Espérou (l’)

lieu-dit de la montagne au sud de l’Aigoual. L’Espérou est un village mais non une commune. Fondé par des serfs affranchis, vidé ensuite par les guerres de religion, il fut repeuplé par des montagnards de l’Aubrac. Situé sur la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique (bassins du Tarn et de l’Hérault), il est divisé entre les communes de Dourbies au SO et de Valleraugue à l’est (communauté Causse-Aigoual). Placé aussi sur une grande draille de transhumance à 1 230 m, il commande cinq routes: vers la Dourbie au SO, vers Le Vigan au SE, vers Valleraugue et la vallée de l’Hérault à l’est, vers l’Aigoual au nord, vers Bramabiau et Meyrueis au NO. C’est donc une fameuse «plaque tournante», ce qui lui avait valu de tenir une place éminente dans les activités de la Résistance (maquis Aigoual-Cévennes). Le village se réoriente vers le ski de fond en hiver, et l’accueil touristique en été, offrant de larges possibilités d’hébergement et des dizaines de kilomètres de pistes balisées.