(4 080 Forgions, 1 533 ha dont 144 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement de Dieppe, 46 km ENE de Rouen. La ville, membre de la communauté des Quatre Rivières, est située dans la plaine du Bray, près de la ligne de partage des eaux entre Béthune et Epte mais du côté de l’Epte et également aux sources de l’Andelle. Elle est entourée par les forêts de l’Épinay au nord et du Bray au sud, et fut connue surtout comme station hydrominérale, utilisant une source ferrugineuse sortant à 7 °C. Elle ne figure pourtant plus parmi les établissements thermaux; mais la proximité relative de Paris et de Rouen contribue à l’activité d’un gros casino du groupe Partouche (Forges Thermal) qui emploie 350 personnes, soit bien plus que la mairie (110 employés); la société a un chiffre d’affaires de 25 M€, un golf et organise des spectacles.

Forges, «station verte de vacances» et ville fleurie (3 fleurs), offre un parc thermal de 10 ha, un ensemble de musées à l’hôtel de ville (faïences, maquettes, histoire de la Résistance), un «village» du Club Méditerranée (200 sal., depuis 1996) et un VVF; un collège et un lycée publics. Au nord-ouest, le finage a une partie de la forêt de l’Épinay, avec les étangs de l’Andelle, un golf et plusieurs lotissements; château de la Minière et camping au sud. Parmi les autres entreprises, la reliure industrielle AGM (Arts Graphiques Modernes-Relifac, 40 sal.), la brosserie Lecler-Noël (30 sal.); négoce de matériel agricole Packo (25 sal.). La commune avait 1 800 hab. en 1890, et sa population a crû régulièrement mais lentement: 2 800 hab. en 1954, 3 200 en 1975, 3 730 en 1999. Elle a toutefois perdu 180 hab. ensuite dans ses anciennes limites (522 ha). Mais elle a fusionné en 2016 avec Le Fossé (520 Fosséens, 1 011 ha), juste à l’est, dont le village est au bord de l’Epte et près de la D915, accompagnée au sud par la forêt de Montadet. Le Fossé a gagné 140 hab. après 1999 et étire son finage vers le nord-est, incluant le haras du Mont Saint-Denis.