Étrépagny

(3 910 Sterpinaciens, 2 038 ha dont 240 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Eure dans l’arrondissement des Andelys, 19 km ENE des Andelys sur le plateau du Vexin normand, 14 km à l’ouest de Gisors. Elle est membre de la communauté du Vexin Normand, et traversée par la petite vallée de la Bonde. Son nom évoque un ancien défrichement (comme étrépage). Dans la commune sont le manoir de Mansigny (17e s.), en brique et pierre, et le château de Saint-Martin (1741), également en brique et où se loge une secte dite d’Anthroposophie. Étrépagny a un collège public, un institut médico-éducatif, un aérodrome (code LFFY) intercommunal avec une piste de 675 m et un aéroclub à l’est du bourg. La voie ferrée entre Alizay et Gisors se termine à la gare d’Étrépagny.

Un petit ensemble industriel comporte l’usine Paulstra (Hutchinson) du groupe Total, qui fabrique des pièces antichocs et antivibrations (300 sal.), une sucrerie du groupe Südzucker ex-Saint-Louis, de 90 sal. plus 130 saisonniers, fondée en 1864, qui produit 200 000 t de sucre par an; plus une coopérative agricole, une chaudronnerie (CCMG, 40 sal.), la fonderie de métaux légers Dynafond (35 sal.), les transports Toussaint (60 sal.) et Fortin (35 sal.), le conditionnement à façon Condivex (groupe FCA, 45 sal.); supermarchés Carrefour (25 sal.) et Super-U (60 sal.). La voie ferrée 342 vers Pont-de-l’Arche est encore utilisée pour le trafic de marchandises; elle a son terminus à Étrépagny. La population communale a lentement mais constamment progressé depuis 1800, et gagné 280 hab. depuis 1999; elle atteignait 2 500 hab. en 1954, 2 000 en 1890.