Haut-Poitou (communauté de communes du)

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intercommunalités de la Vienne, siégeant à Mirebeau; 31 communes, 41 900 hab. et 69 800 ha. Elle résulte de la fusion des anciennes communautés du Neuvillois, du Vouglaisien et du Mirebalais. Le siège est à Neuville-de-Poitou; avec elle, Boivre-la-Vallée, Mirebeau, Vouillé, Avanton, Cissé, Quinçay et Saint-Martin-la-Pallu ont plus de 2 000 hab.

Au nord-ouest, le pays de Mirebeau voisine avec le Loudunais et touche aux Deux-Sèvres.

Thurageau (820 Thurageois, 3 529 ha dont 606 de bois) est à 6 km ESE de Mirebeau, 26 km NNO de Poitiers, au sud-ouest de Lencloître. Le village est au pied de la table du plateau du crétacé supérieur de Mirebeau; tour du château d’Abain (16e s.) à l’ouest, plusieurs manoirs (18e s.), nombreux hameaux dont Agressais au nord, Rigny à l’est; +130 hab. depuis 1999. La D757 traverse l’est du finage, la D725 le nord.

Chouppes (770 Chouppois, 3 172 ha dont 200 de bois), 3 km au NNO de Mirebeau, conserve le château de Marçay, médiéval et remanié aux 17e et 18e s., et a gagné 60 hab. depuis 1999. Le finage s’étend sur le plateau du Turonien, surmonté à l’est par les collines du plateau de Mirebeau où est le hameau de Virecoupe, et contourné par la D347.

Coussay (250 Cusciacuciens, 2 014 ha dont 249 de bois), 10 km au sud de Monts, a un beau château du 16e s.; celui de la Tourderie (15e et 16e s.) est plus isolé au sud-est. Au nord, une longue butte du Coniacien porte les hameaux de Brizay et des Roches.

Amberre (590 Amberrois, 1 563 ha) 4 km SSO de Mirebeau; au SO, ancienne falunière du Moulin Pochas; +150 hab. depuis 1999 (+34%).

Champigny-en-Rochereau (1 950 hab., 3 324 ha) est une nouvelle commune, née en 2017 d’une fusion. Champigny-le-Sec (1 120 Champignois, 2 431 ha), 8 km au sud de Mirebeau, a un dolmen à Fontenaille à l’est, et un atelier de matériel agricole (Gyrax, 45 sal.), appuyé par une holding Sepal (30 sal.); elle a gagné 310 hab. depuis 1999 (+38%). Le Rochereau (830 Rocherois, 893 ha), juste au sud, prolongé par le gros hameau de Linières, a gagné 190 hab. depuis 1999. Son territoire contient le dolmen classé de la Bie et, depuis 2009, un parc éolien de la société d’économie mixte locale Sergies, doté de 4 machines Ecotecnia (6,7 MW).

Vouzailles (620 Vouzaillais, 1 577 ha), 13 km au SSO de Mirebeau, s’orne d’un pigeonnier du 17e s., inscrit; +170 hab. depuis 1999 (+38%).

Cuhon (410 Cuhonais, 1 6,34 ha) est à 9 km OSO de Mirebeau; gros hameaux de Poué au nord, la Bourrelière à l’ouest au bord de la Dive; +60 hab. depuis 1999.

Massognes (300 Massognais, 1 259 ha) est à 14 km au SO de Mirebeau, sur la rive droite de la Dive. Le finage est traversé par la ligne droite de la D738; hameau de Jarzay au NO; +70 hab. depuis 1999 (+30%).

Maisonneuve (350 Maisonneuvois, 897 ha), 16 km SO de Mirebeau, aligne ses maisons le long de la Dive, rive droite; +70 hab. depuis 1999 (un quart).

Cherves (610 hab., 2 581 ha), 18 km au SO de Mirebeau, aux sources de la Dive, est limitrophe des Deux-Sèvres. Elle offre un écomusée du Mirebalais, avec ferme et moulin à vent restauré, et les restes d’un donjon; la commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Plus à l’est, autour de Neuville, les communes se sont peuplées en raison de la proximité de Poitiers, ou réunies par fusion. Ne restent que quatre communes de moins de 2 000 habitants.

Chabournay (1 060 Chabournaysiens, 584 ha), 4 km au nord de Neuville, a gagné 330 hab. depuis 1999 (+45%). Le finage est presque entièrement entouré par celui de Saint-Martin-la-Pallu, à la suite de fusions auxquelles la commune n’a pas souhaité participer.

Yversay (500 hab., 595 ha), 2 km au SO de Neuville, a un château inscrit du 18e s. et a gagné 250  hab. depuis 1999 (+100%).

Villiers (910 hab., 1 087 ha), 5 km OSO de Neuville, a dans son finage le dolmen de la Pierre Levée de Massigny; traiteur (Tardivon, 25 sal.); voie ferrée de fret de Poitiers à Chalandray. Elle a gagné 240 hab. depuis 1999 (+36%).

Le Vouglaisien correspond à la moitié sud de la communauté.

Chiré-en-Montreuil (930 Chiréens, 2 146 ha dont 396 de bois) est au confluent de l’Auxance et de la Vendelogne, 4 km à l’ouest de Vouillé. Elle y accueille l’une des principales usines de la région, Autoliv Isodelta (suédois), qui fabrique des équipements pour automobiles, notamment des garnitures de volants et des ceintures de sécurité (ex-Gersteen, 600 sal.); la commune a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Frozes (560 Froziens, 872 ha) est à 3 km ONO de Vouillé, près de la N149 et s’est sensiblement étoffée (+180 hab. depuis 1999, soit +50%))

Maillé (690 hab., 1 232 ha), 8 km ONO de Vouillé, avec un atelier de matériel de travaux publics Sateco (45 sal.). La commune a gagné 260 hab. depuis 1999 (+60%).

Chalandray (840 Chalandraisiens, 2 497 ha dont 252 de bois), 14 km à l’ouest de Vouillé sur la N149, au bord de la Vendelogne, a une maison familiale rurale et s’est accrue de 120 hab. depuis 1999; foies gras au domaine de Rouilly (Meault, 20 sal.). Le finage s’étire du NE au SO sur plus de 10 km, dessinant une longue avancée dans le département voisin. Le village est sur le plateau dans lequel, juste au sud, s’encaisse la Vendelogne, affluent de l’Auxance;; château classé de la Motte (15e s.) sur le coteau sud. Côté nord, l’ancienne gare a de gros silos; camping dans les bois et château de la Bretonnière au nord; un gouffre au NE, près du hameau du Breuil; hameau du Vauceau à l’est. Le finage s’étire en pointe vers le SO, formant un saillant dans les Deux-Sèvres.

Ayron (1 200 Ayronais, 2 830 ha) à 8 km ONO de Vouillé sur la N 149 et au bord de la Vendelongue, affluent de l’Auxance; elle bénéficie d’une base de loisirs avec un étang; château renaissance, transports Laurentin (60 sal.); silos sur la voie ferrée. Le finage s’étend loin au SO où il atteint la limite départementale et le cours de l’Auxance;+190 hab. depuis 1999.

Latillé (1 490 Latillacois, 2 517 ha dont 180 de bois), 9 km OSO de Vouillé, est à un confluent de l’Auxance, accompagnée des châteaux de la Chaize (17e s., inscrit) et de la Raudière. Elle a un collège et une maison de retraite, quelques commerces et services qui en font un village-centre, en progrès depuis le minimum de population de 1968 (970 hab.) et qui a gagné 110 hab. depuis 1999. La commune est limitrophe des Deux-Sèvres.