Épernon

(5 620 Sparnoniens, 643 ha) est une commune d’Eure-et-Loir, 28 km au NE de Chartres, 13 km OSO de Rambouillet. La ville est née sur un éperon de confluence et fut une forteresse de poids sur la ligne de défense de la royauté face à la Normandie, et siège d’un duché au 16e s.; mais il en reste très peu de chose. La population communale a atteint 2 000 hab. en 1876, 3 000 en 1965 et a crû depuis, de par sa position à la frange de l’Île-de-France; mais elle n’a gagné que 70 hab. après 1999. C’est surtout une ville de la très lointaine grande banlieue parisienne, résidentielle et ouvrière, située sur la voie ferrée Paris-Brest et divisée en deux sous-ensembles assez bien séparés; elle a un collège public. Elle a été la première «petite cité de caractère» du département.

Une grosse usine Sealed Air (850 sal., états-unien) fabrique des emballages alimentaires et Delphi (Aptiv, groupe General Motors, 590 sal., ex-FCI du groupe Areva) du matériel électrique à basse tension, Expanscience (Pharmascience, 320 sal.) des médicaments. L’usine WR Grace (ex-Durex), qui fait des joints d’étanchéité, a été réduite à 175 emplois. S’y ajoutent Tourneville-Securex (étiquettes, 40 sal.), Paris-Dôme (cosmétiques, 35 sal.), France Cones (biscuits Dupon, 55 sal.); plomberie Nervet-Brousseau (30 sal.).

Le finage est très étiré du nord au sud. Le centre-ville est au confluent de la Drouette, de la Guéville et de la Guesle. L’habitat s’est diffusé dans les deux vallées, sur le rebord du plateau à l’ouest, sur le promontoire de confluence (la Diane) et un peu moins au sud de la Drouette vers la gare. Sur le plateau au sud, toute la largeur du finage, il est vrai réduite, est occupée par une zone d’activités; au-delà, le finage s’élargit un peu autour du hameau de Houdreville. La commune est devenue le bureau d’un nouveau canton de 23 communes et 33 700 hab. et le siège de la communauté de communes des Portes Euréliennes de l’Île-de-France.