Grand Sud Tarn et Garonne

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communauté de communes du Tarn-et-Garonne, associant 26 communes et 42 300 hab. sur 46 700 ha. Le siège est à Labastide-Saint-Pierre au nord, proche de Montauban. Grisolles, Montech et Verdun-sur-Garonne ont aussi plus de 2 000 hab. La Garonne traverse le territoire, limitrophe de la Haute-Garonne au sud.

Quatre communes sont au bord du Tarn à l’est, et limitrophes de la Haute-Garonne.

Orgueil (1 670 Orgueillois, 1 403 ha dont 182 de bois), 4 km ESE de Labastide au bord du Tarn, sur la D930, est connue pour sa météorite, tombée en mai 1864, une chondrite carbonée de deux kilogrammes assortie de xénon et de nanodiamants — d’autres éclats plus petits sont tombés sur une distance d’une quinzaine de kilomètres. Le Tarn borde le finage au nord. La commune cultive 94 ha de vignes; elle n’avait que 460 hab. en 1962 et continue de croître, gagnant 670 hab. depuis 1999, soit +67%.

Nohic (1 360 Nohicais, 1 261 ha), 6 km ESE de Labastide en amont d’Orgueil, est également riveraine du Tarn, partiellement viticole (94 ha de vignes) et en croissance: 530 hab. en 1954, +370 hab. depuis 1999 (+37%). Toutefois, le village, sur la D930 également, est plus éloigné du Tarn, dont les abords sont troués d’étangs de gravières.

Villebrumier (1 390 Villebrumiérains, 1 138 ha dont 273 de bois), 8 km à l’est de Labastide, est un ancien chef-lieu de canton du Tarn-et-Garonne, 17 km SE de la préfecture sur la rive droite du Tarn, au pied du massif de collines du Terrefort du Tescou. C’est une bastide de 1273, au plan très régulier, avec un grand château néoclassique du 19e s. ouvert aux réceptions. La population croît depuis le creux des années 1930-1950 (480 hab. en 1954); la commune a gagné 460 hab. depuis 1999, soit +48%.

Varennes (580 Varennois, 1 476 ha dont 256 de bois) 12 km à l’est de Labastide, est sur une colline du Terrefort au SE de son finage, qui ne touche pas à la vallée du Tarn mais atteint au nord celle du Tescou, suivie par la D999; +190 hab. depuis 1999 (+49%). Au nord, le site de Puylauron au-dessus de la vallée du Tescou vient de l’intégration d’une partie de la commune disparue de Puilauron-la Vinouse, dont le territoire a été partagé en 1810 avec Verlhac-Tescou (Quercy Vert).

Plusieurs communes, au sud et à l’ouest de Labastide, occupent la plaine entre Tarn et Garonne.

Campsas (1 370 Campsasais, 1 501 ha), 4 km SO de Labastide, qui est voisine de Fronton au sud-est, est traversée à l’ouest par la D820 (ex-N20) et l’A20, qui y a une double aire de repos; château Sepat au NO, camping. Elle est l’un des points forts du vignoble AOC des côtes du frontonnais avec 302 ha de vignes, une douzaine de producteurs, une cave coopérative. La commune, qui avait 480 hab. en 1970 et poursuit sa croissance, gagnant 490 hab. (+57%) depuis 1999, a également deux ateliers d’aéronautique Liebherr (170 sal.) et Antavia (75 sal., groupe états-unien Ametek).

Fabas (620 Fabasiens, 630 ha), 8 km au sud de Labastide, 4 km au NO de Fronton, se tient entre la limite départementale (à l’est et au sud) et l’A62 (à l’ouest); quelques étangs au NO. Elle participe au vignoble frontonnais, cultive 213 ha de vignes et s’est accrue de 290 hab. (+88%) depuis 1999.

Canals (760 Canalais, 735 ha), 11 km SSO de Labastide et 3 km au nord de Grisolles, est sur le rebord de la terrasse au-dessus de la plaine alluviale de la Garonne. Canal latéral, D813 et voie ferrée traversent la plaine au SO, la N20 (D820) passe un peu à l’est sur la terrasse. La commune, qui s’étend surtout vers le nord-est où elle atteint l’A62, accueille un entrepôt des transports XPO (ex-Dentressangle, 60 sal.); elle a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+41%).

Pompignan (1 470 Pompignanais, 1 217 ha), 2 km au SE de Grisolles, sur la N113 et le canal et la voie ferrée, est au pied du coteau droit de la plaine garonnaise, qui monte à 100 m au-dessus du village. C’est un ancien relais de poste à 27 km de Toulouse. Il a un château du 18e s. où vécut Lefranc de Pompignan (1709-1784) et cultive 153 ha de vignes. Le finage comprend une fraction de plaine au sud avec des étangs de gravières, le coteau boisé et habité, et deux niveaux de terrasses à l’est, dans le vignoble, que traverse l’A62. La population est en nette croissance (400 hab. en 1950) et a gagné 450 hab. (+44%) depuis 1999.

Dieupentale (1 700 Dieupentalais, 614 ha), 11 km SO de Labastide, n’est qu’à 5 km NNO de Grisolles et 3 km NE de Verdun sur la D813 et le canal, au pied du principal talus de terrasse; son finage se partage entre l’étroite basse terrasse et la basse plaine, où il est limité par le cours du Tauris, et la terrasse moyenne où il s’étend en pointe vers le NE. La commune accueille l’atelier d’aéronautique Gillis (25 sal.) et les transports Lévêque (50 sal.) et croît vivement: elle n’avait que 540 hab. en 1954 et a augmenté de 960 hab. depuis 1999 (+130% !).

Bessens (1 510 Bessinois, 927 ha), 12 km SO de Labastide au nord de Dieupentale, est au bord de la basse terrasse, dont le Tauris suit de près le talus et sert de limite occidentale. La N113 frôle le village, qui a des vergers sur la basse terrasse. Le talus de la terrasse moyenne s’éloigne à l’est, suivi par le Canal latéral et la voie ferrée qui encadrent des entrepôts agricoles. L’habitat s’est densifié sur la terrasse moyenne autour du château Monfourtau et du hameau pavillonnaire de Lapeyre; mais plus à l’est la carrière et la briqueterie de réfractaires Imerys sont abandonnés depuis 2008. En bordure du site au sud est apparue une centrale électrique photovoltaïque (16 MW, sur 24 ha, 55 000 modules); travaux publics Florès (25 sal.). La commune gagné 840 hab. depuis 1999 (+125% !).

Monbéqui (640 Monbéquinois, 678 ha), 14 km OSO de Labastide, 9 km au sud de Montech, a son village sur le rebord de la basse terrasse et la D913 comme Bessens et Dieupentale mais, à leur encontre, son finage atteint à l’ouest la rive droite de la Garonne, non le Canal latéral ni le talus de moyenne terrasse au NE; château Mercier à l’ouest. La commune a gagné 280 hab. depuis 1999 (+78%).

Finhan (1 540 Finhanais, 1 148 ha dont 257 de bois), 14 km à l’ouest de Labastide et 6 km au sud de Montech, également sur le rebord de la basse terrasse, a une place à arcades et un château du 18e s. (Pérignon), un musée des métiers d’autrefois. Une belle peupleraie se déploie à l’ouest au bord de la Garonne, dont Finhan possède 5 500 m de rive droite. La population était restée au-dessous de 1 000 hab. depuis 1965, contre 1 700 en 1860, mais vient de faire un bond de 580 hab. depuis 1999 (+67%).

Montbartier (1 310 Montbartiérens, 1 501 ha dont 234 de bois), 9 km à l’ouest de Labastide 7 km SSE de Montech, est à l’est de Finhan sur la moyenne terrasse, à 6 km de la Garonne et 7,5 du Tarn. Canal latéral et voie ferrée passent à l’ouest du village, où le finage est étroit. Il s’étend surtout à l’est, où il est bordé au nord par la forêt de Montech, atteint au sud la D820, au nord-est l’A62 qui a un échangeur à péage avec la D820, assorti d’une zone d’activités. La commune a reçu ainsi deux bases logistiques STEF (200 sal.) et Denjean (110 sal.), les transports SLDA (50 sal.) et Saint-Jean (30 sal.). Elle a gagné 470 hab. depuis 1999 (+56%).

Escatalens (1 160 Escatalinois, 1 799 ha dont 287 de bois) est 6 km au NO de Montech, 16 km OSO de Montauban. Le village est aussi sur le rebord de la basse terrasse. Le finage atteint la rive droite de la Garonne à l’ouest; il est traversé par la D813 et le canal latéral à l’est du village; tout au NE, l’A62 traverse la forêt d’Escatalens, avec une demi-aire de repos, l’autre moitié étant à Saint-Porquier; maison familiale rurale avec internat, agencement de magasins HMY (25 sal.). La population s’est accrue de 360 hab. depuis 1999 (+45%).

Le reste de l’intercommunalité est à gauche de la Garonne.

Bourret (910 Bourretois, 1 648 ha dont 270 de bois), 7 km à l’ouest de Montech e13 km NNO de Verdun, est au confluent de la Garonne et de la Tessonne et conserve un ancien pont suspendu classé, de 1910, établi pour un tramway, désormais fermé à la circulation; juste au nord passe la D928 sur un autre pont. Bourret a gagné 350 hab. depuis 1999 (+63%).

Mas-Grenier (1 360 Maséens, 2 466 ha dont 360 de bois), 6 km NNO de Verdun sur le rebord de la basse terrasse à 300 m de la rive gauche de la Garonne, a une belle halle de brique du 17e siècle refaite au 19e, et non loin en amont les restes discrets d’une abbaye bénédictine de 940, encore occupés par quelques moniales. La basse plaine est couverte de ramiers, le reste du finage comporte deux niveaux de terrasses, traversés par la vallée du Lambon. La population communale a bien diminué de 1836 (1 620 hab.) à 1982 (820 hab.); mais elle a augmenté de 410 hab. depuis 1999 (+43%); agriculture et semences Tourneur (20 sal.).

Saint-Sardos (1 140 Saint-Sardossiens, 2 656 ha dont 207 de bois), 11 km NO de Verdun, est à l’écart du fleuve sur la moyenne terrasse. Le Tort y a creusé une vallée dotée de deux lacs encaissés juste sous le village (30 ha ensemble), avec base de loisirs. Le village a des maisons renaissance et une tradition viticole, apparemment lancée par l’abbaye de Grand-Selve, avec une grosse cave coopérative, créée en 1955, qui a obtenu une appellation vdqs en 2000, pour 248 ha (syrah et tannat dominants, plus cabernet franc, merlot et sauvignon). La Tessonne limite le finage au nord et à l’ouest, le Lambon au sud. La commune a eu 1 200 hab. dans les années 1820-1830; sa population a stagné après 1965, mais vient de doubler depuis 1999.

Comberouger (290 Comberougerais, 1 222 ha), 13 km à l’ouest de Verdun, a son petit village au pied du versant gauche du Lambon, au SE de son finage qui monte à 234 m sur l’ancienne haute terrasse de la Garonne.

Bouillac (660 Bouillacois, 3 045 ha dont 520 de bois), 11 km à l’ouest de Verdun, perche son village sur un promontoire de la haute terrasse vers 215 m, dominant la vallée encaissée de Nadesse, qui traverse le finage. La commune fut le siège de la puissante abbaye cistercienne de Grand-Selve, disparue pendant la Révolution mais dont une partie du trésor est conservé dans l’église; son site se voit dans la vallée de Nadesse au NE du village. Le finage s’étend loin vers l’ouest et le sud-ouest, surtout sur les restes de la haute terrasse entre Lambon et Nadesse, où il monte à 245 m. La commune a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+47%), et propose une ferme-musée.

Beaupuy (280 Beaupuysiens, 1 181 ha dont 398 de bois), 10 km à l’ouest de Verdun, se perche sur un promontoire du versant gauche du Dère, à 227 m sur la haute terrasse; dont le plateau forme la moitié du finage, qui est limitrophe de la Haute-Garonne au sud et à l’est. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+65%).

Savenès (810 Savenésiens, 2 257 ha), 4 km SO de Verdun, est près du talus de la moyenne terrasse vers 152 m, avec deux châteaux. Le finage est limitrophe de la Haute-Garonne au sud-ouest; il est limité au nord et à l’ouest par la Nadesse et la Dère qui confluent à la limite de Savenès, de Beaupuy et de Verdun; sa partie orientale est sur la basse terrasse de Verdun.

Aucamville (1 370 Aucamvillois, 2 291 ha), à 6 km au sud de Verdun et 7 km au NO de Grenade-sur-Garonne, est la commune la plus méridionale du département. Le village est sur le rebord de la moyenne terrasse et domine la vallée encaissée du Marguestaud; église inscrite du 13e s. Son territoire descend à l’est dans la basse plaine de la Garonne mais n’a guère que 400 m de la rive gauche du fleuve. Le château de Nolet, tout au sud-est, est à la tête d’un grand domaine qui a été parmi les initiateurs des transformations agricoles des campagnes toulousaines des années 1960, notamment par ses vergers de pommiers. La commune a crû de 560 hab. depuis 1999 (+69%).