Gaillon

(7 140 Gaillonnais, 1 019 ha dont 144 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure dans l’arrondissement des Andelys, 12 km SSO des Andelys et 15 km ESE de Louviers (agglomération Seine Eure). Le centre-ville est au pied du coteau de rive gauche de la Seine, versant de rive concave d’un ancien méandre abandonné. La commune partage la plaine alluviale, et ses terrains industriels, avec ses voisines Aubevoye et Saint-Pierre-la-Garenne. Le finage, allongé OSO-ENE, atteint au NE la rive de la Seine au barrage et aux écluses de Port-Mort, où est une zone d’activités; étangs de gravières dans la plaine. La ville est traversée par la N15 et la voie ferrée de Paris à Rouen (gare).

Elle a un collège et un lycée publics. Son principal monument est l’ancien château renaissance construit, à la dimension d’un palais de 1502 à 1509, sur les bases d’un château féodal; très dégradé pendant la Révolution, il devint un pénitencier de 1 500 places entre 1812 et 1905, notamment pour enfants; il abrite une maison de retraite (30 sal.). Les principales entreprises sont Pipelife (tubes en pvc, 230 sal.), Schoeller-Allibert (145 sal., emballages plastiques), Mottaz (découpage et emboutissage, 80 sal.), Nufarm (agrochimie, australien, 60 sal.); supermarché Auchan (70 sal.) .

Gaillon a eu 3 500 hab. en 1881 puis sa population s’était abaissée à moins de 2 000 dans les années 1930; elle est remontée après la guerre et a poursuivi régulièrement sa croissance jusqu’en 1999 avant de se stabiliser, et n’a gagné que 140 hab. depuis 1999. L’unité urbaine insee est de 17 300 hab. (5 communes), comme l’aire urbaine. Le nouveau canton de Gaillon a 29 100 hab. (17 communes).