Gaillac Graulhet Agglo

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communauté d’agglomération du Tarn, associant 63 communes et 72 000 hab., sur 119 500 ha. Le siège est à Técou. Brens, Briatexte, Coufouleux, Gaillac, Graulhet, Lagrave, Lisle-sur-Tarn et Rabastens ont plus de 2 000 hab.

Tout un ensemble de communes, au sud-est de Gaillac, disperse ses habitats dans les collines de Terrefort et accorde peu de place aux vignes.

Técou (990 Técounais, 1 940 ha dont 182 de bois), 9 km SSE de Gaillac, se distingue par sa grosse cave coopérative, la seule de la rive gauche du Tarn. Créée en 1954, elle vend environ 50 000 hl par an pour une centaine de producteurs et 850 ha. La commune cultive 100 ha de vignes (en recul). Le village est sur une petite butte au SE mais la population s’est accrue surtout le long de la D964 de Gaillac à Graulhet Le minimum avait été de 480 hab. en 1975; elle a augmenté de 340 hab. (+52%) depuis 1999.

Cadalen (1 560 Cadalenois, 4 041 ha dont 431 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn dans l’arrondissement d’Albi, 19 km au SO d’Albi, 9 km au SE de Gaillac, sur une ancienne terrasse du Tarn; église du 14e s. La commune a 180 ha de vignes. Sa population est passée de 2 300 hab. en 1846 à 1 050 en 1975 et a un peu repris ensuite, gagnant 330 hab. depuis 1999.

Florentin (720 Florentinois, 1 262 ha dont 100 de vignes), 12 km à l’est de Gaillac et 12 km au SO d’Albi, sur la haute terrasse du Tarn, accueille un institut médico-éducatif des Papillons Blancs (70 sal.) et un golf d’Albi (fermé en 2016) au NE; sa population a augmenté de 100 hab. depuis 1999. La commune est voisine de Marssac et Lagrave, et traversée par l’A68 (sans accès).

Aussac (270 Aussacois, 606 ha), 14 km ESE de Gaillac, est sur une butte du Terrefort, dominant la vallée de la Saudronne; quelques vignes, +50 hab. depuis 1999.

Fénols (250 Fénolais, 600 ha), 17 km ESE de Gaillac, est dans les basses collines du Terrefort.

Lasgraisses (520 Lasgraïssois, 1 222 ha), 15 km SE de Gaillac et 8 km NE de Graulhet, est sur l’interfluve entre Tarn et Agout et au passage de la D84; l’Agros limite le finage au sud. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+58%).

Labessière-Candeil (760 Labesserins, 2 198 ha dont 152 de bois), 18 km SE de Gaillac et 5 km au nord de Graulhet, a un finage en deux parties dans les collines, avec un étranglement au milieu, au passage de la vallée de l’Agros. Le village principal est à l’ouest sur une forte colline, avec le château de Serres sur une butte un peu au nord; Candeil était juste à l’ouest de La Bessière; la partie orientale a un habitat plus dispersé. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Busque (760 Busquois, 838 ha dont 186 de bois), 18 km SSE de Gaillac, 4 km NO de Graulhet, a un village proche de la vallée du Dadou, mais son finage n’atteint pas la rivière. Au SE, les quartiers de Valéry et des Condats ont accueilli de nombreux pavillons formant une annexe résidentielle de Graulhet. Le relief est bien plus accidenté à l’ouest. La population croît depuis les 240 hab. de 1962 et a augmenté de 160 hab. (+27%) depuis 1999.

Puybegon (660 Puybegonnais, 1 901 ha dont 319 de bois), 9 km ONO de Graulhet, perche son village sur une butte dans les collines qui donnent au sud sur le Dadou; plusieurs lacs collinaires. Au sud, le hameau de Larmès, au pied des collines dans la vallée du Dadou et sur la D631, a reçu un grand lotissement. La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+32%).

Saint-Gauzens (850 Saint-Gauzinois, 1 842 ha dont 194 de bois) est à l’ouest de Briatexte, 7 km OSO de Graulhet. La mairie est à la limite de Briatexte avec quelques maisons éparses, proches du Dadou, qui traverse le finage. Celui-ci s’étend surtout au sud dans les collines. Au bord du Dadou à l’ouest, barrage avec centrale électrique près de l’église isolée de Saint-Pierre le Monestier. Au nord du Dadou dans la plaine, le hameau de la Baillé est l’habitat principal, avec l’école. Juste au nord de la Baillé et au-delà de la D631, le finage envoie une queue dans les collines du nord, où est notamment le petit hameau des Passets; +190 hab. depuis 1999 (+29%).

Parisot (980 Parisotains, 2 899 ha dont 488 de bois), 14 km SSO de Gaillac, a son village au bord des collines sur la terrasse du Tarn. Le finage se partage entre les collines de Terrefort au sud-est et la terrasse à l’ouest, où l’A68 passe au pied du talus de terrasse, que suit aussi la limite communale. La population a augmenté de 400 hab. (+69%) depuis 1999.

Peyrole (580 Peyrolais, 2 059 ha dont 436 de bois), 13 km au sud de Gaillac, 11 km NNO de Graulhet, a l’essentiel de son finage dans les collines de Terrefort, où il s’allonge en queue entre Busque et l’extrémité méridionale du finage de Cadalen. La mairie et l’école y sont presque seules au très petit hameau de Saint-Maurice au sud. Mais la plupart des maisons sont à présent sur un fragment de terrasse du Tarn à Fénols, auprès d’un lac de barrage de 25 ha. Le nombre d’habitants a augmenté de 270 (+87%) depuis 1999; la commune a 56 ha de vignes. L’A68 frôle la limite NO du finage au pied de la terrasse.

L’essentiel du vignoble de Gaillac est au nord du Tarn et sur la basse plaine de rive gauche.

Montans (1 430 Montanais, 3 243 ha dont 248 de bois), 5 km SSO de Gaillac au bord du Tarn sur la rive gauche, est l’une des principales communes viticoles du Tarn (280 ha) et s’est mise à croître après une longue phase de recul: elle avait près de 1 600 hab. en 1846; elle a gagné 340 hab. depuis 1999 (+31%). Le village est à un coude du Tarn à la limite NE du finage, lequel s’étend largement vers le sud-ouest où il longe la commune de Lisle-sur-Tarn. L’A68 le traverse tout au long et offre une double aire de repos décalée, dite à l’ouest de Sanbatan et des Issarts à l’est, du nom de deux domaines viticoles, avec un accès (n°8) proche de Lisle; musée archéologique dit Archéosite; boulangerie Atelier du Pain (35 sal.), constructions Cicem (20 sal.), transports Maurel (60 sal.), Crouzet (50 sal.) et Mestre (25 sal.).

Rivières (1 060 Riviérois, 957 ha), à 6 km à l’est en amont de Gaillac sur la rive droite du Tarn, est le site d’un barrage avec centrale électrique construit en 1951, haut de 23 m et retenant un lac de 306 ha et 26 Mm3, très étiré sur plusieurs kilomètres; centre de recherches biologiques de la RAGT (30 sal.). La commune a 330 hab. de plus qu’en 1999 (+45%). Le village de Rivières, proche du barrage, est petit; l’habitat est bien plus étoffé à l’est à Aiguelèze, qui a reçu les installations de sports et loisirs nautiques du Tarn élargi, un camping et un golf, et des pavillons épars.

Labastide-de-Lévis (930 Bastidois, 1 429 ha dont 84 de vignes), née d’une bastide précoce (12e s.), perche son village au-dessus de la plaine du Tarn à 10 km ENE de Gaillac. Elle est marquée par la présence et le rayonnement de sa cave coopérative, qui emploie 50 personnes et traite annuellement 90 000 hl dont 6 millions de cols en AOC et vin de pays, avec 300 coopérateurs et 1 500 ha de vignes; mais la commune elle-même a peu de vignes. Le finage s’étend surtout au nord sur les basses collines. La petite plaine du Tarn, au pied du village, est traversée par la D988 et la voie ferrée vers Albi, qui y traverse le Tarn; bétons Hermet (35 sal.). Sa population augmente un peu depuis les 650 hab. de 1950; elle a gagné 50 hab. après 1999.

Bernac (190 Bernacois, 554 ha), 15 km ENE de Gaillac, a un habitat très dispersé de part et d’autre de la petite vallée du Luzert, et peu de vignes.

Castanet (200 Castanetois, 721 ha), 17 km ENE de Gaillac, a un très petit village sur une colline, doublé à l’est par le hameau d’Alzieu, et 110 ha de vignes; élevage de porcins au NE à l’Herm.

Noailles (220 Noaillais, 1 159 ha dont 150 de bois), 18 km NE de Gaillac, cultive 100 ha de vignes. Le village est sur le versant droit de la Vère; église inscrite du 16e s.

Cestayrols (470 Cestayrolais, 1 703 ha dont 158 de bois), 14 km au NE de Gaillac, a un village rond au centre, et plusieurs hameaux; église fortifiée du 14e s. au Roumanou, un clocher à flèche du 16e s. à Lincargue au sud. La commune cultive 310 ha de vignes.

Fayssac (360 Fayssacois, 762 ha), 10 km NE de Gaillac, a un petit village perché, complété juste au nord par des lotissements, dont celui des Grèzes; la population a augmenté de 70 hab. depuis 1999, mais le vignoble s’est très réduit.

Senouillac (1 140 Senouillacois, 1 501 ha),6 km NE de Gaillac sur le rebord des collines dominant la plaine du Tarn, reste au contraire une grande commune viticole (590 ha). Le village est perché au-dessus de la plaine du Tarn, dans laquelle se sont multipliés les pavillons. Au SO, bifurcation ferroviaire de Gaillac vers Villefranche-de-Rouergue et Aurillac au nord, Albi à l’est. Au NO sur un promontoire, château de Mauriac (15e s.). Senouillac a gagné 280 hab. depuis 1999 (+32%).

Broze (120 Brozois, 402 ha), 5 km au nord de Gaillac, est une très petite commune, restée viticole (125 ha de vignes).

Montels (110 Montelois, 323 ha), 6 km au nord de Gaillac, juste au nord de Broze, a quelques maisons dispersées mais n’a presque plus de vignes.

Cahuzac-sur-Vère (1 170 Cahuzacois, 3 058 ha dont 280 de bois), 12 km NNE de Gaillac, a son village tassé en rond sur un modeste relief de la rive gauche de la Vère, sur la route de Gaillac à Cordes; camping. C’est la cinquième du Tarn par la surface en vignes (312 ha), et elle figure aussi parmi les «stations vertes de vacances»; machines-outils Infaco (100 sal.); un centre de convalescence; hôtellerie du château de Salettes sur un promontoire au sud. À l’est, la voie ferrée traverse le finage, passant en tunnel la crête entre Vère et Tarn, et frôle le gros hameau d’Arzac, qui est sur le versant droit de la Vère. La population diminuait lentement depuis le maximum de 1836 (1 800 hab.) mais a repris 120 hab. depuis 1999. La mention «sur Vère» est de 1856.

Un peu plus au nord, l’ancienne communauté Salvagnac-Grésigne groupe de petites communes dans un paysage de transition, avec des collines céréalières et moins de vignes.

Donnazac (80 donnazacois, 474 ha), 18 km NNE de Gaillac, a un petit village sur le bas plateau et 124 ha de vignes. La D92 passe à l’ouest, à la limite de Frausseilles.

Frausseilles (90 Frausseillais, 587 ha), 19 km NNE de Gaillac, n’a plus guère qu’une cinquantaine d’hectares de vignes, et un habitat dispersé.

Amarens (69 Amarensois, 488 ha), 20 km au nord de Gaillac, a au contraire un petit village, mais plus guère de vignes; château de Clayrac au NE dans un vallon descendant vers le Cérou.

Loubers (80 Loubersois, 423 ha), 22 km au nord de Gaillac, a une église inscrite du 15e s.

Alos (90 Alosiens, 632 ha), 20 km NNO de Gaillac, a un petit village perché et plus guère de vignes.

Andillac (120 Andillacois, 544 ha dont 77 de vignes), 12 km NNO de Gaillac, est traversée par un vallon affluent de la Vère, qui abrite le château du Cayla, où sont nés les écrivains Eugénie et Maurice de Guérin, respectivement en 1805 et 1810; parc et musée depuis 1937, colloques et manifestations annuelles au château.

Vieux (230 Vieuxois, 695 ha), 11 km NNO de Gaillac, a son village accroché sur le versant droit de la Vère, avec une grande église du 14e s. à fresques; un menhir au SO au bord de la Vère; camping au nord; 87 ha de vignes; +60 hab. depuis 1999.

Le Verdier (230 Verdiérois 954 ha), 12 km NNO de Gaillac, se perche sur un étroit promontoire de confluence du versant droit de la Vère; 110 ha de vignes.

Sainte-Cécile-du-Cayrou (120 Cayrousiens, 795 ha dont 200 de bois), 16 km NO de Gaillac, a un habitat dispersé sans village; le relief monte au NO en Grésigne; 88 ha de vignes.

Saint-Beauzile (130 Saint-Beauzilois, 923 ha dont 336 de bois), 17 km NNO de Gaillac, a un petit village au SE de son finage, qui monte au NO sur le rebord de la Grésigne jusqu’à 462 m.

Campagnac (150 Campagnacois, 743 ha dont 203 de bois), 19 km NNO de Gaillac, est la commune la plus viticole des environs, avec 206 ha de vignes. Le village est sur une croupe au passage de la D15, appuyé au nord par le hameau de Beaudinenq sur une autre colline; +40 hab. depuis 1999.

Itzac (160 Itzacois, 1 124 ha dont 439 de bois), 21 km NNO de Gaillac, a son village sur une butte, mais n’a plus guère de vignes; +50 hab. depuis 1999.

Tonnac (120 Tonnacois, 1 123 ha dont 369 de bois), 24 km NNO de Gaillac, atteint au nord le causse au promontoire de la Plane (523 m), devenu site de pylônes.

Le paysage s’accidente un peu au nord-ouest, aux abords de la Grésigne.

Castelnau-de-Montmiral (1 060 Montmiralais, 8 881 ha dont 4 889 de bois), 13 km NO de Gaillac, est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 29 km à l’ouest de la préfecture. Le village, perché au-dessus d’un vallon affluent de gauche de la Vère, a été créé comme forteresse vers 1222 et conserve une porte de ville, une place à couverts; il fait partie des «plus beaux villages de France» et des «villages de charme». La commune, très étendue, inclut la plus grande partie de la forêt de Grésigne; on y cultive 190 ha de vignes. Une petite réserve naturelle (45 ha) a été délimitée sur la butte de Montoulieu en forêt de Grésigne, au NO. Dans la vallée de la Vère au NO du bourg, étang (9 ha) avec base de loisirs, camping. La commune a eu plus de 3 000 hab. entre 1831 et 1865 et n’a pas cessé de se dépeupler jusqu’en 1999; elle a repris 150 hab. depuis.

Au NO et à la limite du Tarn-et--Garonne, Larroque et Puycelsi forment un couple de villages touristiques très appréciés dans la vallée encaissée de la Vère.

Larroque (170 Roucanels, 1 797 ha dont 962 de bois), 27 km NO de Gaillac, se tient au creux d’un amphithéâtre de méandre de la Vère, à mi-versant au-dessus de la D964. Son finage dessine une queue vers le NE, englobant le petit hameau de crête des Abriols à 415 m et, en contrebas, le site de l’ancienne verrerie des Issarts. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Puycelsi (450 Puycelsiens, 3 920 ha dont 1 951 de bois), 24 km NO de Gaillac, est au contraire perchée sur un haut promontoire en trapèze, dominant de 140 m le fond de vallée de la Vère, où passe la D964, et en soulane la vallée de la Vère. Il figure parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme»; il recevrait 80 000 visiteurs par an, a un hôtel et un camping, mais bien moins de résidences secondaires (150, 37% des logements) que Penne ou Bruniquel. Il offre des restes de remparts sur 800 m, de trois tours et de portes, de vieilles rues en escalier, des chapelles; maison du tourisme, parc d’attractions en «campement préhistorique», verger conservatoire; pont du 14e s. au pied, sur un ancien tracé de la Vère. Son nom s’est écrit Puycelci jusqu’en 2011 mais vient de changer son orthographe. Le finage, très étendu, contient plusieurs hameaux: Laval au pied du versant gauche de la Vère presque en face du village, avec camping; Lacapelle au SE sur un promontoire de versant gauche de la Vère; le groupe Gibilis-Sainte-Catherine sur une croupe au SO; château de Terride au sud, avec quelques vignes (60 ha dans la commune). Puycelsi a perdu 50 hab. depuis 1999.

Salvagnac (1 190 Salvagnacois, 3 341 ha dont 698 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 20 km ONO de Gaillac dans le Terrefort du Tescou. La commune, jadis lieu de foires et marchés, a eu 1 900 hab. au milieu du 19e s. et sa population a diminué jusqu’en 1982; elle augmente un peu depuis, et a gagné 250 hab. depuis 1999 (+27%). Le finage est traversé par la vallée du Tescou, qu’emprunte la D999. Le village, bâti en rond, est perché au-dessus du vallon de la Rivierette, qui rejoint le Tescou juste au NO. Le finage s’étend plus au nord du Tescou qu’au sud; camping dans la vallée; lacs collinaires au sud.

La Sauzière-Saint-Jean (280 Sauzierains, 1 582 ha dont 447 de bois), 29 km ONO de Gaillac, a un finage en deux parties. Au nord du Tescounet, une partie d’axe est-ouest porte à l’ouest le hameau de la Sauzière (mairie) et ses annexes. Au sud du Tescou, une partie d’axe nord-sud porte de petits hameaux dont Saint-Jean et atteint au sud la vallée du Tescou et la D999. La commune s’est d’abord appelée Lasclottes et n’a pris son nom actuel qu’en 1903; las Clotes n’existe plus que comme ferme isolée au NE de Saint-Jean. La population a gagné 70 hab. depuis 1999 (un tiers).

Montdurausse (430 Montduraussois, 1 592 ha dont 287 de bois), 31 km ONO de Gaillac, a un finage très allongé d’est en ouest à la limite du département, avançant en Tarn-et-Garonne au sud de Monclar-de-Quercy et bordé au nord par la vallée du Tescounet. Le petit village est à l’ouest sur une longue colline. La population a augmenté de 180 hab. (+72%) depuis 1999.

Saint-Urcisse (210 Saint-Urcissiens, 1 205 ha dont 218 de bois), 28 km ONO de Gaillac, est également limitrophe du Tarn-et-Garonne à l’ouest. Son finage est borné au sud par la vallée du Tescou, que suit la D999. Le village est dans les collines du Terrefort au NE du finage, avec un château du 18e s. orné de beaux jardins.

Montgaillard (400 Montgaillardais, 1 495 ha), 25 km à l’ouest de Gaillac, est au sud de la vallée du Tescou, sauf une excroissance au NO, qui atteint la limite départementale; la commune a gagné 90 hab. depuis 1999 (29%).

Beauvais-sur-Tescou (340 Beauvaisois, 1 210 ha dont 187 de bois), 30 km à l’ouest de Gaillac, est limitrophe à la fois du Tarn-et-Garonne et de la Haute-Garonne. Le village est au pied du versant gauche du Tescou sur la D999 et le finage monte sur les collines au sud. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+62%).

Tauriac (340 Tauriacois, 992 ha), 29 km OSO de Gaillac a son village sur un sommet du Terrefort du Tescou, au-dessus de la vallée du Souet qui descend vers le Tarn; +130 hab. (+63%)

Montvalen (240 Montvalénois, 1 173 ha dont 150 de bois), 32 km OSO de Gaillac, est limitrophe de la Haute-Garonne; le petit village couronne un promontoire de confluence du versant gauche du Souet au débouché de la Lise; plusieurs lacs collinaires; +80 hab. depuis 1999 (+50%).

Les autres communes, au sud-ouest, sont dans la mouvance de Rabastens.

Grazac (610 Grazacois, 3 202 ha dont 674 de bois), 24 km OSO de Gaillac, 6 km ONO de Rabastens, déploie son grand finage dans les collines du Terrefort, où se dispersent plusieurs petits lacs collinaires. La commune a été créée en 1832 à partir de Rabastens, avec plus de 1 000 hab. Le très petit village est sur une croupe vers le centre du finage, mais il a moins d’habitants que le hameau de Codel au SE, dans la vallée de Posse; celle-ci sert de limite orientale à la commune. La population croît depuis le minimum de 1975 (310 hab.) et a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+45%).

Roquemaure (450 Roquemauriens, 1 577 ha dont 241 de bois), 27 km OSO de Gaillac, 10 km à l’ouest de Rabastens, est limitrophe de la Haute-Garonne. La commune est dans les collines au nord de Bessières-sur-Tarn mais n’atteint pas le Tarn. Elle a gagné 150 hab. depuis 1999 (+50%).

Mézens (490 Mézensols, 590 ha), 23 km SO de Gaillac, est sur la rive droite du Tarn face à Saint-Sulpice, partagée entre plaine et collines; +180 hab. depuis 1999 (+58%).

Loupiac (420 Loupiacois; 1 082 ha), 14 km SO de Gaillac, est sur la rive gauche du Tarn à l’est de Coufouleux. La voie ferrée Toulouse-Gaillac traverse le finage et le Tarn au NO. Au sud, le finage est borné par l’A68 au pied du talus de la terrasse de Parisot; +140 hab. depuis 1999 (+50%).

Giroussens (1 530 Giroussinais, 4 167 ha dont 1 056 de bois, 120 de vignes), 20 km SO de Gaillac, 10 km NNO de Lavaur, a son village perché au-dessus du coteau droit de l’Agout, léché par la rivière à la faveur d’un coude; château, église inscrite du 15e s., musée (Maison de la céramique contemporaine). Le vaste finage s’étend dans la plaine de l’Agout au sud, sur les terrasses et collines au nord; au NO, forêt de Giroussens (700 ha). Au sud, beau parc floral des Martels et confluent de l’Agout et du Dadou; camping. Au SE près du Dadou et du carrefour D631-D87, aérodrome ULM de la Ramière (LF8153) avec piste de 450 m et aéroclub. La population a culminé à 2 000 hab. en 1856, puis baissé, et elle est restée stable de 1920 à 1999; elle a augmenté de 480 hab. depuis (+46%).