Grand-Fougeray

(2 500 Fulkériens, 5 542 ha dont 286 de bois) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine dans la communauté Bretagne-Porte de Loire, 14 km au SSO de Bains-de-Bretagne, 46 km au sud de Rennes près de la route de Nantes. Le curieux gentilé est censé venir de formes anciennes du nom, elles-mêmes déformant la racine latine de la fougère (filex): le nom de la commune a été écrit Felkeriac en 852, Fulkeriac en 903. La ville a un donjon du 16e s. (tour Du Guesclin); hôpital local (90 sal., 18 lits), hippodrome de la Belle Étoile; entrepôts et logistique du groupe Intermarché (280 sal.), fabriques d’andouilles et andouillettes Maillard la Bainaise (35 sal.); pesticides Lodi (Générale des Biocides, 40 sal.); mécanique Ferotec (30 sal.), serrures et mobiliers Fontaine (25 sal.); bétons Guiraud (SEAC, 35sal.); récupération d’emballages plastiques Lahaye (25 sal.); assurances Protectas (25 sal.).

La voie rapide N137 de Rennes à Nantes traverse le finage à l’est du bourg, offrant un seul accès dans la traversée de la commune, au NE du bourg; il a suscité le parc d’activités des Quatre Routes, flanqué depuis 2007 de deux éoliennes Winwind de 64 m (2 MW, 5 GWh, à Innovent). Au nord, le relief s’élève, porte le château de la Derre et le hameau de Brandeneuf; un parc de 5 éoliennes Gamesa de 80 m (10 MW, 25 GWh, à EDF) y a été ouvert près du hameau de Nourais, mais partagé avec La Noë-Blanche. Au sud, la commune est bordée par le cours de la Chère, qui a fixé la limite départementale. L’Aron traverse la partie SE du finage, dans un paysage un peu boisé et vallonné. La population avait atteint 6 400 hab. en 1876; mais deux communes s’en sont séparées en 1880; de 3 900 hab. en 1891, la population a longuement diminué jusqu’à 2 000 en 1999; mais elle a regagné 490 hab. depuis.