Fleury-les-Aubrais

(21 310 Fleuryssois, 1 012 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret en banlieue nord d’Orléans, membre de la Métropole Orléans Métropole. La commune est née d’un monastère issu de celui de Fleury-sur-Loire, d’où le nom, qui était Fleury-aux-Choux jusqu’en 1857. Elle a été connue ensuite comme lieu de la principale gare d’Orléans et du triage des Aubrais, un peu excentrés, et les cheminots ont formé jusqu’au quart des travailleurs de Fleury. Elle s’est équipée de cinq zones d’activités, surtout d’entrepôts, commerces et transports; un parc industriel est partagé avec Saran, dans lequel est l’usine de machines agricoles John Deere (820 sal.), tandis que la zone d’activités Dessaux (du nom d’une ancienne vinaigrerie) longe la gare de triage sur son flanc ouest sur 2 km.

Fleury a ainsi un centre de recherche sur les tabacs de la Seita (Imperial Tobacco par Altadis, 110 sal.), une usine Thales Air Defence (ex-Thomson-CSF, 320 sal.), devenue fabrique de radars et centre de distribution des radars et armes du groupe; les pompes pour l’industrie Espa (200 sal.), la fabrique de lingerie Socoloir du groupe Simone Pérèle (160 sal.), les emballages en bois Soflog (CGA, 60 sal.).

Fleury accueille aussi au nord de la commune le complexe des abattoirs Tradival (270 sal.) et les viandes hachées Moy Park (150 sal.). négoce alimentaire Agriberia Pinto (65 sal.). Dans d’autres domaines se signalent Orange (480 sal.) et un centre d’appels Téléperformance (330 sal.); informatique Neosoft (60 sal.), gardiennage Lynx (140 sal.) et Securis (125 sal.), publicité Adrexo (280 sal.); travaux publics Eurovia (190 sal.) et Sogea (65 sal.); récupération de déchets Prodia (95sal.); hypermarché Leclerc (330 sal.), La Poste (330 sal.)

La commune abrite aussi deux collèges publics et un lycée professionnel public, une clinique (160 sal., 115 lits), une maison de convalescence, des maisons de retraite, un centre d’aide par le travail et, à sa pointe nord-est, en bordure de la forêt d’Orléans, l’hôpital psychiatrique (980 sal., 500 lits et places). Comme pour faire honneur à son nom, la commune est très fleurie (quatre fleurs). Elle est entièrement urbanisée; au nord-est, elle est traversée pat la D2060 qui sert de rocade nord d’Orléans (deux accès). La population comptait 1 100 hab. au milieu du 19e s., 2 000 à la fin, puis est passée à 6 000 en 1931, 8 500 en 1954, 13 000 en 1968 et a crû jusqu’en 1990, et aurait encore gagné 430 hab. depuis 1999.