Gard Rhodanien

'

Highslide JS

communauté d’agglomération du Gard, au nord-est, associant 43 communes, 71 400 hab. sur 62 800 ha. Bagnols-sur-Cèze (siège ), Laudun-l’Ardoise, Pont-Saint-Esprit, Saint-Laurent-des-Arbres, Saint-Victor-la-Coste et Tavel dépassent ou atteignent 2 000 hab.

Saint-Gervais (720 Gervasiens ou Gervinois, 1 187 ha dont 491 de bois, 410 de vignes), juste au nord de la Cèze à 6 km ONO de Bagnols, mord au nord sur la forêt de Valbonne; elle a une cave coopérative vinicole; la progression démographique récente est faible (+40 hab. depuis 1999).

Saint-Nazaire (1 230 Nazairiens, 668 ha), 3 km au nord de Bagnols, est traversée par la N86 et a une gare au SE; 140 ha de vignes. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999.

Vénéjan (1 270 Vénéjanois, 1 855 ha dont 297 de bois et 350 de vignes) est à 6 km NNE de Bagnols dans les garrigues, mais son finage a une part de la plaine de rive droite du Rhône dans l’ancienne «île Saint-Georges» où la LGV fait une brève incursion sur la rive droite entre deux viaducs; mais la rive du fleuve n’est pas habitée. Elle accueille un poste d’interconnexion de lignes électriques, un moulin à vent de 1813 remis en état, un château d’origine féodale; cave coopérative, voie ferrée avec gare. La population a fait un bond depuis les 400 hab. des années 1950, et a encore gagné 200 hab. après 1999.

Saint-Étienne-des-Sorts (580 Stéphanois, 985 ha dont 286 de bois), 11 km NE de Bagnols, s’étire au bord du Rhône, à 4 km au nord de Marcoule; le TGV passe en face, sur l’autre rive, mais en partie dans une extension de la commune, nommée île des Brotteaux;; halte fluviale et nautisme au village; 430 ha de vignes sont exploitées; +90 hb. depuis 1999.

Chusclan (1 020 Chusclanois, 1 323 ha dont 600 ha de vignes et 495 de bois), juste à l’est de Bagnols, a son village sur la rive gauche de la Cèze, avec une cave coopérative (50 sal.) sur l’autre rive. Au nord, le plateau des garrigues se termine par un coteau vigoureux est-ouest, qui domine le Rhône à la Dent de Marcoule à 221 m. C’est au pied, dans la plaine du Rhône, que s’étendent les es installations nucléaires du parc Marcel Boiteux, où sont présents le Commissariat à l’Énergie atomique (CEA,1 810 sal.); de Areva Orano (1 000 sal.), et de Melox (Areva, 770 sal.); machines spécialisées Orano Temis (50 sal.); chauffage Dalkia (20 sal.). Elles débordent au sud sur la commune de Codolet. La population de Chusclan a relativement peu progressé: elle était de 580 hab. en 1962 et ne s’est accrue que de 70 hab. après 1999. Sur la hauteur dans le bois de Gicon, des tours à signaux très anciennes, remployées et complétées comme élément de défense, forment un ensemble en cours de restauration avec l’aide de la coopérative viticole locale.

Marcoule. Le site de Marcoule a été un pionnier de l’industrie nucléaire en France, dès 1954; il a été choisi pour une combinaison intéressante entre un environnement attractif pour les techniciens, les eaux et le couloir du Rhône, une situation locale relativement isolée. Il a eu pour fonction principale la fourniture de la force de dissuasion militaire française, puis la mise au point de la filière graphite-gaz pour la production d’électricité. De nos jours il s’occupe surtout de recherche et de retraitement de combustible. La Cogema (aujourd’hui groupe Areva) a été chargée des opérations industrielles, tout en s’appuyant sur quelques sous-traitants spécialisés. Le premier réacteur français, G1, y a été installé en 1956 pour la production de plutonium, et a fonctionné jusqu’en 1968. G2 et G3 ont suivi entre 1957 et 1960 et ont été arrêtés en 1980 et 1984. Le premier réacteur Célestin (plutonium et tritium) est entré en fonction en 1967, suivi peu après d’un second, le surgénérateur Phénix à neutrons rapides en 1973. Puis ont été installés en 1978 un atelier de vitrification des déchets (AVM), en 1990 un autre pour le traitement des effluents liquides (STEL). En 1993 a cessé la production de plutonium à usage militaire, mais la production de tritium pour l’armée se poursuit et les Célestin sont toujours en fonction. En 1995 a commencé la production de mox (mixed oxydes) dans la nouvelle usine Melox. En 1997 la filière graphite gaz a été supprimée, tandis que commençait le programme de démantèlement de l’ensemble initial (usine dite UP1).

L’ensemble forme aujourd’hui une «installation nucléaire de base» considérée comme secrète par l’Autorité de sûreté nucléaire et comprenant quatre éléments: le réacteur de démonstration Phénix, le laboratoire de retraitement Atalante, l’usine Melox de fabrication du combustible nucléaire mox, le centre de conditionnement des déchets radioactifs Centraco (arrêté après une explosion mortelle en septembre 2011). Les installations comprennent en outre un grand centre de recherche du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) travaillant surtout sur le retraitement des combustibles nucléaires et les déchets et qui occupe un millier de personnes dont 800 chercheurs, un institut de formation (INSTN, Institut national des sciences et techniques nucléaires) et le centre d’information du Belvédère avec un musée-exposition Visiatome. Marcoule et Pierrelatte forment ensemble le site Valrhô du CEA. Marcoule est ainsi le deuxième pôle de recherche de la région Languedoc-Roussillon après Montpellier, et participe aux efforts de développement local à travers un Pôle de compétitivité Marcoule-Tricastin. En vue de clarifier une situation qui a pu être passablement compliquée, le CEA a obtenu en 2006 le titre d’exploitant nucléaire du site de Marcoule; Areva NC (ex-Cogema) a de ce fait le statut de sous-traitant industriel. Environ 5 000 salariés sont employés sur le site, dont 1 500 au CEA. En 2010, le CEA, ex-Commissariat à l’énergie atomique, s’est mis à l’ordre du jour en devenant le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, ce qui lui a permis de conserver intact son sigle. Il a au total près de 16 000 salariés.

Codolet (700 Codolétiens, 517 ha dont 170 de vignes), 7 km SE de Bagnols, dont le nom désigne le galet, étire son finage entre le Rhône et la Cèze, qui rejoint le fleuve à la pointe sud de la communes. Le village est au bord d’un ancien petit bras du Rhône; cave coopérative et nouvelles installations de la cave coopérative des vignerons de Laudun et Chusclan (50 sal.). Au nord, le parc de Marcoule déborde sur 85 ha, accueillant la Socodel (Centraco, déchets nucléaires, 230 sal.), la fabrique de médicaments Cisbio Bioassays (170 sal.), Aemco (maintenance mécanique, 110 sal.), ingénierie Ekis (20 sal.); transports nucléaires TN Orano (130 sal.) et Lemaréchal (90 sal.). Codolet a gagné 140 hab. depuis 1999.

Orsan (1 160 Orsanais, 690 ha dont 350 de vignes), 5 km au SE de Bagnols, 3 km au SO de Marcoule, qui n’avait pas 500 hab. en 1954, accueille une partie des travailleurs du site nucléaire et a encore130 hab. depuis 1999. Le village est adossé aux reliefs des garrigues et longé par la la N580 et la voie ferrée; il a une tradition taurine suivie (arènes) et une cave coopérative; transports Derichebourg (40 sal.). Le finage va à l’est jusqu’à la rive droite de la Cèze.

Laudun-l’Ardoise et Saint-Laurent-des-Arbres bordent le Rhône au sud des précédentes.

Montfaucon (1 510 Montfauconnais, 424 ha dont 150 de vignes), 17 km SE de Bagnols, se signale par son château féodal restauré au 19e s., à hauts créneaux et de forme triangulaire; la limite communale traverse le Rhône, en s’appuyant sur un ancien méandre au sud de Caderousse, qui laisse une île à Montfaucon. La commune a connu également une croissance sensible depuis les 460 hab. de 1931 (1 060 hab. en 1975); elle a 160 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Geniès-de-Comolas (1 960 Saint-Geniérois, 826 ha dont 200 de vignes),16 km SSE de Bagnols, à l’ouest de Montfaucon et à 5 km NO de Roquemaure, partage aussi la plaine du Rhône, au pied de la barre de relief de Saint-Geniès, mai n’a qu’une petite ouverture sur le fleuve au nord, sur 500 m de rive. Les serres horticoles ont pris place parmi les vignes à l’est, au-delà de la voie ferrée. La commune a gagné 360 hab. depuis 1999.

Lirac (910 Liracois, 976 ha dont 618 de bois et garrigues 230 de vignes est à 18 km SSE de Bagnols juste au nord de Tavel. Elle associe une part deplaine fertile et une de garrigue, riche en grottes, et bénéficie d’un cru de qualité. L’AOC lirac, qui date de 1937, comprend des rouges, blancs et rosés et s’étend aux communes de Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Geniès-de-Comolas; elle couvre 2 000 ha et intéresse une cinquantaine de producteurs. Une appellation Côtes du Lirac se rapporte aussi à une partie des vins de pays des Cévennes (22 communes). La commune est passée par un minimum à 230 hab. en 1954, mais croît depuis et a gagné 130 hab. de 1999 à 2009. Un projet de parc éolien sur la «Montagne» a fini par être refusé, un projet de parc photovoltaïque est à l’étude.

Saint-Paul-les-Fonts (1 060 Saint-Paulois, 546 ha dont 300 de vignes), 11 km au sud de Bagnols, s’est séparée de Connaux en 1949 avec 180 hab. et s’est étoffée depuis; elle a gagné 440 hab. depuis 1999 (+71%). Son finage est très étiré du nord au sud, dans la plaine viticole au nord, sur les garrigues au sud; maison de retraite, entreprise d’installation de réseaux Carminati (35 sal.).

Connaux (1 700 Connaulais, 958 ha dont 317 de bois et 310 de vignes), 10 km SSO de Bagnols, bénéficie de la N 86 et de bons terroirs agricoles. Le finage est limité au nord par la Tave et n’a qu’une petite fraction de garrigue, d’ailleurs presque enti§rement urbanisée aux Grands Pins, camping. La commune a grandi depuis les 530 hab. de 1954, mais sa population plafonne et n’a guère augmenté que de 40 hab. depuis 1999.

Gaujac (1 120 Gaujacois, 1 028 ha dont 570 de bois et 240 de vignes), un peu plus loin à 12 km SSO de Bagnols, a un château au village et de nombreux restes archéologiques à l’oppidum Saint-Vincent, sur le rebord faillé des Costes que l’on suit jusqu’à Roquemaure; cave coopérative, Gaujacoise de voies ferrées (20 sal.). La population croît: elle n’avait que 280 hab. en 1975 et en a gagné 460 depuis 1999 (+70%).

Tresques (1 850 Tresquois, 1 790 ha dont 980 ha de vignes et 420 de bois), à 7 km SSO de Bagnols, a une tour de guet, une cave coopérative et quelques entreprises; négoce de produits chimiques Perret (60 sal.). La commune n’avait pas 700 hab. en 1954 et a surtout grandi entre 1975 et 1982; la croissance n’a été que de 40 hab. depuis 1999.

Le Pin (420 Pinois, 596 ha dont 247 de bois) est à 12 km SO de Bagnols, dans un relief un peu accidenté, bordé au nord par la Tave, au sud par la Veyre; +130 hab. depuis 1999 (+45%).

Saint-Pons-la-Calm (440 Saint-Ponais, 637 ha dont 165 de bois), 10 km SO de Bagnols à l’ouest de Tresques, compte 280 ha de vignes et une cave coopérative. Le village est au nord de la Tave; au sud, une queue s’étire sur 3 km dans les collines, jusqu’à atteindre le cours de la Veyre.

Cavillargues (860 Cavillargais, 1 127 ha dont 200 de bois), 13 km SO de Bagnols, au cœur d’une longue dépression entre garrigues, cultive 470 ha de vignes, a une cave coopérative et se signale par une chapelle du 12e s. et le château de la Fare (16e); elle s’est accrue de 190 hab. depuis 1999 (+28%).

Sabran (1 730 Sabranois, 3 564 ha dont 1 260 de vignes et 1 528 de bois), 6 km ONO de Bagnols, se signale par les ruines de son château près du vieux village sur une butte et par un habitat très dispersé dans la garrigue; cave coopérative, château de Montcaud au hameau de Combe, à l’angle NE du finage, où est la mairie; hameaux de Carme et Donnat au NO, de Mégiers au sud, Colombier au NE. La commune a eu plus de 1 500 hab. au milieu du 19e siècle et s’était dépeuplée jusqu’à 800 hab. vers 1950; le nombre de ses habitants a doublé depuis mais n’a guère changé après 1999.

Saint-Marcel-de-Careiret (860 Saint-Marcellois, 1 017 ha dont 344 de bois et 390 de vignes), 13 km à l’ouest de Bagnols, a son village sur la D6, compact, ceint dun boulevard et entouré de vignes; cave coopérative. La commune a gagné 230 hab. depuis 1999 (+37%).

Saint-André-d’Olérargues (440 Saint-Andrérarguois, 975 ha dont 570 de bois et garrigues, 120 de vignes), 14 km à l’ouest de Bagnols, a 140 hab. de plus qu’en 1919 (+47%) et un village petit; lac collinaire au SO.

Verfeuil (620 Verfeuillois, 2 397 ha dont 1 677 de bois 140 de vignes), 16 km à l’ouest de Bagnols, a un finage contourné, pourvu d’une extension au NE autour du hameau de Clapeyret, et borné au nord par le cours de l’Aiguillon, qui y rejoint la Cèze. Le village est dans une dépression sinueuse, qui contient au sud les hameaux de Collongres et de Valsauve, au pied de la côte qui borde la plateau crétacé des garriques et le sépare du plateau de Lussan. la commune a quelques entreprises de construction et travaux publics dont Robert (45 sal.). La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+35%).

La Roque-sur-Cèze (190 Roquairols, 837 ha dont 300 de bois et 150 de vignes) a son village sur le versant droit de la Cèze à 11 km ONO de Bagnols. Il se signale par un ancien pont dit Charles Martel, et les cascades du Sautadet, avec marmites de géants; il figure parmi les «villages de charme». Sa population, tombée à 100 hab. en 1975, a un peu repris ensuite, mais reste stable depuis 1999.

Saint-Michel-d’Euzet (640 Saint-Michelois, 1 036 ha dont 346 de bois et 250 de vignes), 10 km ONO de Bagnols, a son village au pied des reliefs dans la petite plaine viticole que la Cèze borde tout au sud et que traverse la D980; +40 hab. depuis 1999. Tout au nord est maison forestière de Valbonne; le finage touchant à l’ancienne chartreuse. Au NE, une petite queue du finage suit la crête de la Coste Longue au-dessus de la petite vallée de l’Arnave.

Saint-Laurent-de-Carnols (490 Saint-Laurentais, 1 015 ha dont 569 de bois, 270 de vignes), 12 km ONO de Bagnols, est dans une situation voisine, au NO de Saint-Michel, et touche aussi à Valbonne; +80 hab. depuis 1999. Au SO, le finage atteint la rive gauche d’une grande boucle de la Cèze.

Cornillon (940 Cornillonnois, 1 558 ha dont 570 de vignes et 201 de bois), 16 km ONO de Bagnols, a un petit village perché d’allure médiévale qui a conservé une partie des remparts et des restes de son château et qui est inscrit comme site protégé; maçonnerie Châtaignier (50 sal.). Le village domine la plaine de la Cèze, où la D980 passe au milieu des vignes; mairie, gendarmerie, maison de retraite s’y sont établies au hameau de Saint-Nabor; camping en bord de Cèze au pied du pont suspendu. Au sud-est, au bord de la plaine au pied d’une large butte, l’habitat de Saint-Gélyet Talazargues est plus peuplé, avec une cave coopérative et une ancienne mine de lignite. La Cèze passe au SE entre cette butte et La Roque, et y a attiré deux autres campings. La population a connu un minimum à 430 hab. en 1968 et a augmenté de 240 hab. (+34%) après 1999.

Goudargues (1 120 Goudargais, 3 027 ha dont 1 949 de bois, 70 de vignes), 18 km à l’ONO de Bagnols-sur-Cèze, a un village triple, dont les éléments s’accrochent à des promontoires dominant la rive droite de la Cèze: la bastide au sud, les Aubertes au centre, le village principal au nord; s’y ajoute la butte isolée de Saint-Michelet plus au nord au bord même de la Cèze. Tout au sud s’isole le hameau de Boussargues, dans la vallée de l’Aiguillon, qui fixe la limite SE du finage et atteint la Cèze à l’est. Plusieurs campings sont sur les deux rives de la Cèze, traversée par deux ponts; sports nautiques. Vers l’ouest, de grands bois cachent des avens dans les reliefs du plateau de Lussan, qui montent à 327 m. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-André-de-Roquepertuis (610 Saint-Andrépertusois, 1 218 ha dont 723 de bois et120 de vignes) est au nord de Goudargues, avec un finage étiré d’ouest en est. Le village est aux abords de la rive gauche de la Cèze, à 20 km NO de Bagnols et longé par la D980; camping, nautisme. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999 (+53%).

Montclus (210 Montclusiens, 2 188 ha dont 1 076 de bois), 24 km NO de Bagnols sur la rive gauche de la Cèze, bénéficie d’un très beau site sur trois méandres encaissés de la Cèze; ruines d’un château féodal, mas classé du Grand Galès au nord, plusieurs grottes dans les versants de la vallée et rochers épars; fête médiévale; plusieurs campings, nautisme. À l’est, le hameau perché de Bernas voisine avec un aven de la Salamandre. La commune est à la limite de l’Ardèche, voisine d’Orgnac-l’Aven. La population a gagné 70 hab. (+50%) depuis 1999.

Issirac (300 Issiracois, 2 028 ha dont 750 de bois), 21 km NO de Bagnols, est à la limite de l’Ardèche à l’est de Montclus, sur le plateau calcaire troué de dépressions fermées, karstiques, comme les grands Cros d’Arène à l’est, de Sauvan au sud; quelques vignes et vergers (110 ha); +120 hab. depuis 1999 (+67%).

Le Garn (230 Garnoi, 1 081 ha dont 658 de bois, 80 de vigne) est un petit village sur le plateau, au nord d’Issirac et en limite de département, à 26 km NO de Bagnols; plusieurs avens dont celui des Neuf Gorges. Le finage touche en pointe aux gorges de l’Ardèche au nord, atteignant la rivière au site de Gournier.

Aiguèze (220 Aiguezois, 2 003 ha dont 1 346 de bois, 150 de vignes), 22 km NNO de Bagnols 11 km au NO de Pont-Saint-Esprit, est classé parmi les «villages de charme». Il niche à la sortie des gorges de l’Ardèche et le finage communal, étiré vers l’ouest, possède tout le versant droit des gorges sur 8 km, dont les sites de la Maladrerie des Templiers sur un promontoire de méandre, le Fort de la Madeleine, le cingle des Remparts du Garn et les Rochers de Castelvieil; plusieurs grottes avens, un dolmen; mais sans route, seuls des chemins branchés sur le GR4 permettent d’y aller voir. Le village est à la limite orientale de son finage, face à Saint-Martin-d’Ardèche au bord de l’Ardèche; trois campings.

Laval-Saint-Roman (230 Lavallois, 1 050 ha dont 472 de bois), 25 km NNO de Bagnols, est sur le plateau à l’est du Garn; hameau de Trescouvieux à l’est.

Saint-Christol-de-Rodières (170 Saint-Christolois, 807 ha dont 396 de bois), 20 km NO de Bagnols, a un étroit finage nord-sud sur le plateau, entre Issirac et Salazac.

Salazac (190 Salazacois, 998 ha dont 350 de bois), 18 km NO de Bagnols, est une autre commune du plateau, avec un camping.

Saint-Julien-de-Peyrolas (1 410 Peyrolais, 1 254 ha dont 408 de bois 340 de vignes), 20 km NNO de Bagnols, a son village sur un bas relief dominant la plaine de l’Ardèche. Son finage déborde au nord sur la rive gauche de l’Ardèche, avec trois campings aux abords de la rivière. Son village a quelque allure, avec remparts et deux tours; cave coopérative. La population croît depuis le minimum de 1963 (600 hab.) et a gagné 290 hab. depuis 1999 (+26%).

Saint-Paulet-de-Caisson (1 840 Saint-Pauletois, 1 688 ha dont 540 de vignes et 491 de bois), 15 km NNO de Bagnols et 5 km à l’ouest de Pont-Saint-Esprit, a un gros village compact circulaire au bord de la plaine de l’Ardèche. Au nord, le finage atteint et même dépasse un peu le cours de l’Ardèche; camping au NE. Le relief s’accidente vers le sud-ouest; à la pointe SO du finage se niche dans un vallon la chartreuse de Valbonne. Il en reste un grand bâtiment carré qui a été restaurée comme centre de réinsertion et réadaptation (1975), avec festivités culturelles estivales et domaine viticole. Du fer a jadis été extrait dans la commune. Saint-Paulet a eu 1 100 hab. au 19e s. mais sa population était descendue à 750 hab. en 1936; elle a crû ensuite, surtout depuis 1980, et a encore gagné 210 hab. après 1999.

Carsan (690 Carsanais, 1 171ha dont 601 de bois et 100 de vignes), au sud de Saint-Paulet et à l’ouest de Pont-Saint-Esprit, est à 12 km NNO de Bagnols; église inscrite des 10e et 13e s. Au sud, le village atteint la vallée de l’Arnave et monte sur la Coste Longue; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Alexandre (1 240 Alexandrins, 1 287 ha dont 372 de bois), 10 km au nord de Bagnols, a un village tout rond au bord du relief. La commune cultive 360 ha de vignes (cave coopérative) et vergers et s’étend des hauteurs de Valbonne au Rhône, mais n’y a guère que 500 m de rive vide, avec des vergers dans la plaine alluviale; le finage est traversé à l’est par la voie ferrée et la N86. Au NE, des lotissements à Beauvezet prolongent l’urbanisation de Pont-Saint-Esprit. La population augmente depuis le creux des années 1930-1950 (450 hab.) et s’est accrue de 250 hab. après 1999; travaux publics Eiffage (20 sal.).