Essarts-en-Bocage

(8 950 hab., 9 962 ha) est une nouvelle commune de Vendée, créée par fusion de quatre communes en 2016 (communauté Saint-Fulgent-Les Essarts).

Les Essarts (5 530 Essartais, 5 624 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de La Roche-sur-Yon, 20 km au NE de la préfecture, aux sources de la Petite Maine. Le bourg est sur la N160 de La Roche à Cholet, tout près du croisement des autoroutes A83 et A87, avec échangeur et péage. Il a un vieux château ruiné dont il reste un grand donjon et des tours rondes, un château moderne (1854) avec un grand parc. L’église romane a conservé une crypte (classée). Plusieurs châteaux parsèment les environs. Au 17e siècle, les environs du bourg, dont le nom même évoque la forêt défrichée, furent le théâtre des exploits d’un célèbre bandit de grand chemin, Philippe Guillery, dont le nom est encore évoqué dans une vieille complainte («compère Guillery, toto carabi…»).

La ville a une usine de volailles du groupe Arrivé (420 sal.), et plusieurs ateliers: brioches Maline Thomas (130 sal.), appareillages de manutention Tecauma (70 sal.), conserves de viandes Kervalis (20 sal.). Elle tient une solide place dans la distribution et la logistique, avec les transports Vendée (STEF, 135 sal.), Kuehne Nagel (30 sal.), Girard Agediss (35 sal., avatar de l’ancien groupe Girard repris par le fonds Caravelle), Essarts Services (25 sal.), Mongie (20 sal.); le négoce de surgelés Artika (50 sal.), la distribution de pièces pour automobiles OPAL (90 sal.) et Topaz (30 sal.), la logistique de distribution alimentaire SAG (Sélection des Gastronomes, 45 sal.), et une nouvelle plate-forme logistique du groupe Casino pour Leader Price (120 sal.), l’ensemble profitant du croisement d’autoroutes.

La ville accueille aussi un collège privé et une maison de convalescence (25 sal.), un magasin Super-U (85 sal.) et un Weldom (20 sal.), et le siège du groupe cycliste de Bouygues Télécom (Vendée Cyclisme, 45 sal.). La commune avait 2 700 hab. en 1954 (contre 3 500 vers 1900) et croît depuis; elle a gagné 1 270 hab. depuis 1999 (+30%).

La Petite Maine a ses sources dans la commune, qui contient de nombreux petits hameaux. Sur la route de La Roche-sur-Yon au SO, deux zones d’activités et quartier de la Thibaudière. Au SE, aire de repos de l’A 83, près du château de Grissay, hameaux et lotissements de la Rabretière et du Bouquet d’Ajoncs. Au NE, l’ensemble d’interconnexion des deux autoroutes et de la D 160 est le site d’une nouvelle zone d’activités, qui déborde sur Sainte-Florence.

Sainte-Florence (1 260 Florentins, 1 709 ha dont 229 de bois), à 7 km ENE des Essarts, a gagné 390 hab. (+44%) depuis 1999. Son territoire contient la forêt de l’Herbergement, bien aménagée pour la visite, avec centre d’exposition de peintures et d’antiquités; ancienne carrière profonde des Lombardières à l’ouest, aire de repos de l’A83 au SO. L’ancienne école est devenue un Espace Gaston Chaissac, décoré d’œuvres du peintre d’«art brut» (1910-1964). Le proche croisement de la N160 et de l’A83 a fait fleurir de nouvelles activités: la maroquinerie du groupe Vuitton (LVMH) y occupe 920 personnes en deux unités. Le groupe de transports Mousset, spécialiste du transport de volailles depuis 1964 (2 millions de volaillles par jour), y est établi avec 500 emplois localement (900 au total dans le groupe, 700 camions) en plusieurs sociétés dont Avilog (340 sal.), Mousset Service Frigo (80 sal.), Loralait (50 sal.), Logicia (25 sal.) et les carrières Mousset (25 sal.). La troisième grande entreprise est l’exploitant forestier et de scierie Piveteau (400 sal.). S’y ajoutent des ateliers et négoces: décolletage Bérieau (80 sal.), mécanique Idem (30 sal.), vêtements (Centre-Confection, 20 sal.), travaux agricoles Menanteau (20 sal.); traitement des eaux Veolia (50 sal.); négoce de viandes Prodia (60 sal.), de matériel de travaux publics Topaz (30 sal.); transports Pineau (55 sal.).

L’Oie (1 260 Oyens, 1 406 ha), 9 km ENE des Essarts sur la N37 (D137) forme une seule agglomération avec Saint-Florent. Son finage réunit plusieurs entreprises avicoles pour la production de poussins (Daviet, 55 sal.), de volailles du groupe Doux (Ballis, 50 sal.) et de La Sapinière (30 sal.), et surtout l’abattage et la découpe de canards (Soulard, 300 sal.); aliments pour animaux du groupe Doux (20 sal.); travaux publics Charpentier (50 sal.). Le village fut pendant les guerres de Vendée un centre militaire royaliste, après une première victoire en mars 1793. La commune s’est accrue de 400 hab. (+46%) depuis 1999.

Boulogne (890 Boulonnais, 1 223 ha) est de l’autre côté des Essarts, 8 km ONO, au bord de la Boulogne; l’ancienne commune a gagné 330 hab. (+58%) depuis 1999; un négoce de mercerie Gilde (25 sal.).