Guer

(6 570 Guérois, 5 211 ha dont 696 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan à la limite de l’Ille-et-Vilaine, 58 km au NE de Vannes, 50 km à l’OSO de Rennes (communauté de l’Oust à Brocéliande). La commune est surtout connue pour abriter le complexe militaire de Coëtquidan, créé en 1802 et qui forme une petite ville à 5 km au NNO du bourg, autour du Cofat (Commandement des organismes de formation de l’armée de terre) et de l’école d’officiers ESM (école spéciale militaire) transférée de Saint-Cyr en 1959; s’y ajoutent l’école militaire interarmes (1961) et l’école militaire du corps technique et administratif (1977).

Guer a aussi un collège public et un privé, un lycée professionnel public et une préparation de professeurs des écoles, une maison de retraite (55 sal.). La principale entreprise est Mix-Buffet (salades et autres aliments préparés, famille Le Hir), passée de 230 sal. en 2005 à 590 en 2017; découpage Bretagne Laser (30 sal.), peinture Garel (35 sal.); supermarché Carrefour (40 sal.), Intermarché (30 sal.); négoce de matériel électrique ACD Piles (20 sal.); conditionnement à façon GC Logistic (70 sal.); transports Antoine (55 sal.) et Robert (35 sal.), autocars Herviaux (25 sal.). La commune abrite également un gros établissement de la Saria, vendue en 1995 au groupe allemand Rethmann, spécialiste de l’équarrissage et des farines animales, qui a une dizaine d’usines en France, dont une autre à Plouvara; l’établissement traite des viandes «à haut risque» sous le nom de Secanim (40 sal.).

Le finage est allongé du nord au sud. Il est bordé à l’est par l’Aff, et parcouru par l’Oyon, qui confluent au sud du bourg sous la Butte de la Motte. Au sud du finage s’isole le château de Coëtbo (14e, 17e et 19e s., qui logea au 19e s. une école d’agriculture) à l’ouest, ancien prieuré Saint-Étienne. La N24 traverse le finage entre Coëtquidan et le bourg, avec un échangeur fixant le parc d’activité du Val Coric; château du Tertre à l’est. La population communale a connu un maximum entre 1936 et 1954 (7 000 hab. sdc), avant de décliner avec constance, perdant encore 220 hab. après 1999, mais ces comptages sont sensibles aux changements de définition de la population «comptée à part», celle du camp militaire. Le nouveau canton de Guer a 26 communes et 39 600 hab.