les-Bordes (250 Jabreillauds, 1 905 ha dont 874 de bois), est à 15 km au NE d’Ambazac, dans le bloc oriental des monts d’Ambazac, très accidenté. Au nord-ouest du finage près de Saint-Sulpice, restes d’un oppidum de l’âge du fer avec enceinte, dit Camp de César, près du hameau du Maillorat et du Puy de Châtelard (563 m). L’habitat se divise en hameaux; celui de Jabreilles, à l’est dans un long et étroit vallon, a une intéressante église romane classée (16e s.); celui des Bordes est plus central et accueille la mairie. Le relief culmine à 651 m au NE.

La Jonchère-Saint-Maurice (830 Jonchérois, 1 559 ha dont 440 de bois), 8 km au NE d’Ambazac, à 411 m, est juste au pied de l’escarpement méridional des monts d’Ambazac (656 m au Grand Puy, au NO), qui porte un arboretum. Le site de la Pierre Branlante, à l’angle NO du finage, y propose panorama et point de vol libre. La Jonchère fut l’un des hauts lieux de l’extraction d’argiles pour la porcelaine, tirées des pegmatites et quartzites, avant la découverte du kaolin. La commune abrite une clinique privée, spécialisée dans les maladies nerveuses (Korian Saint-Maurice, 35 sal.). Le finage est traversé par la voie ferrée Paris-Limoges (arrêt au SE) et par la D914 qui passe au village; +40 hab. depuis 1999.

Saint-Léger-la-Montagne (350 Saint-Légeois, 3 262 ha dont 1 162 de bois), 13 km au nord d’Ambazac, campe au bord de la Couze à 500 m au milieu des Monts, qui y culminent au Puy de Sauvagnac (702 m, relais hertzien) au SE. Le hameau de Sauvagnac, au pied, accueille la Maison de la Réserve de la Tourbière des Dauges, laquelle s’étend juste à l’ouest sur 215 ha. La Couze a sa source au SE du finage près du hameau de Saint-Pierre-la-Montagne, ancien chef-lieu d’une commune absorbée en 1829, qui a une église inscrite des 12e et 15e s. En aval au NO près du hameau de Mazeaud, l’étang de barrage de Pierre Millier (32 ha) est enchâssé dans le relief. Un site d’observation des oiseaux est au hameau des Combes, à l’est de la commune; forêt des Échelles au nord. La commune a eu plus de 1 200 hab. dans les années 1850, encore 1 100 en 1911; mais la population a peu évolué depuis 1999.

Saint-Sulpice-Laurière (860 Saint-Sulpiciens, 1 431 ha dont 567 de bois), 19 km NNE d’Ambazac, a grandi jusque vers 1930 comme agglomération ferroviaire à la bifurcation des voies de Limoges à Paris et de Limoges à Guéret, sous le col de la Roche, juste à la sortie du défilé, 2 km au sud de Laurière. La commune, qui eut 2 000 hab. dans les années 1920, a encore perdu 40 hab. depuis 1999. Le village a une église classée du 13e, un étang avec base de loisirs, et abrite un collège public Jean Rostand.

Laurière (580 Orpaillards, 2 077 ha dont 696 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 39 km au NNE de la préfecture, 24 km au NNE d’Ambazac à 430 m, sur la D914, au sud-ouest de son finage. Son nom rappelle que l’on y trouva quelques traces d’or dans les roches du socle, dont témoigne aussi le gentilé. Le finage s’étend assez largement à l’est, où il est traversé par la voie ferrée vers Guéret et compte plusieurs hameaux. Au nord, le barrage du Pont à l’Age retient un lac sinueux, long de 2 km (30 ha); sur le cours de l’Ardour; camping de 170 places. La population a bien chuté: la commune avait 1 600 hab. en 1881, 1 100 en 1936.

Folles (510 Follais, 3 118 ha dont 537 de bois), 30 km au NNE d’Ambazac, 10 km à l’est de Bessines, occupe le plateau entre Gartempe et Ardour, qui confluent à la limite ouest de la commune. La Gartempe traverse tout le finage du NE au SO, le village est proche de sa rive gauche; gros hameau de Lavaud à l’ouest, dolmen Goudour au SO. La voie ferrée traverse l’ouest du finage, franchissant la Gartempe par le viaduc de Rocherolle.

Fromental (560 Fromentaux, 2 265 ha dont 348 de bois), 8 km NNE de Bessines, est la commune la plus septentrionale de la communauté de l’Élan. Elle est bordée au nord et à l’ouest par la Senne et regarde vers La Souterraine, à 10 km; elle a gagné 90 hab. depuis 1999, alors que sa population avait fortement baissé depuis les 1 500 hab. de 1910. Le seul nom de la commune indique déjà une relativement bonne terre à céréales; dolmen et menhir des Fichades au SE, château du 17e s. à douves au village. La voie ferrée vers Guéret a un arrêt au NE.

Bersac-sur-Rivallier (640 Bersacois, 3 254 ha dont 866 de bois), au pied des monts d’Ambazac à 5 km à l’ouest de Laurière, 20 km NNE d’Ambazac, a une église classée des 13e et 15e s., le château du Chambon (16e s.), une gare. Tout au nord, viaduc ferroviaire de Rocherolles sur la Gartempe, juste en aval du confluent de l’Ardour. Le finage s’étend assez loin vers le SO, montant sur le plateau des Monts d’Ambazac où il englobe les hameaux de Beaubiat, Mailhaufargueix et le Neychat, tous vers 500 m.

Razès (1 200 Razelauds, 2 414 ha dont 792 de bois), 15 km NO d’Ambazac, 10 km au sud de Bessines, à 450 m, est traversée par l’A20 (accès n°25 près du village) et la N20(D220) du nord au sud, la vallée de la Couze d’est en ouest. Elle avait reçu des villas des employés de la Cogema travaillant dans les mines du secteur de la Crouzille, juste au sud, ainsi qu’une école de prospection minière (1956-1987) et un centre de recherches médicales associés à l’extraction de l’uranium; atelier des Charpentiers Limousins (25 sal.), un camping de 170 places. La population, tombée de 1 500 à 800 hab. entre 1900 et 1954, était montée à 1 200 en 1962; puis elle a diminué jusqu’en 1982, et reprend un peu depuis, gagnant 180 hab. après 1999. Au nord-est de la commune se dresse la motte castrale de Charensannes; à l’ouest, le finage donne sur le lac de Saint-Pardoux; la presqu’île de Santrop y a reçu une base de loisirs, un camping et la Maison du Parc; pont de la D44 sur le lac.

Compreignac (1 850 Compreignacois, 4 762 ha dont 2 235 de bois), à la source du Vincou à 16 km ONO d’Ambazac et 11 km ESE de Nantiat, est la seule commune à unir la partie orientale et la partie occidentale du territoire intercommunal. Elle a un relief boisé et accidenté dans la partie occidentale des monts d’Ambazac; belle église fortifiée du 12e s. à clocher-mur au village (à 400 m), dont les environs sont agrémentés par de nombreux petits étangs et le cours du Vincou; petit atelier de matériel agricole Clavaud. Tout au nord, la commune donne sur le lac de Saint-Pardoux; une base de loisirs a été équipée au hameau de Chabannes, avec école de voile. Un site uranifère a été exploité à Margnac, à l’est de la commune, non loin du site originel de la Crouzille, qui est dans la commune voisine de Saint-Sylvestre. L’A20 et la D220 traversent l’extrémité sud-est du finage au hameau de Népoulas, mais l’accès n°26 est à la Crouzille. La population communale augmente nettement depuis le creux de 1975 (moins de 1 100 hab.), et a encore gagné 380 hab. depuis 1999; mais elle dépassa 2 400 hab. au milieu du 19e s.

Thouron (520 hab., 1 373 ha dont 557 de bois), à mi-chemin de Compreignac et de Nantiat, associe également bois, buttes et nombreux étangs, dont le plus étendu est celui de la Tricherie (25 ha); château du 18e s. La commune s’est accrue de 80 hab. après 1999. La limite nord du finage suit le cours sinueux du Vincou.

Le Buis (190 Buinauds, 655 ha dont 218 de bois) est à 5 km NE de Nantiat, au nord du Vincou; étang des Sagnes tout au nord.

Nantiat (1 620 Nantiauds, 2 542 ha dont 614 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 18 km au SE de Bellac et 26 km au NNO de Limoges, 28 km ONO d’Ambazac. La bourgade, qui a un collège public, est surtout marquée par la présence de l’usine Freudenberg (ex-Meillor), créée en 1931 et passée au groupe allemand en 1999, qui fait des joints de culasse pour l’automobile et emploie 160 personnes (avec Chamboret); son rachat partiel par Elring-Klinger en 2010 différencie une fabrication de joints de caoutchouc (Freudenberg) et une de joints métalliques (Elring-Klinger); le négoce d’équipements d’automobiles Corteco (groupe Freudenberg, 50 sal.) en dérive. L’usine est au SO, dans le quartier de la Gare où passe la voie ferrée de Limoges à Poitiers; de l’autre côté de la voie, étang et camping au SE du bourg; le Vincou traverse le finage au nord. La population communale augmentait depuis 1950, où elle atteignait 1 300 hab., contre 1 800 en 1906, mais elle aurait reperdu 50 hab. depuis 1999.

Chamboret (800 hab., 2 159 ha dont 493 de bois), 2 km à l’ouest de Nantiat, partage avec elle la gare et l’usine Meillor-Freudenberg, et a gagné 70 hab. depuis 1999. La Glayeule naît au SE du finage et le traverse vers le NO.

Breuilaufa (140 Breuilaufais, 460 ha) est un petit village sur une colline dominant le cours de la Glayeule. La N147 traverse le finage au NE, la voie ferrée longe la Glayeule au SO; dolmens à la Bétoulle au NE.

Vaulry (410 Vaurinaux, 3 813 ha dont 576 de bois), 8 km ONO de Nantiat, se tient sur la façade orientale des monts de Blond, dans un paysage de bois et d’étangs. Hormis de petits hameaux sur le relief, l’habitat est partagé entre Vautry au centre et le gros hameau du Puyboureau au SE.

Saint-Jouvent (1 690 hab., 2 496 ha dont 628 de bois), 11 km au SE de Nantiat, 17 km NNO de Limoges, est au bord de la Glane. La N147 passe tout à l’ouest du finage. L’habitat s’est agrandi de nombreux pavillons à l’ouest autour de Neuvillas, au sud-est autour de Fontbesse; plusieurs étangs à l’est, ainsi qu’au nord autour de Massac. La commune n’avait que 870 hab. en 1975, et a gagné 280 hab. depuis 1999; société d’ingénierie et conseil Falco (35 sal.).

Nieul (1 670 Nieulois, 1 697 ha dont 428 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne, 14 km au NNO de la préfecture, au bord de la Glane; le nom évoque une terre «neuve». Le château, refait au 19e s., est devenu propriété municipale et a été aménagé en centre culturel; le pont de Puymaud est du 13e s. Le village est entouré de petits étangs et de lotissements de pavillons; centre émetteur Radio-Limoges au nord, station fruitière de Miégeas au sud. La N147 passe à l’est du finage, la voie ferrée vers Poitiers au centre; supermarché U (20 sal.). La population communale augmente depuis le creux à 800 hab. des années 1930; elle s’est accrue de 300 hab. depuis 1999.